vendredi 10 octobre 2025

LE MOINE-SOLDAT LECORNU SAUVE UN MACRON À L' AGONIE .... L' ÉDITO DE CYRANO !

 

Le moine-soldat Lecornu sauve pour très peu de temps un Macron à l’agonie…

 

La 41e semaine de l’année se termine, et elle restera historique dans les annales.

 Rappelons que la précédente s’était terminée par la nomination du nouveau gouvernement Lecornu, qui, après 27 jours de consultations, nous avait ramené tous les vieux chevaux de retour, avec l’arme secrète de Bulot Le Maire à la Défense.

 

Lundi matin, donc, séisme, Lecornu démissionnait, et toute la classe politicienne vacillait. 

Macron acceptait la démission, mais demandait dans l’après-midi à Lecornu de lui faire gagner du temps et de bosser encore 48 heures pour consulter tous ceux qu’il consultait depuis 4 semaines !

Mercredi soir, Lecornu rendait compte de sa mission, et il expliquait qu’il y avait une grosse majorité en France de députés qui voulaient rester députés, autrement dit qui ne voulaient pas de dissolution.

 

Et comme Macron ne voulait pas démissionner, il annonçait donc, très optimiste, que sous 48 heures le problème serait réglé.

 Les rumeurs les plus folles commençaient à circuler, Faure et la Tondelière se voyaient à Matignon, on évoquait aussi le nom de Cazeneuve, et Borloo refaisait surface.

 Et tout le monde continuait à jouer les marchands de tapis, sauf les Insoumis d’un côté, qui continuaient à exiger le départ de Macron, et le RN de l’autre, qui annonçait qu’il tirerait sur tout ce qui bouge et censurerait désormais tout nouveau gouvernement.

Jeudi matin, Borne annonçait qu’elle était prête à sacrifier sa réforme des retraites pour sauver la France… et son poste ! 

La gauche exultait et se voyait Matignon se rapprocher pour elle… mais sans Lucie Castets.

Jeudi soir, Macron rendait hommage au fossoyeur de la justice française, Robert Badinter, qu’il faisait entrer au Panthéon pour avoir mis fin à la peine de mort… pour les assassins, mais pas pour les victimes.

Vendredi, à 14 h 30, toujours pas de Premier ministre, mais tout le monde convoqué à l’Élysée, enfin ceux qui ne voulaient pas de dissolution, autrement dit ceux qui sont prêts à tout pour empêcher de nouvelles élections qui feraient gagner le RN, aujourd’hui crédité, avec Reconquête, de 40 % des intentions de vote, du jamais vu.

 Pour se donner du courage, l’équipe des bras cassés de gauche est allée manger dans le très prolétarien restaurant appelé « Matignon ».

 

À 17 heures, la Tondelière, Faure, Roussel, Retailleau, Attal, Philippe et tous les autres guignols présents ressortaient la queue entre les jambes, quand Marine et Mélenchon hurlaient à la mascarade.

On sentait à la sortie une inévitable crise chez LR, puisque Retailleau annonçait vouloir quitter le Socle commun, tandis que Wauquiez annonçait que LR était toujours dans une démarche gouvernementale.

 Cela promet !

Tout le monde attendait de savoir qui Macron allait nous annoncer au journal de 20 heures comme 8e Premier ministre. 

Mais il fut dit aux journalistes qu’il n’était pas certain que le président s’exprime, ni même qu’il daigne communiquer.

 Les experts des plateaux de télévision ne savaient plus que dire pour meubler, et finalement, à 20 h 45, tout le monde décida de regarder le match France-Azerbaïdjan, par ailleurs particulièrement ennuyeux.

À la mi-temps, toujours rien, mais à un quart d’heure de la fin du match, tenant sa parole (pour une fois) à 2 heures de l’échéance, il fut annoncé que Macron avait demandé à Sébastien Lecornu de sauver la France, de constituer un gouvernement Lecornu 2 au pays et de nous présenter enfin un budget.

 Des fuites laissaient entendre qu’il aurait négocié avec l’éternel traître socialaud Olivier Faure une non-censure.

Et le moine-soldat Lecornu a annoncé qu’il se sacrifiait dans l’intérêt du pays. 

Quelques minutes plus tard, les communistes, furieux de ne pas avoir de ministres, annonçaient qu’ils rejoignaient le RN et les LFI et censureraient le prochain gouvernement, quel qu’il soit. 

La Tondelière annonçait que cela devenait trop difficile pour elle, et décidait d’aller se coucher.

 On apprenait également que le félon Édouard Philippe, qui appelait Macron à démissionner, réunissait ses troupes de choc pour savoir que faire, et qu’on ignorait ce qu’allait faire Attal qui ne comprend plus rien à son président longtemps chéri, lequel a encore gagné une semaine. 

Quant aux socialauds, ils juraient qu’ils n’avaient passé aucun pacte avec Choupinet, mais qu’ils ne censureraient sans doute pas le prochain gouvernement…

On attend avec impatience la 42e semaine de l’année, tandis que les Français préfèrent en rire qu’en pleurer…

Source  https://ripostelaique.com/

 


 Merci Marie-Ann H.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire