TRIBUNE LIBRE !
Charm-El-Cheik : Choupinet veut être sur la photo, bien qu’étranger à ce plan de paix
Il y a peu, il avait reconnu l’État de Palestine à l’ONU, oubliant de rappeler les conditions de libération des otages et le désarmement du Hamas.
Il pensait sans doute mériter le Nobel de la paix, bien que pour cette initiative malencontreuse, tout le monde s’accordait à dire qu’elle était précipitée, prématurée, incongrue selon les lois internationales sur la Palestine, tout en faisant trop d’honneur aux terroristes barbares du Hamas.
Un prix Nobel par ailleurs en forte concurrence sur les marchés à terme. Un conseil, convertissez votre Nobel Peace en or.
Beaucoup ont même pensé que cette précipitation était téléguidée par le Qatar (ce financier du Hamas au jeu trouble), lequel détient tout de même 30 % de la dette des 3400 milliards de la France !…
Ceci explique peut-être cela ?
À l’heure où j’écris ces lignes, la libération d’une vingtaine d’otages vivants devrait commencer. Ils seront en principe libérés ce matin.
Cette nouvelle a été accueillie par une foule en attente place des otages à Tel Aviv, calme, très dense, pleine d’espoir, et surtout dégageant une intense émotion.
Le président Donald Trump, de passage en Israël avant son déplacement à Charm-El-Cheik, a tenu à rencontrer dans l’émotion les familles des otages et si possible leur parler, ce qui aura pour effet de sublimer son action aux yeux du monde.
Une action que personne n’imaginait possible, mais quand on s’appelle Trump, impossible n’est pas américain.
Contrairement à d’autres, ce personnage illustre n’aura pas mis la charrue avant les bœufs.
1- Il a exigé la libération de tous les otages.
2- Le désarmement du Hamas. La reconstruction de Gaza, venant ensuite, les voix de la paix aidant.
Bien évidemment, ces moments étant historiques, les acteurs présents sur la photo seront célèbres pour la postérité avant d’entrer dans l’histoire.
Être présent sur la photo, au Moyen-Orient, semble plus important qu’une cérémonie d’entrée au Panthéon.
C’est justement avant la signature d’un plan de paix, soumis à des conditions draconiennes, que ce moment sera choisi par notre Choupinet national pour s’inviter sur la photo.
Mais finalement qu’a-t-il fait pour libérer les otages, seule condition pour stopper cette guerre et signer un plan de paix ?
Curieusement, le Premier ministre d’Israël, premier concerné, n’est même pas invité.
Un comble !
Visiblement, l’image à l’international de notre Choupinet semble plus le préoccuper que celle de sa politique intérieure.
Comme dit l’humoriste Rarbon, une reconnaissance de la France sans frontières et sans gouvernement semble poser problème, même au Hamas.
Néanmoins, pour cette initiative, s’il réussit à nous effacer une partie de la dette que détient le Qatar, soit 30 % des 3400 milliards, pour 1020 milliards il retrouvera son titre prestigieux de Mozart de la finance.
Une majorité de Français lui seront reconnaissants pour les enfants à venir, et lui accorderont cette prime de départ avant une retraite bien méritée, au Maroc ou ailleurs, après deux gouvernances mouvementées.
Philippe De Villiers, dans son livre Mémoricide Ed. Fayard, raconte qu’il est un descendant de la famille du chevalier Pierre Le Jolis, qui accompagna les fils de Tancrède de Naudeville à la conquête du royaume de Naples et de Sicile en 1040 avant d’aller délivrer Jérusalem lors d’une croisade en 1066.
Toute la descendance de Philippe est une famille de soldats, qui a offert son sang au champ d’honneur.
Ce qui explique que notre Philippe est un soldat, lui aussi, et qui n’a jamais craint de croiser le fer : en politique d’abord, puis dans son œuvre historique vendéenne, remarquable au Puy du Fou, contre les critiques.
Une œuvre historique devenue, depuis, notre roman national.
En digne descendant des valeureux soldats, toute sa vie finalement ressemble à celle du noble chevalier qui combat pour la France, avec son épée Durandal, et son armure de fer contre les envahisseurs de l’Islamistan et le wokistan.
Sa France dans son nouvel imaginaire s’apprête à faire une union sacrée, à devenir la patrie de ceux qui n’ont rien, comme disait Jean Jaurès.
Ses nuits, dit-il, sont hantées par l’avenir renié des petits Français dans les décennies à venir.
Il voit les murs porteurs de sa France, et donc de leur avenir, s’écrouler les uns après les autres, et se laisse submerger par le remords.
Pour lui, ces jeunes sont sacrifiés, on ne leur parle plus de la France, on ne leur dit plus ce qu’est une nation.
Sans cet héritage, sans cette mémoire commune, le rêve s’effondre tel un attentat à la mémoire et annonce la fin du roman national. La nation France est un lien amoureux, par lequel on doit mourir dans ses bras, pour survivre.
En 2016, Macron demande à Philippe de Villiers comment habiter la fonction présidentielle.
Celui-ci de lui répondre : 1- habiter le corps du roi, c’est le mystère qui donne à la fonction son prestige ;
2- le Président doit avoir le mot rare.
Très peu parler, comme pour se faire languir.
De ces ultimes conseils, Macron fera le contraire, jusqu’à flotter dans son costume présidentiel devenu trop grand pour lui.
Il est issu d’un nouveau monde : un Young global leader à passeport français, nous dit Philippe.
Dans la start-up France, alors que le nouveau monde est encore à l’état larvaire, il se précipite, il cherche à transmuter ce qui lui résiste.
Il voudrait plus de diversités, d’inclusion, d’immigrés, d’éoliennes, moins de vaches.
Il rêve d’une France en sweat à capuche, d’une France start-uppeurs embaskettés.
Pour lui, la droite et la gauche sont deux détaillants qui se fournissent au même boutiquier grossiste à Bruxelles.
À l’image de Saint-Simon, économiste et philosophe, il s’attaque aux deux clés de voûtes de l’État : le corps diplomatique et le corps préfectoral qu’il défait.
Il agit afin de faire de la France un laboratoire planétaire de la diversité.
Ce qui revient à saper la souveraineté nationale pour lui substituer une souveraineté fantasmée européenne.
Sa détestation de l’ancienne France l’autorise à haïr le mot tradition, à tout inverser, à vouloir changer de paradigme.
Préférer le monde des déplorables à ceux qui se lèvent tôt pour bosser et gagner leur vie sans être assistés est un exemple d’inversion des valeurs du siècle des lumières.
Avec lui, la pérennité familiale a perdu tout son sens.
Un peuple souverain sans descendance ne se renouvelle plus.
Si on écarte les enfants à venir et si on écarte les architectes de nos vies, à qui l’on doit le clos et le couvert (parents), le pays sèche sur pied.
On retiendra cet enfant capricieux, qui joue avec un jouet avant de le briser, pour ne pas le prêter, tout en convoitant celui d’un autre.
Il faut y voir un comportement immature, pas fini, démoulé trop tôt, lequel participe au basculement de civilisation.
Ce spécimen de son époque pourrait bien se voir balayé par les sables mouvants de la grande histoire… conclut Philippe de Villiers.
Par Patrick Granville 12 octobre 2025
Source : https://ripostelaique.com/charm-el-cheik-
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