vendredi 10 octobre 2025

ILS DISENT " STOP " À LA BADINTEROLÂTRIE ........

 REVUE DE PRESSE !


Robert Badinter : le Panthéon des bourreaux, l’oubli des victimes [L’Agora]

Avec Badinter, la victime est devenue le coupable, et le meurtrier la victime d’un système jugé trop sévère.

 Voilà le grand renversement moral de notre époque, celui qu’on célèbre aujourd’hui avec des larmes républicaines et des discours compassés.

La République, devenue une sorte d’église sans transcendance, canonise ses propres idoles

Elle panthéonise Badinter comme on hisse un saint sur l’autel, en récitant les psaumes de “l’humanisme” et de “la justice éclairée”. 

Peu importe les cris étouffés des veuves, des orphelins, des familles massacrées dans des ruelles anonymes.

Ces victimes-là, elles n’ont pas droit à la mémoire. 

Ce sont des martyrs invisibles d’un système judiciaire qu’on ne réformera jamais, car il préfère plaindre les bourreaux que protéger les innocents.

 

Le Panthéon, nouveau temple de la culpabilité occidentale

Profaner la tombe de Robert Badinter comme cela a été fait il y a quelques jours, c’est se comporter comme un sous homme, comme un animal, car on laisse les morts reposer en paix, quiconque soient-ils, amis ou ennemis. 

Mais faire entrer Robert Badinter au Panthéon, c’est sanctifier la défaite morale d’un peuple

C’est graver dans le marbre une idéologie qui a inversé le sens du bien et du mal. 

Badinter n’a pas seulement aboli la peine de mort — il a désarmé la société

En bon apôtre du progressisme pénal, il a vidé les prisons, transformé les peines en parenthèses éducatives, remplacé le châtiment par la compréhension.

On connaît la suite : des récidivistes laissés libres, des violeurs relâchés pour “bonne conduite”, des meurtriers réinsérés pour mieux tuer à nouveau.

 Le peuple, lui, subit. Il s’adapte à la peur comme on s’habitue à la pluie. 

Et pendant ce temps, les héritiers de Badinter osent encore nous sermonner sur les “valeurs humanistes”.

Le “progressisme judiciaire” ou la culture de l’impuissance

Badinter aura légué à la France le virus du doute pénal : ce soupçon permanent envers la police, la punition, la fermeté. 

Son héritage, c’est une armée de magistrats psychologues, convaincus qu’un meurtrier n’est qu’un enfant mal-aimé. 

C’est un État qui ne sait plus punir, qui transforme le crime en symptôme social.

 

L’ordre public n’est plus défendu : il est diagnostiqué. 

La prison n’est plus un rempart : elle est un centre de “réinsertion” où l’on soigne la culpabilité du bourreau et où l’on oublie celle des victimes.

C’est cela, la grande œuvre du “sage” Badinter : avoir fait passer la justice du tragique au thérapeutique.

 

Une morale d’inversion

Ce qui se cache derrière l’unanimisme médiatique, c’est une religion de la repentance, pratiquée y compris à droite. Badinter, comme d’autres figures sanctifiées de la gauche morale, incarne cette France qui préfère la compassion à la force, l’excuse au courage, la larme à la sanction.
Il aura transformé le Conseil constitutionnel en préfet idéologique, chargé de verrouiller toute réforme, de neutraliser toute politique de droite, de maintenir le pays dans le carcan du juridisme moralisateur. C’est lui, aussi, qui a donné à la gauche son arme absolue : le monopole du bien.

Vomir la mémoire de l’impuissance

Pardon de troubler la liturgie républicaine, mais nous devrions vomir sa mémoire. Pas l’homme, pas le vieillard ému au Panthéon. Mais ce qu’il représente : une France qui ne croit plus à la justice, qui se prosterne devant ses bourreaux et méprise ses morts. Badinter, c’est le saint patron d’un monde où la loi ne protège plus, où la morale s’efface devant le pathos, où l’autorité s’excuse d’exister.

Alors oui, qu’ils allument les cierges et récitent leurs sermons. Qu’ils se félicitent d’avoir “aboli la barbarie”. Pendant ce temps, la barbarie se promène librement dans nos rues, sous bracelet électronique.

Le Panthéon est un cloaque, la République un cadavre. Ensemble, ils célèbrent la mort des peuples d’Europe, remplacés, anesthésiés, déracinés. Ce régime de sermons et de commémorations n’engendre plus des hommes, mais des orphelins : orphelins d’autorité, de patrie et de vérité.
Tant que cette République régnera, les peuples de l’hexagone ne ressusciteront pas.

Julien Dir

Illustration : wikipedia (cc)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Zemmour, Maréchal, Fenech… 

Ils disent « stop » à la badinterolâtrie

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 ET AUSSI
 
Célébré par le système politico-médiatique, l’héritage de Robert Badinter est pourtant loin de faire l’unanimité.
Capture écran Élysée
Capture écran Élysée

 

 Picture of Jean Kast

Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

 

Une dissonance salutaire. 

Dans l’océan des louanges qui ont accompagné l'entrée de Robert Badinter au Panthéon, ce jeudi 9 octobre, quelques voix discordantes se sont fait entendre. Il y a notamment eu celle de Marion Maréchal, l’une des premières personnalités politiques à oser sortir du rang. 

 « Pardon de casser ce bel unanimisme, mais faire entrer Robert Badinter au Panthéon, c'est aussi sanctifier une vision de la justice qui a désarmé la société face aux criminels, a ainsi tweeté la présidente du parti Identité-Libertés. 

 Il a été le grand avocat des "peines alternatives à la prison" et a promu le laxisme judiciaire. […] 

 Je sais que la droite se sent toujours obligée d'applaudir les hommes de gauche, mais au nom de toutes les victimes du laxisme d'État, permettez-moi de m'abstenir. 

 

» Deux heures plus tard, Éric Zemmour lui a emboîté le pas, refusant lui aussi de s’agenouiller servilement devant l’ancien ministre de la Justice. 

 « La patrie n’est pas reconnaissante à l’homme qui a aboli la peine de mort pour les criminels endurcis, mais pas pour les victimes, a attaqué le patron de Reconquête. 

 Combien de vols, de viols, de meurtres, combien de victimes éplorées ont-elles pâti de cette fausse générosité ? 

La patrie n’est pas reconnaissante au socialiste qui a noyauté tous les rouages de son ministère avec les militants du Syndicat de la magistrature qui, depuis quarante ans, ont contaminé la Justice française de leur idéologie sectaire, laxiste et victimaire. »

 

Sans tomber dans l’insulte ou la calomnie, d’autres personnalités ont également tenu à souligner les lourdes responsabilités de l’homme panthéonisé.

 Parmi ces trouble-fête, on trouve l’écrivain Julien Rochedy, pour qui Badinter a été « l’un des plus grands promoteurs de notre laxisme judiciaire, responsable de tant de souffrances pour des milliers de victimes innocentes ».

 Il y a eu aussi le lanceur d’alerte Pierre Sautarel, qui voit dans cette sanctification « l’affirmation de la suprématie des "valeurs supérieures" érigées par l’élite autoproclamée contre la bêtise et la veulerie supposées du peuple »

Enfin, sur CNews, l’ancien magistrat Georges Fenech a également remis en cause cet héritage socialiste, une « culture où le criminel est d'abord lui-même la victime », une « politique absolument dévastatrice dont aujourd'hui on paie les conséquences ».

Un saint laïque

Immédiatement, la presse mainstream est montée au créneau afin de défendre la panthéonisation du saint homme. 

 « Il n’y avait qu’Éric Zemmour et Marion Maréchal pour la critiquer », a ainsi écrit Le Huffington Post, restant volontairement sourd aux innombrables autres voix critiques. 

 « On conchie la racaille d’extrême droite qui vomit sa bile sur Badinter », a élégamment commenté, sur X, le journaliste Rafaël Amselem.

« Il ne fallait pas dire un mot de travers sur Charlie Kirk. 

En revanche, à propos de Badinter, toute l’extrême droite se soulage », a encore ajouté son confrère Christophe Conte, ancien de Libération et de France Inter

Sauf que le parallèle ne tient pas.

 

 

 Dans le premier cas, des gens de gauche se félicitaient du meurtre d’un homme ; dans l’autre, « l’extrême droite » se contente de critiquer le bilan politique d’un ancien ministre. 

Mais peut-être n’est-il pas permis de blasphémer le nom d’un saint patron du progressisme ?

 

 

Un homme en décalage avec le peuple

Si l’œuvre de Robert Badinter est critiquée au sein de la classe politique, en est-il de même dans la population française ? 

La réponse est oui. 

Sur les réseaux sociaux, d’innombrables internautes ont critiqué cette fastueuse panthéonisation, y voyant le « symbole absolu de l'inversion des valeurs » de notre époque. « Badinter est le responsable de la justice laxiste actuelle qui condamne des victimes à mort, estime un autre. Quand il était arrivé au ministère de la Justice, il avait libéré 40 % des détenus. La délinquance avait alors explosé et tous ont fini par revenir en prison. »

Autre signe de défiance à l’égard du personnage : son entrée au Panthéon aurait été très peu suivie par les téléspectateurs. Ils n’étaient, en effet, qu’un million à suivre la cérémonie, en direct sur TF1

Loin de la figure rassembleuse et tutélaire qu’on nous donne à voir, Robert Badinter s’est au contraire illustré par une politique très clivante. Totémisée par l’espace politico-médiatique, l’abolition de la peine de mort est d’ailleurs toujours loin de faire consensus, dans le pays. En 2020, une étude réalisée pour le quotidien Le Monde, la fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne avait même établi que 55 % des Français souhaitaient le rétablissement de la peine de mort en France, soit plus d’un Français sur deux. Et que dire de l’idéologie judiciaire qu’a portée et diffusée l’ex-avocat, lors de son passage place Vendôme, puis à la tête du Conseil constitutionnel, de 1986 à 1995 ?

 

 

 Les Français n’ont jamais voulu de cette « culture de l’excuse » qui transforme le criminel en éternelle victime de la société.

 

 Scandalisés par le recours quasi systématique au sursis, les réductions automatiques de peines et la clémence de tant de verdicts, ils sont aujourd’hui 80 % à penser que la Justice est trop laxiste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Autant dire que l’héritage de Robert Badinter est loin de faire l’unanimité.




 

Connaissez-vous l’héritage de Robert Badinter ?

 

 

 

 

 

Chère Madame, cher Monsieur, 

 

Robert Badinter est entré au Panthéon hier soir. 

 

Cet homme a été un grand avocat, un juriste hors pair, mais aussi un ministre de la Justice très à gauche. 

 

Son héritage ne se limite pas à l’abolition de la peine de mort. 

Et si je salue sa mémoire avec le plus grand respect, impossible de ne pas associer son nom au commencement de la décrépitude de notre Justice. 

 

Sa première décision en devenant garde des Sceaux ?

 Gracier des criminels (d’ailleurs, le taux de criminalité augmente dans les mois qui suivent ces libérations). 
 

Qu'a-t-il fait lors des cinq années qu’il a passées Place Vendôme ? 

Mise en place des réductions de peine, des aménagements de peine, suppression de la Cour de sûreté de l'État, abrogation de la loi "anti-casseurs", suppression des peines minimales, des quartiers de haute sécurité en prison… 

 

Il avait une vision de la Justice revendiquée à gauche et il n’hésitait pas à évoquer “la générosité de la gauche française”.

 

Cette générosité qui consiste à voir le délinquant comme une victime de la société, qui considère la prison comme toxique. 

 

Voilà le drame. Finalement, on peut se demander si ce ministre de la Justice croyait vraiment à la sanction ; il excusait bien vite les criminels. 
 

Et leurs victimes ? 

 

L’IPJ a été créé en 2007 pour elles. Ses fondateurs n’en pouvaient plus. Les affaires de récidive, à cause de décisions incompréhensibles de la Justice, remplissaient les journaux.

 La justice, déjà, se concentrait plus sur la réinsertion des délinquants que sur le sort des victimes.

 

Tout notre travail depuis 2007, nous le consacrons à elles. 

 

Nous nous battons pour que la vérité éclate.

 Car tant que vous n’aurez pas été confronté à la Justice, vous aurez confiance en elle. 

Et vous ignorez alors qu’elle est rendue en votre nom, mais qu’elle se fiche bien de vous. 

 

Savez vous par exemple que lorsqu’une peine est prononcée solennellement par un juge devant une Cour, le condamné va ensuite dans le bureau du juge de l’application des peines pour voir comment l’aménager.

 

 C'est-à-dire comment la modifier,  “vous avez été condamné à de la prison, vous allez faire votre peine avec un bracelet électronique de chez vous”. 
 

C’est véridique. 

 

Savez-vous aussi qu’un criminel condamné à une peine de “perpétuité réelle” (censée se substituer à la peine de mort), sera en réalité incarcéré pour 30 ans. 

 

Comment accepter un tel contresens ? 

 

Comment avoir confiance en la Justice ? Son fonctionnement même encourage la criminalité ! 

 

Alors, il y a 18 ans maintenant, nous avons décidé de créer l’Institut pour la Justice. 

 Une association qui agirait auprès des élus pour leur faire changer la loi. 
 

Si la Justice déraille, si les décisions des juges ne sont pas encadrées, c’est que la loi n’est pas adaptée.

 Et en démocratie, la loi, ça se change ! (Quand il y a, bien sûr, un gouvernement et un parlement en face…)

 

Très vite, nous avons compris que pour être entendus et surtout être crédibles, nous devions connaître ce sujet, travailler pour tout comprendre, pour pouvoir trouver des solutions.  

 

Alors, nous avons commencé à rencontrer beaucoup de monde : des juristes, des avocats, des professeurs de droit, des psychiatres, des victimes. 

 

Nous avions tiré sur le fil de la pelote, chaque problème identifié soulevait d’autres problèmes… 

 

Et à chaque fois, nous nous heurtions à l’idéologie très à gauche d’une grande partie de la magistrature. 

 

Cette idéologie incarnée pour toujours par Robert Badinter et dont beaucoup revendiquent l’héritage. 

Christiane Taubira, Nicole Belloubet, Eric Dupond-Moretti… 

 

Tous ces ministres de la Justice qui ont participé au naufrage. 

 

Et dans la tempête politique actuelle, comptez-sur nous pour rester très vigilants. 

 

Nous sommes les seuls à nous remuer pour faire avancer la cause des victimes et pour lutter contre l’insécurité !! 

 

Nous sommes les SEULS. 

 

Mais vous êtes à nos côtés. 

 

 Et vous pouvez, si vous le voulez, nous soutenir financièrement. 

 

 L’IPJ ne reçoit aucune subvention publique, chaque euro que nous récoltons, nous l’employons avec soin et raison pour faire avancer la cause. 


 

Hier, quand Emmanuel Macron et son parterre de ministres “démissionnaires” étaient au Panthéon, ailleurs en France : 

 

  • Un Tunisien clandestin a été, heureusement, arrêté par des passants alors qu’il tentait de violer une dame de 65 ans aux abords de la Gare de Nord à Paris.
  • Au Vésinet, dans les Yvelines, un conducteur de bus a été très violemment agressé par deux individus parce qu’il a refusé de s’arrêter en dehors de l’arrêt prévu. Tabassé pour avoir fait son travail !
  • Au Rousset dans les Bouches du Rhône, une dame de 94 ans ne doit sa vie sauve qu’à ses aides-soignantes. 
  • Elles l’ont découverte chez elle, un homme nu allongé sur elle, prêt à commettre le pire. Le suspect est âgé de 35 ans, très défavorablement connu de la Justice… 
     

Nous ne devons pas nous habituer à la violence ni à l’insécurité.

 

Soyez à nos côtés pour défendre notre droit de vivre en paix. 


Soutenez l’Institut pour la Justice en faisant un don, même minime, ici.


Par Axelle Theillier
Présidente de l'Institut pour la Justice

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L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.

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