jeudi 2 octobre 2025

L' INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE EN FRANCE ???

TRIBUNES LIBRES !


Quand la justice choisit ses cibles

La justice française s’érige aujourd’hui, sans filtre ni vergogne, en acteur politique. 

Elle prétend défendre l’État de droit mais, à y regarder de près, elle semble bien davantage trier ses cibles selon l’utilité du moment.


Le syndicat de la magistrature, entité bien étrange pour une corporation qui n’a rien à craindre d’une hiérarchie qui n’existe pas, fait de la politique chaque jour.

 Il s’affiche sur son stand à la fête de l’Humanité bien identifié comme l’organe du parti communiste. 

Il donne son avis sur les décisions du pouvoir législatif chaque fois qu’un projet de loi le dérange au mépris de la séparation des pouvoirs.

Deux exemples récents illustrent à merveille cette tendance parfaitement antidémocratique : Nicolas Sarkozy et Alexis Kohler.

Le premier, ancien chef de l’État, se retrouve depuis des années livré à une traque sans fin. Une justice acharnée, prompte à l’accabler d’affaires montées en épingle, parfois sur des écoutes contestables, parfois sur des présomptions qui deviennent aussitôt des quasi-certitudes médiatiques.

 L’homme est traîné dans la boue, condamné, marqué au fer rouge d’une suspicion permanente.

Le second, Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, pilier du macronisme, a lui aussi été mis en cause pour des soupçons de conflits d’intérêts liés à ses attaches familiales et professionnelles. 

Mais là, curieusement, l’appareil judiciaire se fait tout à coup timide.

 Les décisions favorables tombent à point nommé, les poursuites s’essoufflent, la machine s’embourbe. 

La sévérité inquisitoriale dont Sarkozy a fait les frais devient prudence institutionnelle lorsqu’il s’agit de l’homme de confiance d’Emmanuel Macron.

Dans un cas, pour condamner pour accabler pour humilier, on oublie purement et simplement la présomption d’innocence, pilier de la justice. 

On invente donc l’exécution provisoire qui amènera le justiciable menotté devant la cour d’appel. 

L’exécution provisoire est une nouvelle arme, contraire à tous les principes du droit, mise à l’entière disposition  du juge qui dès lors en use en toute discrétion.

Dans l’autre cas, contre toute absence de nécessité, on modifie la loi relative à la prescription. 

Cette nouvelle disposition législative  laisse au juge toute latitude pour décider en toute liberté s’il veut ou non traduire la personne soupçonnée devant la juridiction ou l’en dispenser.

La prescription, quel merveilleux alibi pour blanchir des appétits qui auraient dû rester en cage. 

Elle rend vierge, en quelque sorte, ceux que la cupidité a poussés dans les filets de la crapulerie. 

Je pourrais citer un exemple concret : un homme, après avoir bénéficié de cette bénédiction juridique, s’est retrouvé nommé à la présidence du Conseil constitutionnel par son ami le président de la République Emmanuel Macron. 

Il n’a jamais été condamné pour l’affaire des Mutuelles de Bretagne. 

Et le 5 octobre 2022, la Cour de cassation a confirmé la prescription des faits qui lui étaient reprochés pour prise illégale d’intérêts.

 Résultat : fin des poursuites. 

La morale, elle, est restée sur le carreau et Richard Ferrand fait son gras aux frais de la princesse.

Deux poids, deux mesures. Voilà ce que perçoit chaque citoyen lucide. 

Une justice prompte à frapper l’ancien Président qui a osé déplaire, mais soudain paralysée dès qu’il s’agit du cœur du pouvoir en place.

 Comment ne pas y voir une instrumentalisation politique de la magistrature ? 

Comment ne pas comprendre que la peur change désormais de camp : ce ne sont plus les corrompus qui tremblent, mais le citoyen ordinaire, conscient qu’un jour il peut lui aussi être happé par une justice devenue sélective et partisane.

https://www.youtube.com/shorts/4FycSVZWNtM?feature=share

Dans une démocratie digne de ce nom, la justice devrait être aveugle.

 Elle est aujourd’hui borgne, choisissant soigneusement où poser son regard, selon l’identité de l’accusé. 

C’est cela, le vrai danger : non plus l’arbitraire d’un pouvoir politique unique, mais celui d’une institution judiciaire devenue à son tour politique. 

Et chacun, de Sarkozy à Kohler, jusqu’au simple justiciable, sait désormais qu’il n’est plus jugé en droit mais en opportunité.

L’heure est grave. 

C’est la démocratie même qui est une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, mise en danger.

Par Jean-Jacques Fifre


ET AUSSI


Pourquoi Gaëlle Lestrat, avocate de migrants à Rennes, a-t-elle déposé plainte contre Frontières ?

 
 
  
 
 

Gaëlle Lestrat est une avocate qu’on pensait confirmée.

 Elle affirme parler couramment anglais, allemand et espagnol. 

Elle a aujourd’hui 50 ans, et cela fait 25 ans qu’elle a prêté serment. 

Elle a un cabinet à Rennes, et, depuis peu (un rapport avec le fait qu’elle défend beaucoup de migrants ?) , elle a ouvert un autre cabinet à Nantes.

https://www.cabinet-le-strat.fr/

 

Si on en croit la présentation qui est faite de son équipe, elle a à présent deux collaborateurs à plein temps, Maître Chloé Nigues, et Maître Léo-Paul Bertaut, qui ne cachent pas leur militantisme en faveur de l’immigration, qui travaillent à plein temps pour elle.

https://www.cabinet-le-strat.fr/equipe

Client vérifié 15 Mars 2022

Bonsoir à tous les lecteurs, je me nomme: tchinda motsou Jonathan, je vous fais par de mon entière satisfaction du au travail abattu de mon avocate « Maître Gaëlle le strat » sur mon recours auprès de la cour nationale du droit d’asile… ce mardi 15 mars 2022, J’ai obtenu le statut de réfugié. 

Mon numéro de dossier est le ( 21065913 ) maître le strat est très déterminer, une professionnelle dans son domaine, très coriasse. positive et rassurante. 

Je suis très content pour tout ce qu’elle a fait pour moi. 

Je vous la recommande vivement!!!

Mais de manière fort injuste, elle n’apparaît pas dans le Top 10 des meilleurs avocats à étrangers de la ville de Rennes, contrairement à l’autre plaignante, Emmanuelle Béguin, qui paraît avoir la côte !

https://www.alexia.fr/barreau-62-activite-3505/avocat-en-droit-des-etrangers-rennes.htm

 

C’est donc cette personne qui, hier, faisait partie des sept plaignants qui ont traîné devant le tribunal de Saint-Brieuc Erik Tegnér et Frontières, suite à la publication du supplément « Invasion migratoire – ONG, Avocats, Juges, Journalistes, Passeurs – Les coupables ».

Pourquoi cette plainte qu’elle a déposée, ainsi que sa collègue de Rennes, Maître Emmanuelle Béguin, accompagnées par l’Ordre des Avocats de Rennes, les Syndicat des Avocats de France, la Conférence des Bâtonniers, le Conseil National des Barreaux ?

Bien sûr, les rieurs se sont déchaînés quand ils sont appris que tous ces réseaux militants et ces avocats à migrants étaient sans doute excellents pour favoriser l’invasion migratoire en France, mais qu’en droit, ils avaient encore du travail à faire, puisqu’ils ont réussi à être déboutés de leur plainte pour deux erreurs de débutants, sur lesquels la presse locale collabo est bien discrète.

https://www.letelegramme.fr/bretagne/ce-magazine-dextreme-droite-avait-fiche-des-avocates-rennaises-qui-defendent-les-droits-des-etrangers-pourquoi-le-dossier-na-t-il-pas-pu-etre-juge-6900823.php

 

Dans Ouest-France et Le Télégramme, il a été dit que Frontières se serait rendu coupable d’avoir donné leur nom et leur adresse.

 Or, il suffit de feuilleter le numéro incriminé pour ne trouver le nom de Gaëlle Lestrat et Emmanuelle Béguin qu’à une seule reprise, en page 10, sans que leur adresse, par ailleurs publique, ne soit donnée. 

On y apprend que la première a plaidé, en deux mois, octobre et novembre 2024, pour 19 clandestins, et la seconde pour 15. 

Certes, cela rapporte gros, comme on le verra, mais ce sont deux petites joueuses à côté de deux avocats lyonnais, Maîtres Morgan Bescou et Laurent Charpentier, qui, eux, atteignent le chiffre record de 135 clients chacun !

On apprend que le tribunal administratif où elles plaident, à Rennes, est un des plus laxistes de France, puisqu’il se situe en 8e position, avec un taux de victoires pour les clandestins de 41,18 %, à comparer avec les 12 % du tribunal administratif d’Amiens. 

Des chiffres qui confirment que dans ce domaine, les deux avocates plaignantes sont d’une grande efficacité.

Reste à savoir combien rapporte pour un avocat le fait de défendre un clandestin, sachant bien évidemment que, comme pour le service public audiovisuel, c’est le contribuable qui paie. 

Là encore, Frontières avait mené une remarquable enquête, qui donne des chiffres qui donnent le vertige. 

En effet, grâce au Conseil constitutionnel du temps de Fabius, il a été accordé aux clandestins le bénéfice de l’aide juridictionnelle.

 Un marché fort juteux, où se sont engouffrés nombre de jeunes avocats, affairistes ou militants, parfois les deux.

Dans cette remarquable enquête du supplément de Frontières, on pouvait constater qu’un clandestin pouvait coûter à la collectivité, donc rapporter à l’avocat, une fois tous les recours épuisés, une somme de plus de 5000 euros !

 

 

Ainsi, les deux champions lyonnais, associés, Bescou-Charpentier, ont pu gagner en deux mois environ 650.000 euros.

 Quant à nos deux Rennaises, elles plafonnent en deux mois à moins de 100.000 euros, mais plus de 50.000 euros, ce qui aide à être motivé pour défendre le migrant et multiplier tous les recours, quitte à engorger les tribunaux.

Donc, pourquoi ont-elles déposé plainte contre Frontières et son directeur Erik Tegnér ?

 Elles sont forcément des femmes de gauche, donc attachées à la liberté de la presse et au pluralisme d’opinion… sauf si les révélations faites peuvent menacer leur business !

Donc, de là à penser que ces deux plaintes venues de Rennes n’avaient pour but que de ruiner un média qui ose dire des vérités qui dérangent, il n’y a qu’un pas que je franchirai allègrement.

Par Joël Locin


 

ET AUSSI

Nous sommes en train de passer de la République à la dictature des juges

  

 

La récente condamnation de Nicolas Sarkozy par un tribunal idéologique n’est que le dernier exemple d’une trop longue liste d’abus judiciaires majeurs qui confinent à une prise du pouvoir par les magistrats et ce, sans aucune légitimité.

Non que Riposte laïque se fasse le défenseur acharné d’un traître à la France – rappelons que Sarkozy a fait passer de force le Traité européen avec celui de Lisbonne, sans consulter, cette fois-ci, le peuple qui avait clairement dit non –, mais le traitement réservé à l’ancien président de la République confine au déni de justice, car on ne condamne pas quelqu’un sur de simples soupçons et reposant entre autres sur un faux document produit par Mediapart, officine anti-France bien connue. 

Cerise sur le gâteau, un collectif d’avocats serviles a même décidé de déposer plainte contre l’ancien président pour « outrage à magistrat » et « atteinte à l’autorité de la justice », rien que ça. 

À ce niveau, le fayotage ça devient de l’art !

https://www.bfmtv.com/police-justice/info-bfmtv-un-collectif-d-avocats-depose-plainte-contre-nicolas-sarkozy-pour-outrage-a-magistrat-et-atteinte-a-l-autorite-de-la-justice_AN-202510010511.html

 

Face au tollé provoqué par cette décision politique judiciaire – ce qui n’est plus un oxymore depuis longtemps –, les magistrats ont sorti tout l’arsenal dont ils disposent, dont les fameuses « menaces de mort » toujours opportunément proférées contre eux. 

Ces « menaces » monopolisent des moyens énormes d’investigation lorsqu’un Samuel Paty, quant à lui sérieusement menacé mais totalement abandonné à son sort, a dû se débrouiller seul pour finir décapité par un fidèle musulman, espèce très protégée par les tribunaux français ! 

Ainsi, la personne du magistrat est devenue plus sacrée que le roi après avoir reçu l’onction à Reims.

Pour en rajouter une couche misérabiliste, dans à peu près tous les médias serviles des magistrats paradent en ce moment pour se plaindre de leur triste sort, non sans promettre insidieusement les flammes de l’enfer judiciaire à quiconque les défierait.

Exemple parmi d’autres, mardi matin, la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, invitée par la vaniteuse et superficielle Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV, a étalé sa toute-puissance vengeresse : « On les retrouvera », a-t-elle péroré en parlant des gêneurs qui contestent, sur les réseaux sociaux, la décision de justice concernant Nicolas Sarkozy.

 Elle a ajouté que des enquêtes étaient en cours concernant des « propos haineux », ce qui laisse supposer qu’ils ne relèvent pas tous de la menace de mort mais de la remise en cause, certes fleurie, de ladite décision.

 Donc, contredire un juge est désormais interdit sous peine de traque policière, les fonctionnaires chargés de cette besogne étant en général de serviles auxiliaires des magistrats, oubliant tout le mal que ces derniers font à la police.

Laure Beccuau ira donc chercher où qu’il se trouvent – peut-être « jusque dans les chiottes », qui sait ? – « les auteurs de ces propos ».

 Ce qui fait froid dans le dos car les magistrats n’ayant pas de réel contre-pouvoir identique à la Cour suprême des États-Unis, il leur appartiendra – et à eux seuls – de juger si tel ou tel propos relève d’une sanction judiciaire.

 Au regard de ces promesses, nous n’avons pas affaire à une République des juges, comme l’avancent certains, mais bel et bien une dictature.

 Dictature dont tous les organes d’information alternative font les frais, particulièrement Riposte laïque. Les juges disent aussi le droit de penser et s’exprimer… ou pas !

Et comme les magistrats avancent main dans la main, le « dépaysement » promis par Laure Beccuau – c’est-à-dire que les accusés de crime de lèse-magistrat seront jugés dans une autre juridiction que la sienne, qui traque en ce moment les contrevenants à la sacralité de ses collègues – ne changera rien à l’issue des peines prononcées.

 En effet, que l’on soit jugé à Paris, Rouen ou Bordeaux, c’est le même pouvoir qui juge, sous le regard scrutateur du Syndicat de la magistrature.

https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/face-a-face-laure-beccuau-30-09_EN-202509300267.html

 

Cependant, malgré les jérémiades des magistrats français, combien d’entre eux ont-ils été assassinés ces denrées années ?

 Inversement, combien de policiers et gendarmes ont-ils été tués par des récidivistes libérés par les juges ?

 Combien de citoyens lambda tués, dont Agathe Hilairet massacrée par un homme déjà condamné pour viol sous la menace d’une arme et libéré en 2024, contre l’avis d’un expert évoquant son extrême dangerosité ?

Les juges sont devenus des tyrans qui disposent de nos vies, tel Robin Cotta, injustement incarcéré pour un délit dérisoire – surtout lorsqu’on voit qui les juges laissent en liberté – et égorgé par son codétenu ultraviolent en octobre 2024 à la prison des Baumettes à Marseille, malgré ses supplications pour être placé dans une autre cellule.

La justice s’immisce dans nos vies pour le moindre prétexte, idéologisée à outrance, comme on l’a vu avec Marine Le Pen, dont le sort n’est pas encore fixé quant à sa possible impossibilité de se présenter à l’élection présidentielle de 2027.

 François Fillon, en 2017, en avait déjà fait les frais, assurant ainsi l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, grand ami des juges qui s’est empressé de les soutenir : « Les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles. » 

 L’ennui c’est que, dans le même temps, les juges ne menacent pas, ils exécutent ! 

Quant aux rares décisions de justice qui ne vont pas dans le sens de l’idéologie des magistrats, ce n’est destiné qu’à faire illusion, ce qui marche de moins en moins au passage.

Alors quelle est la solution ? 

Elle paraît aussi simple qu’évidente : que les magistrats soient élus par de grands électeurs, à l’image des sénateurs, « élus au suffrage universel indirect par environ 162 000 grands électeurs. 

Dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral de grands électeurs formé d’élus de cette circonscription : députés et sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers municipaux, élus à leur poste au suffrage universel ».

https://www.senat.fr/connaitre-le-senat/role-et-fonctionnement/mode-delection-des-senateurs.html

Au moins les tribunaux ne régneront plus sans partage sur nos destinées, souvent pour le pire…

 

 Source :  https://ripostelaique.com/

 



A REGARDER SANS MODÉRATION !
Dans le Forum du Parti de la France du 2 octobre, Alexandre Hinger reçoit Philippe Randa et Scipion de Salm. 
 
 Le thème de l'émission est « La dictature des juges », l'actualité politique sera bien sûr commentée. 
 
 
C'est jeudi à 21h et c'est sur X (Twitter) : x.com/DirecComPdF
 
Image

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire