TRIBUNE LIBRE !
jeudi, 09 octobre 2025
Le vide éloquent de Sébastien Lecornu
Thomas Joly -
Président du Parti de la France
Consternation totale ce soir devant le JT de France 2. Sébastien Lecornu, ex-Premier ministre fantôme, est venu livrer aux Français un chef-d’œuvre de vide politique.
De longues minutes d’antenne pour ne rien dire, sinon pour prouver que la langue de bois est devenue, sous la Macronie, une discipline olympique.
Son ton monocorde, sa prudence mécanique, tout respirait la peur de prononcer une phrase un peu trop humaine, un peu trop vraie.
On aurait dit un logiciel gouvernemental récitant son communiqué sans conviction.
En face, Léa Salamé, avec sa voix cassée et ses relances mécaniques, peinait à extirper le moindre fragment de sens de ce monolithe administratif.
Pourquoi était-il là ? Mystère.
Sans annonce, sans idée, sans souffle. Peut-être simplement pour meubler le vide d’un exécutif aux abois qui ne sait plus quoi dire au pays.
Ce qu’on retiendra, c’est cette angoisse palpable : macronistes, socialistes, centristes, LR, tous tétanisés à l’idée que les Français reprennent la parole dans les urnes.
Une caste à court de récit, parlant pour ne rien dire, et craignant plus que tout que le peuple leur règle leur compte.
10:31 Publié dans Thomas Joly |
Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2025/10/09
ET AUSSI ÇA C' ÉTAIT AVANT !
Nouveau gouvernement : la réaction du Parti de la France
Voilà enfin, le fameux « gouvernement Lecornu » !
Un mois d’attente, de rumeurs, de faux suspens pour en arriver là : le recyclage des derniers macronistes en service commandé.
On nous avait promis un nouveau souffle, une équipe resserrée, de l’audace…
Résultat : on garde les mêmes plus Bruno Le Maire, indéboulonnable symbole de la technocratie grise et de la faillite du pays, et Roland Lescure, incarnation parfaite du suivisme sans relief.
Autant dire qu’on ne change pas une équipe qui perd.
Les Républicains, eux, sentent déjà le naufrage approcher.
La « rupture » promise par Lecornu ressemble à un radeau percé : ils vont fuir comme des rats avant une probable motion de censure qui a toutes les chances d'aboutir.
Ce gouvernement ne tiendra pas plus longtemps qu’un tweet de Macron sur la « transformation du pays ».
Et pendant ce temps, le Président contemple le chaos qu’il a lui-même créé.
En refusant de trancher, en laissant pourrir la situation, il a transformé les institutions en champ de ruines politiques.
Plus de majorité, plus de cap, plus de légitimité.
Il ne reste donc que deux issues : une nouvelle dissolution, qui risque d'être aussi inutile que la précédente, ou mieux encore — mais on peut toujours rêver — la démission d’un chef de l’État carbonisé, désavoué, rejeté par son peuple.
Encore faudrait-il, pour cela, qu’Emmanuel Macron fasse preuve d'un peu de courage et de dignité, deux vertus manifestement absentes de son logiciel présidentiel.
Par Thomas Joly -
Président du Parti de la France
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