lundi 1 décembre 2025

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA ! ( SYNTHÈSE NATIONALE )

 TRIBUNE LIBRE !

Lâcheté, bêtise et incompétence sont-elles les trois mamelles de la Justice française ?

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 Un entretien avec Philippe Randa

(Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale 29 novembre 2025)

« Quant à la légalisation des drogues, outre que cela provoquera un formidable appel d’air à leur consommation, mais c’est un choix de vivre et plus encore de mourir comme un autre, pensez-vous que les trafiquants, privés du jour au lendemain de toute ressource, iront pointer à France travail dans l’espoir de décrocher un job d’esclave rémunéré au smig chez Uber ?

 Smig assujetti à l’impôt, évidemment ! » 

 

Le narcotrafic est aujourd’hui un sujet central de l’actualité… 

On n’hésite plus à parler de « mexicanisation » de notre pays à cause d’une criminalité liée à celui-ci, organisée et extrêmement violente, ne reculant plus devant fusillade, exécutions ou recours à la torture, au chantage, voire à la prise d’otages…

Charlotte Moge, maîtresse de conférences en études italiennes à l'université Lyon 3, affirmait récemment à France info qu’on n’était « pas du tout dans le même cadre » que l’Italie avec sa célèbre « maffia », sous prétexte qu’en France, une quinzaine de représentants de l'État n’avait pas été assassinée, comme ce fut le cas à la fin des années 70-80 par la Cosa nostra.

Certes, mais elle aurait pu préciser « n’avait pas ENCORE été assassiné »… 

Qui peut vraiment douter que ce ne soit pas une plausible prochaine étape de l’explosion de la criminalité dans notre pays ? 

Et encore oublie-t-on les assassinats passés du Juge Michel, certes en 1981 et celui du juge Renaud en 1975. 

Cette différence, faite par Mme Moge, est (encore) heureuse pour les représentants de l'État, mais pour les citoyens qui chaque jour « voient ce qu’ils voient » et sont conscients de « subir ce qu’ils subissent », je ne vois pour ma part guère de différence entre Italiens, Mexicains et Français…

 Bien sûr, il y a également tous ceux à qui « on ne la fait pas » et qui savent bien, eux, que « fusillade, exécutions, torture, chantage et prise d’otages » ne sont que des « sentiments d’insécurité ».

 Dans les quartiers où ils résident, évidemment, on ne doute pas que ce soit peut-être le cas. Enfin, « encore » le cas et pour combien de temps ?

 

Qu’avez-vous pensé de la permission de sortie accordée à un narcotrafiquant incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil pour aller chercher du travail ?

Il apporte la preuve qu’on ne s’évade pas (encore) de la super-prison-de-super-Darmanin : on vous ouvre simplement la porte, il  suffit de le demander poliment… 

Plaisanterie mise à part – il vaut mieux en rire qu’en pleurer – cette affaire est tellement invraisemblable qu’on se perd en conjectures : Ouaihid Ben Faïza, détenu parmi les « 100 plus dangereux de France », et malgré des avis défavorables du parquet de Béthune, du directeur de la prison et du personnel pénitentiaire, a été autorisé par un juge d'application des peines à se balader toute une journée sans surveillance sous prétexte d’un prétendu rendez-vous de travail (pour sa libération dans 4 ans) ; c’est tellement surréaliste qu’on ne peut que chercher « à qui le crime paie ». 

À ce détenu, à l’évidence.

 Rentré le soir-même à l’heure dite, voilà un sacré bon point pour cette « chance pour la France » : elle favorisera sans doute une prochaine demande de réduction de peine de sa part : du statut de délinquant « parmi les 100 plus dangereux de France », il accède tout naturellement désormais à celui de détenu « parmi les 100 plus exemplaire de France ». 

En voilà de la réinsertion vite fait, bien fait ou on ne s’y connait pas… 

Il est juste dommage pour lui que le même jour, maman Ben Faïza ait été placée en garde à vue après la découverte de 400 grammes de cannabis et de 1 500 € lors d’une opération anti-stups à La Courneuve ! 

Ah ! les parents, on vous jure… 

Enfin, cela pourra certes inspirer un nouveau Jean Cocteau pour réécrire Les parents terribles.

 

Tout de même, ce juge d’application des peines qui a autorisé ce bandit à aller se promener, n’a-t-il pas voulu faire un pied-de-nez au Ministre de la Justice, ancien ministre de l'Intérieur ?

À l’évidence… Gérald Darmanin a tellement médiatisé cette prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil qu’au-delà de la farce judiciaire il peut s’agir effectivement d’un bras de fer entre ce juge et lui. Bras-de-fer remporté haut la main par le premier.

 Mais pas que ! 

Peut-être aussi est-ce une façon pour ce magistrat de se protéger d’un éventuel-prochain-inévitable assassinat « … à la mode, à la mode de chez les Italiens, de chez les Mexicains… » si notre pègre nationalo-franco-africano-tzigano se lançait à son tour dans le dézinguage à grande échelle de nos « représentants de l'État » comme évoquée précédemment. 

Ce juge s’est-il brusquement senti rattrapé par un satané « sentiment d’insécurité » comme le premier vulgus pecus venu ? Allez savoir…

 On va souvent chercher des raisons idéologiques pour expliquer les choses, voire la bêtise ou l’incompétence, mais la lâcheté peut aussi démontrer bien des attitudes.

 

Que pensez-vous des passages place Beauvau de Gérald Darmanin, puis de Bruno Retailleau ? N’ont-ils vraiment eu que peu d’effets dans la lutte contre les narco-trafiquants ?

À l’évidence… Enfermer les « plus dangereux trafiquants de France » dans des prisons type Vendin-le-Vieil, ok ! Mais lorsqu’un chef de gang est arrêté, son gang est-il forcément démantelé ? 

Non ! Et tout naturellement, son ou ses lieutenants prennent alors sa place et tout continue, avec ou sans son contrôle… 

Et dans l’hypothèse où l’arrestation d’un chef de gang, de ses lieutenants et des principaux membres d’un gang font disparaître celui-ci, le territoire qu’il contrôlait est forcément récupéré par un autre gang dans la foulée et ainsi de suite…

 Les sommes en jeux sont telles qu’elles ne peuvent qu’exciter les convoitises à l’infini… surtout auprès de populations auxquelles on a supprimé tout ascenseur social pour sortir de leurs conditions de lumpen prolétariat. 

Deux solutions miracles sont prônées par certains : s’en prendre aux consommateurs – si on fait cesser la demande, l’offre sera inutile – ou légaliser la consommation de stupéfiants pour faire cesser les trafics. 

 

Deux inepties : j’ai personnellement le plus profond mépris pour les consommateurs de stupéfiants, même si beaucoup, certes, peuvent être considérés comme des victimes de leur addiction, mais s’en prendre à eux, faute d’avoir réussi à venir à bout des criminels trafiquants de drogue apparaît comme d’une parfaite médiocrité, là encore.

Quant à les persécuter financièrement, pourquoi pas ! 

 

Pour remplir les caisses de l’État, on persécute bien les automobilistes qui dépassent de 1 km/heure la vitesse autorisée sur les routes…

 Et des députés ont récemment proposés de taxer les « logements équipés d'éléments de confort, comme une baignoire, une douche ou un chauffage ». 

La bouffonnerie n’a jamais de limite. 

Quant à la légalisation des drogues, outre que cela provoquera un formidable appel d’air à leur consommation, mais c’est un choix de vivre et plus encore de mourir comme un autre, pensez-vous que les trafiquants, privés du jour au lendemain de toute ressource, iront pointer à France travail dans l’espoir de décrocher un job d’esclave rémunéré au smig chez Uber ?

 Smig assujetti à l’impôt, évidemment !

 Que les trafiquants de drogue soient d’ignobles crapules, j’en suis le premier convaincu, mais pas qu’ils soient forcément les derniers des imbéciles comme le voudraient croire ceux les « légalisateurs de la drogue ». 

Dans une telle hypothèse, les trafiquants ainsi « mis au chômage » se reconvertiraient aussitôt dans d’autres lucratives activités : car-jacking, home-jackin, kidnapping avec demandes de rançons… 

Et vous, alors, vous avez des solutions ?

Oui.

Lesquelles ?

L’histoire nous en a donné une. Rapide et efficace. 

Il fut une époque où la piraterie en mer était telle qu’elle avait to-ta-le-ment interdit tous les trafics maritimes : plus aucun bateau français, anglais, espagnols, etc. ne pouvaient s’aventurer sur les mers. 

Il fut alors décidé que toute personne – homme, mais aussi femme ou… enfant – ayant été identifiés comme pirate ou complices de pirates serait condamnée à mort et exécuté. 

Il y a une scène au début d’un film de la série Pirates des caraïbes où l’on voit ainsi une file de personnes enchaînées, dont un enfant d’une dizaine d’année, monter à l’échafaud pour y être tous pendus haut et court. 

Ce n’était nullement de la fiction, mais la réalité des mesures prises à l’époque. Un an.

 Il a fallu un an seulement pour que toutes les mers redeviennent navigables… 

Et ce fut la fin de la piraterie.

Un dangereux récidiviste de l’omelette politique

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La chronique de Philippe Randa

Si cela n’a pas fait la Une ou même les gros titres des médias, ils sont tout de même bien peu à ne pas avoir relayé la terrible information de ce week-end : l’agression de Jordan Bardella, Président du Rassemblement national et possible candidat à l’élection présidentielle, venu dédicacer son nouveau livre à Moissac dans le Tarn-et-Garonne.

Une incontestable agression physique, certes, mais tout de même… à l’œuf ! Un œuf ! Pas de quoi battre une omelette, sauf pour certains, sans doute, à se battre les flancs de rire. Gras, le rire. 

On amuse la galerie comme on peut.

Et on indigne les auditeurs de Cnews aussi, puisque « l’affaire » fut motif à un débat de plateau sur fond d’une déclaration du porte-parole de LFI Thomas Portes – « Je ne suis pas pour gâcher la nourriture » – après avoir appris qu’un homme avait donc écrasé un œuf sur la tête de son adversaire (ennemi ?) politique… 

On s’en doute, la colère était de rigueur sur la chaîne de Vincent Bolloré devant cette remarque si indigne d’un élu, jugée non pas du niveau d’une douteuse « blague de comptoir », mais d’une gravitée extrême : le LFIste abohrré regrettait-il simplement qu’il se fut agi d’un œuf et non d’un boulet de canon ?

 Pour tous, la réponse comprise dans la question semblait ne pas faire de doute.

L’importance médiatique donnée à cette « affaire », présentée comme quasi-d’État est bien évidemment grotesque, alors même que d’autres sujets d’actualité auraient tout de même été plus conséquents.

 Elle est néanmoins révélatrice désormais de faire du « buzz », sans cesse et encore et encore, avec tout et n’importe quoi.

Car la simple remarque à faire sur cette agression – outre qu’elle n’est malheureusement qu’un des « risques du métier » de toute personnalité publique – est la facilité avec laquelle « l’agresseur » a pu s’approcher suffisamment près de sa cible pour lui écraser son œuf sur le crâne.

 Ce, au nez et à la barbe du ou des garde(s)-du-corps présent(s).

D’autant que l’agresseur n’en était pas à son coup d’essai, puisqu’Éric Zemmour avait déjà été sa victime lors de la dernière élection présidentielle.

 

Enfin, ouf ! heureusement ! le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a « très fermement » condamné les malheurs du président du RN. Le service minimum, en quelque sorte.

Quant au dangereux récidiviste de l’omelette politique, il va devoir répondre de « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité. »

On se doute qu’il écopera peut-être d’une prochaine condamnation à quelques centaines (dizaines ?) d’euros et/ou d’une éventuelle peine de prison avec sursis… s’il ne devait pas tout simplement tirer son épingle de l’arène judiciaire en étant jugé par un quelconque militant du Syndicat de la magistrature (SM) qui lui « infligera » un simple rappel à la loi…

Mais il aura eu, à nouveau, bis repetia ! son « quart d’heure de gloire médiatique »… et finalement permis à la France entière d’apprendre que le samedi 29 novembre, Jordan Bardella était venu à… où ça ?… Moissac… c’est où ?… dans le Tarn-et-Garonne… pour faire quoi ? dédicacer son livre… Ah bon ! Tiens donc !

Un livre au titre péremptoire : Ce que veulent les Français !

En tout cas, sans doute pas qu’on donne autant d’importance à un « exploit guerrier » si minable !

Lire aussi Le Nouveau Présent cliquez là

12:35 Publié dans Philippe Randa

lundi, 01 décembre 2025

Notre catalogue de fin d'année 2025 est en route : dès maintenant, passez vos commandes pour Noël

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LES CRÈCHES DE NOÊL TOUJOURS LA CIBLE DES GAUCHISTES DE " LA LIBRE PENSÉE " ......

 REVUE DE PRESSE !

Les crèches de Noël toujours la cible des gauchistes

En décembre 2023, Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières, décidait d’installer une crèche dans le hall des pas perdus de l’Hôtel de Ville. 

 

La fédération des Hauts-de-Seine de l’association Libre pensée lança une action en justice, estimant que cette action était contraire à la loi de 1905, contraire à la laïcité. 

Le 4 novembre 2025, le tribunal administratif de Cergy ordonnait l’annulation de la décision du maire.


Pour Manuel Aeschlimann, aucun culte n’est privilégié dans l’exercice du service public. 

« Au fond, le principe de laïcité n’interdit pas un maire de rappeler l’origine religieuse d’une fête ou d’une cérémonie… 

Ce n’est pas prosélyte de rappeler une vérité historique vieille de 2000 ans. Rappeler l’origine chrétienne de Noël ne viole en rien le principe de laïcité… N’oublions jamais qu’avant tout, Noël est une fête qui vient célébrer la naissance de Jésus-Christ ».

En décembre 2023, dans l’édito du journal municipal, Manuel Aeschlimann rappelait « les origines chrétiennes » de la fête de Noël. 

Une image de la Nativité montrait Marie, Joseph et les rois mages.

Nino Schillaci, LFI, et Pierre Ouzoulias, PCF, déposèrent une requête devant le tribunal administratif de Cergy, estimant que ce visuel contrevenait au principe de laïcité. 

Le 5 novembre 2024, le tribunal rejetait cette requête. 

Le 20 novembre 2025, la cour d’appel de Versailles confirmait ce jugement. Explication : les deux hommes n’avaient pas « intérêt à agir » sur la question. Le fond de l’affaire n’a donc pas été traité.


Les deux décisions de justice concernant le même problème vont dans deux sens différents et se contredisent.

À Béziers, comme tous les ans, plusieurs syndicats et associations, dont la Ligue des Droits de l’Homme, se mobilisent contre la crèche, déclarée illégale par une décision de justice, que le maire Robert Ménard a décidé d’ignorer.


La polémique autour des crèches de Noël revient chaque année. 

Les gauchistes anticléricaux s’attaquent à la fête de Noël, et interdisent toute représentation religieuse du christianisme, et seulement du christianisme.

Noël vient de natalis dies, « jour de naissance ». Selon l’Évangile de Matthieu, 2-1 : « Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode ».


Selon l’Évangile de Luc 2, 1-7 : « Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier, ce premier recensement eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie.

 Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville… Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée à la ville de David qui s’appelle Bethléem… pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte. 

Or, pendant qu’ils étaient là, le jour où elle devait accoucher arriva ; elle accoucha de son fils premier-né, l’emmaillota et le déposa dans une mangeoire ».


L’Évangile permet ainsi de dater la naissance du Christ entre -6 et -4 avant notre ère, puisque Hérode, roi de Judée, est mort en -4. Noël, fête chrétienne d’obligation, commémore le 25 décembre la naissance de l’Enfant Jésus.

 La Nativité fut déjà célébrée le 25 décembre 354 par le pape Libère.

 Fête très populaire du sol invictus, « le Soleil invaincu », reprise à l’ère chrétienne pour manifester le monde de Dieu fait homme.

Noël est la fête de la nativité du Christ. Rome fixera définitivement cette célébration au 25 décembre. 

On se soucia moins de l’exactitude de cette date que de sa coïncidence avec la célébration, depuis Aurélien, empereur romain de 270 à 275, de la fête du Solis Invicti, Soleil invaincu.

Les papes ont voulu recouvrir la célébration païenne du Soleil par celle de la naissance du Christ, « Lumière du monde », et « Soleil de justice ».


Dès le Ve siècle, Noël marque le début de l’année liturgique, reporté plus tard au premier dimanche de l’Avent, par adjonction de l’Avent au cycle de Noël. 

Trois messes ont très tôt constitué le rite.

 La première, habituellement célébrée le 24 à minuit, honore la génération éternelle du Fils. La deuxième honore son Incarnation. 

La troisième honore sa naissance dans le cœur des hommes.

Toutes les formes de l’art chrétien se sont mises au service de la sainte nuit où Dieu, « ne pouvant se faire connaître, a décidé de se faire naître », selon Paul Claudel, écrivain français (1868-1955).


La coutume de la crèche de Noël, expression de la dévotion médiévale, remonte à Saint François d’Assise, religieux catholique italien (1181-1226). 

La coutume de l’arbre de Noël remonte aux « mystères » du Moyen Âge, où le sapin représentait l’arbre de vie et figurait l’arbre de paradis.

 La légende du Père Noël, dispensateur de cadeaux, a sa source en Angleterre, à la fin du XVIIe siècle. 

La bûche de Noël, une ancienne coutume, invitait à brûler une bûche particulièrement importante lors de la veillée de Noël et à en partager les bienfaits.

À Noël, les chrétiens célèbrent une Bonne Nouvelle : Dieu s’est fait homme et il a partagé en tout la condition humaine. Les croyants ne fêtent pas seulement la naissance de Jésus. Cette fête célèbre le mystère de l’Incarnation. Les chrétiens fêtent Dieu qui se donne à tous les hommes. Ils croient que Dieu s’incarne en l’homme, qu’il prend cette condition d’homme par amour pour lui.


Jésus est un prophète qui parle au nom de Dieu, il est la Parole de Dieu qui s’est faite homme, ou le Verbe qui s’est fait chair. Le Verbe, en grec, le Logos.


Dans le prologue de Saint Jean, « le Verbe est ce que Dieu dit, et cette Parole vient prendre vie humaine, en Jésus.

 Le Verbe était actif dès la création de l’homme, comme le souffle de Dieu était présent aussi. Jésus est la lumière du monde ».


Dans la foi chrétienne, à Noël, Dieu dit qu’il aime tant le monde qu’il vient se faire proche de chaque homme.

 Il respecte sa liberté individuelle, il ne s’impose pas, il propose à chaque homme de partager sa condition, et de traverser avec lui les étapes de sa vie. Il éclaire l’homme en lui indiquant le chemin à suivre, celui de l’Amour.

La fête de Noël inscrit les chrétiens dans une longue tradition. 

Elle est la joie d’une victoire certaine et pourtant toujours à conquérir.

En 1223, François d’Assise crée une pièce de théâtre représentant la naissance de Jésus. 

La première crèche est donc une crèche vivante, jouée par les habitants du village de Greccio, en Italie. 

Elle permet aux chrétiens de mieux imaginer le contexte au sein duquel Jésus est né, et donc d’exprimer le sens de la Nativité et du mystère de l’Incarnation. L’idée se répand ensuite dans toute l’Italie et s’invite en Provence, grâce aux prédicateurs franciscains.


Au XVIe siècle, les jésuites introduisent des modèles réduits de la crèche dans les églises d’Europe de l’Est, notamment à Prague. 

Dans le cadre de la Contre-Réforme, ils s’en servent comme catéchèse. Les modèles vivants sont remplacés par des personnages en cire, en plâtre, en terre cuite, en bois, en mie de pain parfois. 

Alors, la coutume se popularise un peu partout en Europe.


La tradition des crèches domestiques s’installe en France pendant la Révolution.

 En effet, il est interdit de représenter des scènes religieuses en public, la messe de minuit est prohibée, l’installation des crèches dans les églises est proscrite. 

Les chrétiens font des crèches de Noël chez eux, à l’abri des regards.

 Depuis ce temps-là, les chrétiens qui le désirent ont gardé l’habitude d’installer la crèche de Noël au sein de leurs foyers. Et les révolutionnaires actuels empêchent les crèches publiques, avec la même hargne, la même agressivité, la même aigreur que leurs devanciers.

La crèche est habituellement installée pendant la période de l’Avent, c’est-à-dire dans les quatre semaines qui précèdent Noël. 

Elle invite petits et grands à préparer Noël.

 Du latin advenus qui signifie avènement, l’Avent représente la période d’attente de l’avènement de Jésus-Christ.


Le temps de l’Avent est ponctué par quatre dimanches, occasions de ritualiser l’attente.

 La couronne de l’Avent de forme ronde et composée de branches de sapin est ornementée de quatre bougies de couleur rouge, reprenant la symbolique du feu et du soleil. 

Ces quatre bougies représentent les quatre saisons, ou les quatre points cardinaux, ce qui rappelle le cycle de la vie. Pour les chrétiens, elles représentent les quatre étapes du salut du monde.

Le premier dimanche symbolise le pardon accordé à Adam et Ève.

 On allume une bougie. 

Le deuxième dimanche symbolise la foi d’Abraham et des patriarches d’avoir cru en Dieu et en la Terre promise.

 

 On allume deux bougies. Le troisième dimanche symbolise la joie de David dont la lignée ne s’éteindra pas et donc le témoignage de l’Alliance avec Dieu.

 On allume trois bougies. 

Le quatrième dimanche symbolise l’enseignement des prophètes, qui annonce l’avènement d’un règne empreint de justice et de paix.

 On allume quatre bougies. 

Plus on approche de Noël, plus la lumière devient intense.
De nos jours, les illuminations de Noël font partie intégrante de la culture. 

On les trouve partout, dans les maisons, dans les jardins, dans les rues. Les lumières éclairent les jours sombres de cette période précédant le solstice d’hiver et annonçant le retour progressif du soleil.


Tout en haut du sapin, on accroche traditionnellement une étoile. Pour les chrétiens, elle rappelle l’étoile de Bethléem qui, selon Saint Matthieu, a guidé les rois mages vers le lieu où est né l’enfant Jésus. 

Tout cela fait partie d’une tradition millénaire française et ne cause aucun problème, aucun malheur, aucune calamité, aucune épreuve. Tout se passe dans le calme et la dignité.

Le Christ met fin à la magie des initiés. 

Les rois mages suivent l’Étoile et viennent adorer le Fils de Dieu. 

Le Christ met fin aux religions anciennes, ouvre l’ère de la liberté et de la connaissance humaine

. Le christianisme ouvre l’ère de la Science parce qu’il départit l’Être de Dieu et l’Être du monde. 

L’humain n’a plus peur de la connaissance, puisque le mystère est extrait de l’existence. Si l’on respecte le dualisme de l’Être, la magie est abolie.


Le christianisme met fin aux sacrifices humains auxquels procédaient les anciennes religions. Il inverse le mécanisme du sacrifice antique. 

Après le sacrifice du Fils, la violence est éteinte par la condamnation des coupables, et non plus de victimes innocentes.

 Aujourd’hui, l’abandon du sacrificiel chrétien produit un retour au sacrifice d’innocents. Telle est la « crise sacrificielle » du monde moderne.
 

Le Christ verse son sang pour la Rédemption des péchés de l’humanité. Il substitue l’Amour entre les humains aux anathèmes du monde antique. 

Les personnes sont réunies par la Croix dans la paix. 

La paix chrétienne est offerte par le Christ en Croix. 

L’enseignement du Christ unit l’Orient et l’Occident, le cœur et la raison, les prophètes et les philosophes, dans une synthèse universelle novatrice.

Les ésotéristes des anciens cultes ne veulent pas de la paix chrétienne. Le monde ancien accueille mal le christianisme parce que le Christ abolit les anciens cultes. 

C’est un scandale pour les initiés qui perpétuent les pratiques archaïques.


Par son caractère universel et exotérique, le christianisme met fin à la justification du but impérialiste de soumettre toutes les nations du monde. Il refuse le cosmopolitisme qui supprime les nations.

Et il met fin au culte du veau d’or, au culte de Mammon, au culte de l’Argent.


Pour les initiés actuels, le christianisme constitue une entrave aux excès du nationalisme mondialiste, à la tendance impérialiste du mondialisme.

En 496, par le baptême et le sacre de Clovis, la France devient officiellement Terre chrétienne et Fille aînée de l’Église. Elle le restera pendant presque treize siècles.

 En 1789, la Révolution abat le christianisme et toutes les traditions qui lui sont rattachées.

 En 2025, le christianisme est en état de mort avancée, pour de multiples raisons.


Mais les initiés, les gauchistes, les anticléricaux de tous bords s’obstinent et s’excitent sans répit, lâchement et sordidement contre l’épave chrétienne fumante. 

Les crèches de Noël bannies et censurées, les vacances de Noël appelées vacances d’hiver, les vacances de Pâques appelées vacances de printemps, les calendriers dépouillés de leurs saints, l’interdiction d’organiser des fêtes historiques, l’histoire commençant en 1789, la suppression du vocabulaire chrétien, l’élimination des traditions constituent les signes visibles et tangibles d’un anticléricalisme primaire et féroce.

Mais ces indices concrets et ces symptômes clairs cachent les véritables raisons ésotériques de la haine viscérale qu’éprouvent les initiés et les gauchistes à l’encontre du christianisme :
des raisons occultes, le retour à la magie,
des raisons morbides, le retour au sacrificiel,
des raisons métaphysiques, le monisme de l’Être,
des raisons religieuses, la haine de l’ordre naturel,
des raisons intérieures, l’exécration de la vie et de la paix,
des raisons politiques, la volonté de domination du monde sans partage,
des raisons commerciales et financières, l’affirmation de Mammon.
 

En un mot, la ré-volution, c’est-à-dire le retour aux cultes cosmiques. L’accaparement de toutes les richesses humaines et matérielles de la terre, et la mise en esclavage de l’humanité.

Un fil directeur unit les hérésies et la philosophie gnostico-moderne, les hérésies et le politique. 

Depuis 1789, la franc-maçonnerie et la Finance apatride dirigent la France, imposent la philosophie moderne, la gnose naturaliste, contre la tradition chrétienne, tradition de l’Occident, et combattent la civilisation chrétienne.

 Elles touchent au but.

 

Par Jean Saunier

P. S. Un texte qui relate des faits et qui n’engage personne. 

Des faits que l’on peut partager ou non. Aucune propagande.

 Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. 

En tout cas, la tradition mise en cause est totalement innocente.



ET AUSSI


La chasseuse de crèches LDH Sophie Mazas aurait-elle traité le préfet Lauch de raciste ?

  

On en apprend de belles en lisant Le Canard Enchaîné. 

Notre grande amie Sophie Mazas, qui figure dans le Top 20 des meilleurs mouchards, ceux qui ont déjà déposé plainte contre Riposte Laïque, y est mentionnée.

 

Qu’a encore fait la présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de l’Hérault qui, tous les ans, fait fortune comme avocate en déposant plainte contre le maire de Béziers, Robert Ménard, à cause de sa crèche de Noël dans la mairie, au nom bien sûr de la défense de la laïcité version LDH : à bas la calotte, mais pas touche à l’islam, comme tous les lèche-babouches islamo-collabos !

Sur cette vidéo, au milieu de 50 crasseux venus protester contre la crèche, devant l’Hôtel de Ville, on voit la belle Sophie, en pleine forme, qui qualifie le maire Robert Ménard de « délinquant », rien de moins.

On apprend donc que la belle Sophie aurait provoqué la colère du préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, qu’elle a carrément suspecté de racisme, rien de moins. 

La phrase précise attribuée à la Mazas est celle-ci : « C’est parce qu’il est noir que mon client n’a pu obtenir de rendez-vous ? ». 

On reconnaît l’obsession de la race qui, aujourd’hui, est le marqueur d’une gauche qui se dit antiraciste, et qui nie même la réalité des races.

Furieux, le préfet Lauch a menacé la dame Mazas des foudres de la justice, mais celle-ci s’est abritée derrière les lois qui affirment que lors d’une plaidoirie, un avocat a le droit de dire tout ce qu’il veut, sous le contrôle bien sûr du président de la Cour.

 

Dans les faits, le préfet voulait ne plus renouveler de titre de séjour pour un Camerounais, et bien évidemment, au nom des Droits de l’Homme, la LDH avait décidé que cet Africain devait rester en France.

Devinez qui a eu le dernier mot ?

Par Paul Le Poulpe 


Source et Publication : https://ripostelaique.com/


ET AUSSI



[POINT DE VUE] 

 

 

Avrechy (Oise) : le curé annule la crèche et la messe de l’Avent !

 

 

 
Le père Plateaux craint d'être instrumentalisé.
Capture d'écran YouTube
Capture d'écran YouTube

Le petit village d’Avrechy, dans l’Oise, est l’un de ces havres de paix de la France périphérique. 1150 habitants, une petite église qui ne s’anime guère qu’aux fêtes carillonnées… et une équipe municipale resserrée, qui trouve pourtant le moyen de s’écharper à l’approche des municipales. 

 

Jean-Charles Lefèvre, organisateur des festivités de Noël au nom de la mairie, est l’ancien premier adjoint de la maire Astrid Lequen. 

 
L’an dernier, il avait organisé un goûter, installé une crèche et un sapin, à la faveur de la « messe de l’Avent » du 20 décembre, une tradition non inscrite dans les missels mais à laquelle le curé, le P. 

Jean-Frédéric Plateaux, avait consenti de bonne grâce.

 

 Seulement, désormais, M. Lefèvre a rejoint l’opposition, et le père Plateaux craint d’être instrumentalisé. 

Alors ? il a été clair : il n’y aura pas de crèche cette année, ni de messe de l’Avent, nous apprend Le Parisien.

« Si on ne peut plus être élu et chrétien, c’est dommage »

 

Jean-Charles Lefèvre ne comprend pas. 

Cela fait quatre ans qu’il se démène pour redonner vie à la petite paroisse : « Si on ne peut plus être élu et chrétien, c’est dommage », regrette-t-il. 

Il se défend de toute volonté de récupération - une récupération à laquelle on ne pourrait d’ailleurs pas donner de couleur politique, puisque l’actuelle maire comme son ancien premier adjoint sont sans étiquette.

 Mais le curé ne semble pas vouloir en démordre : « La vie communale, c’est une chose, la vie paroissiale, c’en est une autre. »

  Il semble ainsi accuser, sans le dire, M. Lefèvre d’utiliser l’organisation des festivités de Noël du village à son profit.

 

Et puis, il y a cette histoire de messe en semaine qui chiffonne le curé d’Avrechy, car « ça n’existe pas ailleurs, la messe de l’Avent », dit le père Plateaux.

 Et puis, il n’est « plus coutume d’organiser des messes en semaine ». Alors, si ce n’est plus la coutume…

Jean-Charles Lefèvre a écrit à l’évêque du lieu, Mgr Benoît-Gonnin, pour lui demander d’accorder aux habitants d’Avrechy cette messe qui leur permettait de se retrouver à l’approche de Noël. La mairie n’a pas souhaité commenter…

« La foi n’a rien à voir avec mon engagement au sein de la municipalité »

Il y a deux volets dans cette histoire de Clochemerle picard. 

D’abord, dans de petits villages comme celui-ci, l’église reste l’un des derniers lieux de sociabilité, et la mémoire des grandes fêtes n’a pas disparu. 

Cela, c’est objectivement une excellente nouvelle. 

Ensuite, d’un autre côté, même si nous ne connaissons pas les tenants et les aboutissants de la décision du curé, on peut tout de même se désoler de son refus d’autoriser la mairie à organiser un goûter de Noël, une messe de l’Avent et à mettre en place une crèche. 

 

On sait que la crise des vocations est cruelle et que les curés ont souvent une bonne douzaine de clochers à desservir : pourquoi s’opposeraient-ils à ce que les membres d'une municipalité républicaine, pour une fois, aillent dans le sens des célébrations catholiques ? 

Alors comme ça, dans les églises de campagne, Jacqueline de la chorale, celle qui chante « Signes par milliers » tous les dimanches, aurait le droit de se croire chez elle, mais un adjoint au maire serait prié de rester à sa place ?

Franchement, c’est à n’y rien comprendre. 

Puisque la mairie n’a pas apporté sa version, reprenons les mots de Jean-Charles Lefèvre à nos confrères du Parisien : « La foi fait aussi partie de ma vie et ça me regarde moi mais ça n’a rien à voir avec mon engagement au sein de la municipalité. 

 

Ce sont deux choses différentes. » 

 Deux choses différentes, en effet, la foi et la politique. 

Pourquoi le curé d’Avrechy refuse-t-il de le comprendre ? 

L’argument de la messe en semaine en paraîtrait presque une manière de tirer au flanc…

 

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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV     https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue