dimanche 5 octobre 2025

AVEC LES ÉCOLOS , C' EST TOUT UN PEUPLE QUI SE COUPE DE SES RACINES .....

 

Bouvron efface son passé : quand l’histoire est sacrifiée sur l’autel du présentisme

À Bouvron, petite commune de Loire-Atlantique, la mémoire de la Révolution et des prêtres réfractaires vient d’être balayée d’un revers de main. 

Comme le rapporte le site Souvenir chouan de Bretagne, la municipalité écologiste en place depuis 2020 a choisi de débaptiser la place centrale qui portait le nom de l’abbé Nicolas Corbillé, martyr de la foi exécuté en 1794, pour lui substituer celui de Simone Rigal, sage-femme ayant exercé à Bouvron durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Un prêtre réfractaire effacé de la mémoire publique

L’abbé Corbillé, vicaire du recteur François Delamarre (lui-même noyé en Loire en 1793 par les colonnes républicaines), fut l’un des nombreux prêtres à refuser la Constitution civile du clergé.

 Fidèle à Rome, il poursuivit clandestinement son ministère jusqu’à son arrestation. 

Exécuté en avril 1794, il demeure un symbole de la fidélité et du martyre des prêtres bretons.

 Son souvenir avait été honoré par la commune à travers une place qui portait son nom.

Mais pour l’actuelle municipalité, il s’agit d’une mémoire encombrante. 

Après un questionnaire organisé au printemps 2025, la majorité du conseil municipal a tranché : le nom de la sage-femme Simone Rigal (1911-1999) s’imposera désormais.

 Sur 377 votes, 341 ont opté pour ce choix, largement guidé et encadré par la mairie.

 

Patrimoine détruit, histoire occultée

Comme le souligne le Souvenir chouan de Bretagne, cette décision s’accompagne d’une autre perte symbolique et matérielle : la disparition, lors des travaux de réaménagement, du logis du XVe siècle de Pierre Raboceau, secrétaire des ducs de Bretagne Pierre II et François II. 

Malgré l’imminence d’une intervention de la DRAC, l’édifice a été rasé, emportant avec lui des éléments uniques du patrimoine breton, dont une cheminée armoriée.

 

À ces effacements s’ajoute une politique d’urbanisme qui banalise le centre historique en un simple « espace ludique », sans autre mémoire visible que quelques pierres rescapées.

Qu’une sage-femme courageuse soit honorée ne choque évidemment personne. 

Mais pourquoi cela doit-il se faire au prix de l’effacement d’un martyr de la Révolution et de la destruction de traces historiques précieuses ? 

La symbolique est forte : effacer les prêtres, les chouans, les témoins d’une histoire chrétienne et bretonne, au profit d’une mémoire plus consensuelle, plus compatible avec les codes idéologiques contemporains.

La mairie, en prétendant « moderniser » le centre-bourg, illustre ce présentisme qui ronge la mémoire française : gommer les pages sombres ou gênantes de l’histoire pour ne garder que ce qui cadre avec l’air du temps.

« Pauvre Bouvron privé d’une si riche Histoire par une municipalité inculte ! », conclut amèrement le Souvenir chouan de Bretagne

La formule claque comme un avertissement : une commune qui renonce à sa mémoire s’appauvrit, se déracine, et finit par perdre ce qui fait son âme.

Au-delà de Bouvron, c’est toute une tendance en Occident qui se dessine : débaptiser, détruire, aseptiser, au nom d’une paix sociale factice.

 Mais un peuple qui se coupe de ses racines finit toujours par se faner.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. 

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