vendredi 17 octobre 2025

QUAND UNE EXTRÊME-DROITE IMAGINAIRE DEVIENS LA CIBLE DE L' EXTRÊME-GAUCHE !

 

Banquet du Canon Français au Château des Pères à Piré (35) : Le groupe Legendre tremble face à une extrême gauche fantôme mais épaulée médiatiquement

Une fois encore, la Bretagne assiste à un spectacle désormais bien rodé : une poignée de militants d’extrême gauche, anonymes, bruyants mais ultra-minoritaires, lancent une pétition, inventent une polémique, agitent des accusations de “fascisme”, bénéficient de réels coups de pouce médiatique – et des entrepreneurs cèdent aussitôt, sans résistance, par peur du qu’en-dira-t-on.

Cette fois, la scène se joue autour du Château des Pères, propriété du groupe Legendre, à Piré-Chancé, où devait se tenir début novembre un banquet organisé par Le Canon Français.

 

Une polémique née d’un ragot

L’événement, prévu les 7, 8 et 9 novembre, n’avait rien de politique à l’origine : un grand banquet festif, convivial, célébrant le terroir, la gastronomie, le vin, les chants et la bonne chère — bref, l’art de vivre français.

Mais depuis une dizaine de jours, un petit groupe d’activistes a lancé une pétition anonyme accusant l’entreprise organisatrice, le Canon Français, d’être “proche de l’extrême droite” et d’avoir “des liens avec Pierre-Édouard Stérin”, entrepreneur catholique et mécène conservateur.

Rien de neuf : comme toujours, les mêmes mots-clés – “fascisme”, “racisme”, “chant à la gloire de Bardella”, “saluts nazis” – ont été recyclés pour susciter l’indignation médiatique.

Aucun fait avéré, aucun témoignage concret, simplement des rumeurs et des suppositions

Et pourtant, ces accusations, reprises mécaniquement par Ouest-France et d’autres médias, ont suffi à transformer une soirée conviviale en affaire d’État.

 

Le groupe Legendre : la peur au ventre

Pris dans la tourmente, Jean-Paul Legendre, président du groupe éponyme prioriétaire des lieux, a aussitôt tenté de se défausser : « On ne fait que louer une salle, pendant trois jours, pour 10.700 euros hors taxes. 

On se retrouve mêlés à cette histoire, on n’a aucune relation avec Monsieur Stérin et le RN. 

On tombe des nues. », a-t-il expliqué, avant de demander un arrêté préfectoral pour interdire lui-même la manifestation.

En clair : plutôt que d’assumer un simple contrat de location d’une salle privée et d’envoyer les gauchistes paître ailleurs, le groupe Legendre préfère se cacher derrière la préfecture, pour ne pas avoir à affronter les menaces de quelques militants excités. 

Curieux esprit d’entreprendre que celui de réclamer l’intervention de l’Etat. Une attitude qui en dit long sur le climat français actuel : la peur des étiquettes a remplacé le courage économique et civique.

 

À aucun moment, le groupe n’a pris la peine de vérifier la véracité des accusations ou de rappeler une évidence : Le Canon Français n’est ni un parti politique ni une officine militante, mais une société d’événementiel. 

Ses organisateurs, Pierre-Alexandre de Boisse et Géraud de La Tour, revendiquent simplement le droit de célébrer le terroir et la convivialité enracinée.

 

Une “extrême droite” imaginaire, mais bien utile

Les signataires de la pétition, eux, ne s’en cachent pas : ils se réclament d’une mouvance intitulée Campagnes en résistance, se définissent comme “antifascistes” et “anti-racistes”, et annoncent des contre-manifestations festives avec “fest-deiz et contre-banquet solidaire”.


Leur objectif n’est pas de débattre, mais d’empêcher physiquement un événement culturel privé.

Leur texte est truffé d’accusations grotesques :

– “saluts nazis observés lors d’autres banquets”,
– “chant à la gloire de Bardella”,
– “projet Périclès pour faire main basse sur la France”,
– “plan fasciste pour 2030”…

 

Rien ne repose sur le moindre élément tangible. 

Tout est rumeur, extrapolation, fantasme

Mais dans un climat de délation permanente, cela suffit désormais à faire plier des entreprises censées incarner la solidité économique bretonne.

 

Quand la Bretagne se couche

Le Château des Pères, lieu habituellement consacré aux mariages, séminaires ou expositions, devient malgré lui un symbole. 

Non pas de la montée d’une hypothétique “extrême droite bretonne”, mais bien de la lâcheté et de la capitulation du monde entrepreneurial face à la pression idéologique.

À la première menace de pétition, les dirigeants de Legendre, pourtant solides bâtisseurs, se sont réfugiés derrière l’État, quémandant une décision préfectorale pour se “protéger”. 

Une lâcheté typiquement contemporaine : celle d’une bourgeoisie qui préfère céder que résister, quitte à sacrifier la liberté de réunion, la présomption d’innocence et l’honneur.

Le message envoyé est désastreux : il suffira désormais d’une poignée de signatures anonymes pour faire annuler n’importe quel événement, n’importe quelle fête, n’importe quelle initiative jugée “suspecte”. 

Et dans ce système, la peur fait loi.

La presse locale en relais docile

Quant à la presse régionale, elle n’a pas joué son rôle de contrepoids.

Au lieu de vérifier les faits, Ouest-France et France Info Armorique ont parlé de “polémique” — mot magique qui permet d’exister sans preuve, de créer du bruit à partir de rien. 

 

Pas un journaliste n’a relevé l’évidence : aucun incident n’a jamais été signalé lors des précédents banquets du Canon Français, à Rennes, Lyon, ou Bordeaux.

 Aucun lien politique, aucune infraction, aucun propos haineux.

Mais la simple étiquette “extrême droite” suffit à enclencher la mécanique : accusation → reprise médiatique → indignation publique → capitulation privée → victoire des minorités hystériques.

Ce petit épisode illustre à la perfection la fragilité du climat intellectuel français : on n’a plus besoin de preuve, il suffit d’un soupçon pour condamner.

Le simple fait de promouvoir la culture française, la gastronomie, ou la convivialité devient suspect. 

Et les entreprises, au lieu de défendre le droit à la neutralité, préfèrent se flageller publiquement pour éviter d’être accusées de “collusion idéologique”.

Le Canon Français, de son côté, maintient son intention d’organiser ses banquets, dans la légalité et la convivialité. 

Comme le rappelait son fondateur : « Qui est extrémiste dans l’histoire ? Ceux qui festoient ou ceux qui veulent interdire ? »

Une question qui vaut bien au-delà de Piré-Chancé.

 Car derrière cette affaire, c’est un principe fondamental qui vacille : celui de la liberté d’association et de réunion, que la lâcheté d’un grand groupe vient, une fois de plus, de sacrifier sur l’autel du conformisme médiatique.

Illustration : DR

[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire