TRIBUNE LIBRE !
Sarkozy menacé par des taulards musulmans parce qu’il serait juif…

On apprend que des détenus se sont vantés d’avoir fait du bruit toute la nuit pour empêcher Sarkozy de dormir.
D’autres l’ont bruyamment menacé de mort. Pourquoi tant de haine ?
Parce qu’il a trahi la France ?
Ils en sont ravis, grâce à lui, plus d’immigration qu’avant, hymne au métissage et fin de la double peine.
Parce que c’est un politicard ?
Mais les détenus de Fresnes ont ovationné le Garde des Sceaux Dupond-Moretti quand il a visité la prison.
Parce qu’il est de droite ?
Ils s’en foutent carrément, si c’était Villepin, ils l’auraient ovationné, parce qu’il soutient la Palestine.
Ils n’ont jamais sifflé Tapie, parce que c’était le président de Marseille, et surtout parce qu’il était immigrationniste.
Ils ovationneraient Mélenchon, parce qu’il est leur idiot utile pro-Palestinien.
Mais ils siffleraient Eric Zemmour, si les juges, à force de procès, arrivent à le mettre en prison, parce qu’il est islamophobe, et surtout… Juif !
En fait, les détenus musulmans veulent pourrir la vie de Sarkozy d’abord parce qu’il serait Juif, tout simplement, pour eux.
https://www.youtube.com/watch?v=gmWv8kLylaQ
Source: https://pierrecassen.ripostelaique.com/2025/10/24/
ET AUSSI
Le Comte de Monte-Sarko
Nicolas Sarkozy et le « moment Sainte-Hélène »
Nicolas Sarkozy à la Santé ou la naissance d’un mythe politique moderne
Mardi 21 octobre, Nicolas Sarkozy a été incarcéré à la prison de la Santé.
Cette sanction inédite pour un ancien président de la République rappelle, à bien des égards, l’exil à Sainte-Hélène de Napoléon, et laisse à penser qu’à travers cet événement, Nicolas Sarkozy devient un mythe politique moderne.
Jusqu’à présent, Nicolas Sarkozy était, aux yeux des Français, un ancien chef de l’État médiatique aux multiples procès qui, néanmoins, avait toujours suscité passion, rejet, admiration ou haine.
Qu’on apprécie ou non le personnage, force est de constater que l’épreuve qu’il traverse, après avoir connu les sommets victorieux et les défaites cuisantes, lui confère une dimension tragique et littéraire, dans la grande tradition française.
Personnalité unique, sanction extraordinaire
Le mythe moderne, en 2025, ne se construit plus dans le sacré, mais dans le spectacle médiatique.
La chute d’un homme d’État questionne aussi la justice, la morale, le pouvoir et, in fine, la fatalité du destin. Nicolas Sarkozy ne laisse personne indifférent.
Son incarcération est d’une force symbolique rare.
Le contraste avec son passé, souvent victorieux, saisissant.
L’institution judiciaire eût été sûrement mieux avisée, et comprise par les citoyens, d’attendre l’appel et la cassation avant de le placer en prison…
L’enfermer préventivement, comme si un ancien président de 70 ans pouvait être un danger public semble disproportionné.
Il demeure un symbole de l’État qui rejoint la liste des dirigeants (légitimes ou non) français qui ont connu une telle situation : Louis XVI, Napoléon et le maréchal Pétain.
Ce qui arrive à Nicolas Sarkozy est une sanction extraordinaire.
Napoléon à Sainte-Hélène, miroir de Nicolas Sarkozy en prison
La comparaison avec l’épopée napoléonienne prend, ici, tout son sens. Napoléon connut deux exils.
Le premier, sur l’île d’Elbe, fut celui de l’attente, de la dépression, de l’ennui et de la peur d’être assassiné.
Il s’en évada pour l’aventure des « Cent-Jours ».
Le second exil, sur l’île de Sainte-Hélène, fut le dernier : six années d’isolement à raconter sa vie, à méditer sur son œuvre et à écrire sa légende pour les générations futures.
A lire aussi : Les juges feront-ils de Sarko un héros?
N’eût-il pas connu ces épreuves, jamais il n’aurait bâti cette image de prophète qui marquerait la postérité.
Fils de la Révolution de 1789, Corse de cœur, prodige révélé lors du siège de Toulon en 1793, général victorieux de l’armée d’Italie, Premier Consul qui sut reconstruire la France, puis Empereur vaincu par l’Europe entière, Napoléon connut une chute si retentissante qu’elle continue de hanter les imaginaires.
Comme il l’écrivait à Joséphine en avril 1814 : « Ma chute est grande, mais au moins elle est utile. Je vais, dans ma retraite, substituer la plume à l’épée.
L’histoire de mon règne sera curieuse ; on ne m’a vu que de profil, je me montrerai tout entier.
Que de choses n’ai-je pas à faire connaître ! »
Nicolas Sarkozy et le « moment Sainte-Hélène »
Nicolas Sarkozy vit, à sa manière, un « moment Sainte-Hélène » qui, toutes proportions gardées, rappelle Napoléon Bonaparte.
Si l’on pousse la comparaison, l’épisode de l’île d’Elbe correspond à son retrait après la défaite présidentielle de 2012 avant la tentative de reconquête.
Son Waterloo, c’est la grande défaite aux primaires de la droite en 2016 et la fin de sa carrière politique.
Aujourd’hui, c’est Sainte-Hélène.
Le temps de l’enfermement, de la solitude et de la naissance d’un symbole pour une partie du peuple de droite dont il fut le héros.
Il ne s’agit évidemment pas de confondre les deux hommes.
Napoléon demeure un mythe universel, dont l’écho résonnera encore dans des millénaires.
Mais, il y a chez Nicolas Sarkozy comme chez l’Empereur, cette même envie et volonté de transformer son destin en légende historico-politique.
Napoléon ne devient Napoléon qu’à travers l’infortune de Sainte-Hélène et c’est cette prison à ciel ouvert qui couronne son épopée.
De même, Nicolas Sarkozy, par l’épreuve de la détention, tend à devenir un personnage romanesque car enchaîné.
Un mythe politique consacré par la postérité ?
Ce que les juges ignorent et ce que ses détracteurs ne perçoivent pas, c’est que les martyrs, réels ou fictifs, triomphent souvent avec le recul du temps.
Le Comte de Monte-Cristo, Edmond Dantès, triomphe par la justice de sa vengeance ; Napoléon, par la victoire morale et historique que lui a accordée la postérité.
Lorsque les passions se seront apaisées, on réalisera probablement que Nicolas Sarkozy fut surtout condamné pour l’exemple et pour expier ses affrontements passés avec des juges qui n’ont rien oublié.
L’opinion publique, elle, retiendra l’image d’un président derrière les barreaux et, au-delà de sa personne, le fait que la France et l’État sont atteints.
S’il semble inévitable que cet épisode trouble le rapport des Français à l’institution judiciaire, il consacre Nicolas Sarkozy comme un mythe politique moderne qui laissera des traces.
À travers lui, la France contemple sa propre histoire.
Source et Publication : https://www.causeur.fr/

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