REVUE DE PRESSE !
Quand les Français découvrent qu’ils paient des APL… aux étudiants étrangers

C’est ce que l’on appelle une découverte fortuite.
Il aura fallu la publication du projet de budget 2026 pour que beaucoup de Français apprennent une vérité qu’ils ignoraient : loin d’être réservées aux contribuables, les aides personnelles au logement (APL) sont également versées aux étudiants étrangers.
Une mesure sur laquelle le gouvernement Lecornu II souhaiterait revenir.
L’article 67 de son projet de loi de finances prévoit ainsi de restreindre ces aides, bloquer leur augmentation et les retirer aux étudiants extra-communautaires (hors Union européenne) non boursiers.
Pas moins de 300.000 personnes seraient concernées. « TERRIBLE. Dans le budget que Lecornu compte défendre, on trouve la suppression des APL pour les étudiants étrangers extra-européens ! Une mesure raciste », s’est offusqué le député LFI Thomas Portes.
Un emballement pour la galerie, car rien ne dit que cette mesure, qui peut paraître comme un petit clin d'œil du gouvernement à la droite, ne sera pas évacuée dans la discussion budgétaire qui démarre dans les prochains jours, voire ne sera pas censurée, si elle va au bout du processus parlementaire, par le Conseil constitutionnel, particulièrement vigilant sur l'égalité devant la loi, surtout lorsqu'elle concerne les étrangers...
TERRIBLE. Dans le budget que Lecornu compte défendre on trouve la suppression des APL pour les étudiants étrangers extra-européens !
Cela signifie une perte de 100 à 150€ pour 300 000 étudiants qui pour la très grande majorité sont déjà dans une situation de précarité.
Une… pic.twitter.com/jjLfmNDObs
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) October 14, 2025
Mais beaucoup ne partagent pas cet alarmisme et s’indignent moins de la suppression de cette aide que de son existence.
« Les Français apprennent ainsi que les étudiants étrangers bénéficiaient des APL, a ainsi réagi Sarah Knafo.
Il faut soulever tous les capots. »
De très nombreux autres Français sont sur la même longueur d’onde : « Les étudiants étrangers ont des APL ? », « Comment peut-on décemment penser que les APL et les aides étudiantes pour les étrangers doivent être financées par le contribuable français ? », « On devrait combler la dette et continuer à payer pour loger les étudiants étrangers en parallèle ? », « Nicolas, il en a marre de payer pour les autres ! »,…
Des aides à foison
Mais les APL ne sont que l’une des très nombreuses largesses octroyées aux étudiants étrangers.
C’est peu dire que ces derniers sont gâtés par l’État français, c'est-à-dire par le contribuable.
Notamment en matière de logement. « Pour vous aider à payer votre loyer, demandez une aide à la CAF », invitent ainsi nos institutions, sur un site officiel dédié.
Les aides au logement pour les étudiants étrangers concernent plusieurs types d’habitations.
Cela inclut les chambres en résidence universitaire, les colocations ou les appartements.
Si l’étudiant étranger en question convoite non pas un HLM mais un logement non conventionné, il pourra, selon sa situation familiale, bénéficier de l’allocation de logement sociale (ALS) ou de l’allocation de logement familiale (ALF).
Que demande le peuple ?
Résultat : un tiers des places dans les résidences CROUS est actuellement occupé par des étudiants étrangers.
️ « Un tiers des places dans les résidences CROUS est occupé par des étudiants étrangers. 60% des aides d'urgences attribuées par les CROUS sont accordées à des étrangers, qui ne représentent que 14% du total des étudiants. »@NPM_OID dans « La Matinale » @CNEWS
pic.twitter.com/LDjv7RmXmz
— Observatoire de l'immigration et de la démographie (@ObservatoireID) September 22, 2025
Toujours dans l’idée de venir en aide à des jeunes gens qu’on dit « dans des situations de précarité extrême », plusieurs bourses d’études leur sont proposées : les bourses gouvernementales financées par le ministère des Affaires étrangères et les ambassades de France à l’étranger, la bourse « Eiffel » pour les études niveau doctorat ou master, la bourse du programme Major pour les meilleurs bacheliers étrangers des lycées français de l’étranger, les bourses d’institutions d’enseignement supérieur, les bourses de recherche, les bourses masters Erasmus Mundus, les bourses du CROUS, etc.
« Le ministère français des Affaires étrangères attribue de nombreuses bourses aux étudiants étrangers, indique l’État, aux candidats.
Renseignez-vous directement auprès de l’Espace Campus France de votre pays pour connaître les programmes de bourses qui vous concernent.
» À noter qu’une « aide ponctuelle d'urgence » est également disponible, en cas de coup dur, et que les étudiants ayant le statut de réfugié ou bénéficiaires de la protection subsidiaire ou temporaire sont exonérés de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), dont le montant est de 105 euros.
C’est toujours ça de pris.
Côté santé, enfin, la générosité est également de mise.
Tout comme les Français, les étudiants étrangers ont accès à des consultations gratuites au service de santé étudiante des universités ainsi qu’aux bureaux d'aide psychologique universitaires.
Les étudiants non originaires d’un pays de l’Union européenne ont également la possibilité de s’affilier à la Sécurité sociale étudiante.
Le remboursement des actes médicaux et des consultations ira alors de 30 à 70 % du montant total.
Ils peuvent, enfin, se rendre dans les centres de santé où ils bénéficieront de « tarifs réduits, voire gratuits ».
La filière d’immigration numéro 1
Au vu de tous ces avantages, qui s’étonnera de l’attractivité de la France auprès des « étudiants » étrangers ?
Les études sont devenues, en 2022, le principal motif d’octroi des premiers titres de séjour dans notre pays, détrônant le droit d’asile.
Ces étrangers sont désormais plus de 400.000 sur le territoire, dont 53 % sont originaires du continent africain, du Maghreb ou du Moyen-Orient.
Précisions s’il s’agit là du résultat de la stratégie « Bienvenue en France », annoncée en grande pompe par Édouard Philippe, fin 2018.
« En accueillant les étudiants les plus brillants et les plus méritants, qu’ils viennent de Pékin ou de Kinshasa, qu’ils étudient l’intelligence artificielle ou la linguistique médiévale, nous serons nous-mêmes beaucoup plus forts », s’enthousiasmait le Premier ministre.
L’exécutif se fixait alors l’objectif de « 500.000 étudiants étrangers en 2027 ».
De ce point de vue, la décennie Macron aura été une belle réussite.
Source et Publication : https://www.bvoltaire.fr/
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