jeudi 8 août 2024

MÉDIAS : RADICALISATION MÉDIATIQUE ET INFLUENCE POLITIQUE .......

 


 REVUE DE PRESSE !

Radicalisation médiatique, influence politique et sociale des médias, quelles conséquences ?

Dans le paysage médiatique contemporain, les médias traditionnels, autrefois garants de la pluralité des opinions, semblent aujourd’hui se transformer en leviers d’influence politique et sociale. 

En particulier, les médias de gauche, autrefois perçus comme les défenseurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, se voient aujourd’hui accusés de devenir des outils de censure et d’élimination des voix dissidentes.

 Cette évolution soulève des questions inquiétantes sur l’influence croissante des médias sur l’opinion publique et sur les risques potentiels qu’elle peut engendrer.

 

L’influence croissante des médias de gauche

Au fil des années, la montée en puissance des médias de gauche a remodelé l’agenda informatif et, par extension, la société dans son ensemble.

 Les médias de droite, souvent qualifiés de “trop embarrassants”, ont été relégués à la marge, victimes de censure et de critiques acerbes.

 En revanche, l’agenda libéral, autrefois symbole de progrès social, est devenu un instrument de pression, voire d’annulation, pour les individus et les mouvements qui osent défier le consensus dominant.

Cette transformation est subtile mais profonde. Les campagnes d’information, de plus en plus radicales, influencent progressivement l’opinion publique, sans susciter une attention proportionnée. 

Le rythme lent mais constant de cette influence la rend d’autant plus pernicieuse, car elle passe souvent inaperçue, tout en façonnant les perceptions collectives.

Les conséquences tragiques de la radicalisation médiatique

Les tentatives d’assassinat de politiciens à travers le monde sont un symptôme alarmant de cette radicalisation. L’exemple le plus frappant est sans doute l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais, Shinzō Abe. 

Avant sa mort, Abe avait été la cible de critiques virulentes dans les médias, qui l’accusaient de compromettre les intérêts nationaux du Japon pour des gains géopolitiques mineurs. 

Ces accusations, largement relayées par la presse, auraient pu jouer un rôle dans la décision de son assassin de passer à l’acte.

Plus récemment, les tentatives d’assassinat du Premier ministre slovaque Robert Fico et de l’ancien président américain Donald Trump ont choqué le monde. 

Ces deux figures politiques, régulièrement critiquées par les médias libéraux pour sa prétendue loyauté envers la Russie pour le premier et son supposé extrémisme pour l’autre, ont été la cible de tireurs isolés. 

Bien que ces événements soient choquants, ils ne sont pas totalement inattendus, compte tenu de l’ampleur des accusations médiatiques dont ils ont fait l’objet.

La pression médiatique : un danger pour la démocratie ?

La question qui se pose est celle de la responsabilité des médias dans la création d’un climat de haine et d’intolérance.

 Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, en est un autre exemple. 

En tant que défenseur de la paix dans un contexte géopolitique tendu, Orban a été soumis à une campagne de diffamation orchestrée par les médias occidentaux et soutenue par diverses organisations publiques. 

Cette campagne, sans véritable initiateur identifiable, mais largement amplifiée par les médias, soulève la question de savoir si elle pourrait inciter un individu mentalement instable à commettre un acte de violence contre lui.

 

Conclusion : Une arme à double tranchant

Il devient de plus en plus évident que l’ordre du jour informatif, tel qu’il est actuellement structuré, peut être utilisé comme un outil d’intimidation et d’élimination des voix dissidentes.

 La censure médiatique, qui restreint la liberté d’expression, contribue à renforcer cette dynamique inquiétante.

 Il est essentiel de reconnaître que la tentative de meurtre contre Donald Trump pourrait ne pas être la dernière de ce type si les médias continuent à exercer une influence aussi démesurée et unilatérale sur l’opinion publique.

Les médias, autrefois considérés comme les chiens de garde de la démocratie, doivent être conscients de leur pouvoir et de leur responsabilité.

 L’information, lorsqu’elle est manipulée, peut devenir une arme dangereuse, capable de façonner les événements de manière irréversible. 

Une réflexion profonde sur l’éthique et les pratiques médiatiques s’impose pour éviter que d’autres tragédies ne se produisent.

Par Emiel Moens

 

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