mercredi 7 août 2024

LE VIVRE ENSEMBLE ET LE MYTHE DE LA DIVERSITÉ S' EFFONDRE ..... ( MATHIEU BOCK-CÔTÉ )

 JUSTE UN RAPPEL .........;

La petite ville britannique de Rotherham, dans le Yorkshire …


Par Pierre de Meuse.

Cet article rédigé par Pierre de Meuse a été publié par nos soins (alors dans lafautearousseau) il y a près de 10 ans, précisément le 13 février 2015. 

 

Nous le reprenons sans changement, dans le contexte britannique que l’on sait, différent sous certains aspects factuels, mais dans la continuité évidente de la même tragédie européenne.

 Anglaise, en l’occurrence mais tout aussi bien française, à peu de différences près.

 Nos analyses étaient justes et le demeurent. 

Le temps écoulé depuis n’a fait qu’aggraver les phénomènes décrits et expliqués par Pierre de Meuse. Les événements en cours en confirment les conclusions.

 La nouveauté – qui n’est pas mince – c’est, désormais, la révolte montante des peuples autochtones.  

 

 

La petite ville britannique de Rotherham, dans le Yorkshire, a été rendue tristement célèbre ces derniers temps par les affaires de viols et de proxénétisme sur des adolescentes, voire des petites filles de 11 ans. 

Les victimes de ces crimes font presque exclusivement partie de la classe ouvrière anglaise, conduites à la pauvreté par l’état de crise qui laisse sur le pavé des centaines de milliers de chômeurs sans espoir.

 Il n’appartient pas de décrire le degré d’abjection extrême dans lequel sont tombées de pauvres gamines, vendues comme du bétail et subissant des tortures indescriptibles.

 Ce qui mérite un  examen approfondi, cependant, c’est la durée pendant laquelle ces actes ont été commis et le nombre de viols pour lesquels des plaintes ont été déposées.

 Pour la seule commune de Rotherham, environ 1400 cas de prostitution avec violence sur des mineures ont été constatés,  s’échelonnant sur une période de 16 ans et jusqu’à aujourd’hui, où les crimes continuent.

 On pourrait se demander comment de telles atteintes à l’enfance ont été possibles pendant une telle durée sans que les services sociaux et la police intervinssent.

 Pourtant de nombreuses plaintes ont été déposées tout au long des années. 

Alors pourquoi a-t-il fallu attendre tant d’années pour poursuivre et punir les responsables ? 

La réponse est que les autorités de Rotherham étaient paralysées par les injonctions du politiquement correct.

  Police, municipalité et travailleurs sociaux étaient réticents à dénoncer ces crimes et plus encore de s’y atteler pour les empêcher.  

En effet, si les victimes étaient dans leur immense majorité anglaises de souche, les auteurs étaient dans la même proportion membres de la communauté d’origine pakistanaise, quoiqu’ayant très majoritairement la nationalité britannique

. Or, le dysfonctionnement interminable des services publics s’explique par trois vices substantiels, trois tares mortelles :

D’abord un mépris granitique des autorités pour les classes ouvrières blanches, considérées d’emblée comme  inintelligentes et incapables de discernement.

 Les « beaufs » locaux, présumés alcooliques et brutaux, ne devaient pas être « réveillés » parce que ces inculpations auraient pu encourager des attitudes « racistes » collectives de la communauté blanche. 

La même attitude existe dans d’autres villes du Sud-Yorkshire : Bradford, Oldham, Blackbun, entre autres. 

Surtout ne pas favoriser les violences raciales comme celles que l’Angleterre a connues en 2002. 

La police a tellement peur de se trouver à nouveau confrontée à de tels évènements qu’elle préfère fermer les yeux sur l’exploitation de l’enfance et des personnes vulnérables. 

Ensuite la crainte justifiée d’être lourdement sanctionné pour avoir désigné des personnes appartenant à une même communauté comme coupables, car si la vérité est considérée comme raciste, la vérité doit être punie. Plusieurs fonctionnaires de police ont été sanctionnés pour avoir attiré l’attention sur ces dérives. 

Les rapports remis aux services sociaux ont été détruits, les plaintes ont été systématiquement enterrées. 

Chose significative, une assistante sociale qui avait osé attirer l’attention de la presse sur les menaces de mort qui pesaient sur les victimes, a reçu à la fois un avertissement pour avoir mentionné l’origine ethnique des coupables, et l’ordre de suivre un stage de sensibilisation à la multiculturalité. 

Même le conseil municipal a émis une délibération intimant l’ordre de ne pas mentionner les noms des violeurs. 

Enfin, conséquence du vice précédent, les services publics ont obstinément refusé de voir combien ces comportements ignobles étaient considérés comme légitimes par des musulmans qui n’avaient que mépris (parfois justifié) pour l’éducation laxiste et abrutissante des enfants britanniques. 

Le juge Gerald Clifton déclare ainsi aux prévenus  en 2012 : « chacun de vous a traité [les victimes] comme si elles étaient sans valeur et indignes de respect […] parce qu’elles ne faisaient pas partie de votre communauté ethnique ou religieuse. »

 Parmi eux, un professeur de religion islamique qui n’était pas gêné de demander à l’une des victimes âgée de 15 ans de lui amener des amies plus jeunes. 

 Novopress mentionne même l’apostrophe lancée au juge par un des condamnés :« Vous, les Blancs, vous entraînez vos filles à boire et à faire du sexe. 

Quand elles nous arrivent, elles sont parfaitement entraînées. »

Tant que les peuples d’Europe continueront à être méprisés à la fois par leurs élites – qui les ont faits tels qu’ils sont – et par les allogènes que ces mêmes élites ont encouragés à se déverser sur nos nations, tant que ces peuples ne déchireront pas l’addition de la colonisation, et ne se débarrasseront pas du cancer de l’antiracisme, ils seront en danger d’avilissement et de disparition.    ■

Par  PIERRE DE MEUSE

 

ET AUSSI 

 

Angleterre : ci-gît le multiculturalisme


Angleterre : ci-gît le multiculturalisme
Manifestation à Londres, le 31 juillet 2024. Mike Ruane/Story Picture Agency//SIPA

Le Royaume Uni continue à être secoué par des émeutes anti-immigration qui ont éclaté dans de nombreuses villes.

 Une situation qui a fait resurgir un antagonisme communautariste longtemps mis sous le tapis par les gouvernements successifs de Sa Très Gracieuse Majesté, pourtant confirmé par plusieurs études et sondages.

 Comme tous les exécutifs, le nouveau gouvernement travailliste jour la carte de la fermeté face à la violence, mais ne semble pas avoir de réponse à long terme aux causes sous-jacentes des émeutes.


 

Le Royaume Uni s’est réveillé dimanche matin 4 août 2024 sous le choc. 

Les images de rues couvertes de débris et de détritus fumants, conséquence d’un week-end de manifestations d’extrême droite qui a dégénéré en violence dans sept villes du pays, ont tourné en boucle à la télévision nationale comme elles ont fait la principale manchette de tous les tabloïds locaux.

Tout a suivi une attaque au couteau perpétrée à Southport (au nord de Liverpool), qui a coûté la vie à trois jeunes filles (âgées de 6 à 9 ans), lors d’une soirée dansante.

 La nationalité du meurtrier, un jeune rwandais de 17 ans, né sur le sol britannique, répondant au nom d’Axel Rudakubana, a mis le feu aux poudres. 

Très vite, des mouvements d’extrême-droite ont faussement accusé l’adolescent d’être un immigrant de confession musulmane.

 Le 29 juillet, un compte nommé Europe Invasion, qui est présent sur le réseau social X (anciennement Twitter) et publie régulièrement des images manipulées par intelligence artificielle, a publié un message prétendant – à tort – que le suspect était un immigré musulman. 

Le post a généré plus de six millions de vues.

 Dans la foulée, un compte TikTok, visiblement créé pour l’occasion, a appelé à manifester près du lieu de l’attaque, et a cumulé près 60 000 vues en quelques heures.

 De quoi rendre la situation explosive et dégénérer en affrontements raciaux.

Une des publications sur X à l’origine de la fausse rumeur sur l’identité de l’assassin de Southport.

 

Des groupes se sont rapidement formés, agitant tous des drapeaux de la croix de Saint-Georges, régulièrement utilisés comme symbole par les mouvements nationalistes (tel que l’English Defence League ou la néo-nazi Patriotic Alternative).

 À Leeds comme à Hull, des émeutiers ont jeté des bouteilles et brisé les fenêtres d’un hôtel abritant apparemment des demandeurs d’asile, affrontant violemment les policiers déployés pour protéger ces derniers.

 Une bibliothèque à Liverpool, transformée en site d’emploi pour migrants, a été incendiée.

 Des scènes similaires ont eu lieu conjointement à Manchester, Stoke-on-Trent, Blackpool et Belfast.

 À Bristol, nationalistes et antifascistes se sont confrontés, à coup de slogans (« Nous mourrons pour l’Angleterre », « Nous ne nous rendrons pas ») contre slogans (« Les réfugiés sont les bienvenus ici », « Racailles nazies, hors de nos rues »), ou de canettes de bière, de briques jetées à la face de l’autre avec des policiers peinant à séparer les deux groupes.

A lire aussi: Jusqu’ici tout va bien

 

Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) s’est empressé de dénoncer les « groupes d’extrême droite » qui « crachent leur haine raciste » et qui « cherchent à intimider les communautés musulmanes » par tous les moyens.

 Bien que cet organisme reconnu ait condamné les nombreux actes antisémites qui connaissent un regain au Royaume-Uni depuis les attentats du 7 octobre 2003 perpétré par les terroristes du Hamas et la réplique israélienne qui a suivie, le MCB est critiqué par les plus radicaux des musulmans pour ses appels à l’unité multireligieuse.

 D’ailleurs, un certain nombre d’études suggèrent qu’une immigration de masse non-maîtrisée pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la cohésion sociale outre-Manche.

 Notamment, un sondage publié en avril par le think tank britannique Henry Jackson Society affirme que 32 % des musulmans britanniques considéreraient comme « souhaitable l’instauration de la charia au Royaume Uni »; seulement un musulman britannique sur quatre penserait qu’« Israël a le droit d’exister »; et plus de la moitié « confesse avoir de l’admiration pour le Hamas ».

Face aux Conservateurs qui ont accusé le gouvernement travailliste de laisser s’installer un climat de guerre civile dans tout le royaume, le nouveau Premier ministre travailliste, Sir Keir Starmer, a fermement dénoncé les émeutes, expliquant « qu’il n’y avait aucune excuse pour la violence de quelque nature que ce soit ».

 « Il s’agit d’une action coordonnée, délibérée. Ce sont des groupes d’individus déterminés à commettre des actes violents » a tenté de minimiser le nouveau chef du gouvernement du roi Charles III. 

S’il s’est engagé à donner aux forces de police le « plein soutien » du gouvernement pour prendre des mesures contre les « extrémistes qui tentent de semer la haine », de son côté, le ministre britannique de la police a averti ceux qui « s’en prennent à nos policiers, pillent des magasins, détruisent des biens et intimident les différentes communautés » vivant au sein de la monarchie « devront en subir les conséquences ».

 Une atmosphère tellement tendue que la ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, n’a pas hésité à déclarer qu’elle ferait appel à l’armée si les émeutes devaient continuer et submerger des forces de police visiblement épuisées après ces jours d’émeutes intenses.

A lire aussi: Que sait Patrick Boucheron de nos peurs?

 

Si le Royaume-Uni a déjà été la proie de manifestations similaires et aussi spectaculaires par le passé, mettant à mal un certain multiculturalisme, la récente poussée de la droite populiste lors des élections législatives (notamment avec le Reform UK Party de Nigel Farage qui a remporté 14% des voix) a relancé une mouvance qui trouve une caisse de résonance formidable sur les réseaux sociaux.

 A l’issue de ces événements, la vice-première ministre britannique Angela Rayner s’est emparée du sujet et a promis que certains groupes nationalistes feraient l’objet d’une demande de dissolution et d’une interdiction d’activités en vertu des lois antiterroristes.

 Le 5 août, après une réunion tumultueuse, le Premier ministre Keir Starmer a renchéri en annonçant qu’il mobiliserait « une armée » de réservistes afin de ramener le calme dans le royaume, laissant les Britanniques assez perplexes sur la gestion amatrice de ces émeutes par les travaillistes..

Un gouvernement qui, à peine élu, va devoir démontrer rapidement toute sa capacité à faire taire les antagonismes persistants et croissants entre les communautés au Royaume Uni, balayer la tendance radicale de son mouvement encore présent au sien du Labour et faire appliquer les principales lignes de son programme pour lequel il a été envoyé sur les bancs de la Chambre des communes : ordre et justice.

 Source :https://www.causeur.fr

 

ET AUSSI

Mathieu Bock-Côté : Émeutes au Royaume-Uni, l’implosion de la société multiculturelle.


Par Mathieu Bock-Côté.

Dans ces jours où la presse française apparaît un peu rabougrie et esseulée, on est heureux – pour lui et pour nous – de retrouver Mathieu Bock-Côté dans son organe de presse si l’on peut dire originel, le riche et sympathique Journal de Montréal. où nous avons découvert jadis – ou naguère –  ses écrits et sa pensée vigoureuse.

 Le sujet est grave. 

C’est avec souci mais non sans espérance que nous le lisons. 

Car, fût-ce avec des excès – que Mathieu Bock-Côté condamne sans dire explicitement qu’on peut les comprendre – la détermination d’un peuple à se défendre, à ne pas mourir, est de l’ordre des perspectives positives. 

Que les Pouvoirs en place entendent ramener le calme s’entend bien. 

Mais qu’ils cessent de trahir les peuples qu’ils sont censés conduire est un impératif qui surplombe tout le reste.     

     

 

 

Le Royaume-Uni est soumis à de graves émeutes. 

Certains accusent « l’extrême droite » d’en être responsable.

On semble souvent oublier qu’à l’origine de ces émeutes, évidemment condamnables, on trouve le massacre de trois fillettes par un fils d’immigrés rwandais, qui a suscité la colère du pays.

 Ce crime atroce a été interprété comme un symbole de la radicalisation des tensions interethniques.

 

Diversité

On oublie alors de mentionner que la désagrégation de la société britannique ne date pas d’hier. Celle qu’on appelle la «classe ouvrière blanche» en a particulièrement souffert.

L’exploitation sexuelle de jeunes filles britanniques par un gang pakistanais, pendant des années, à Telford, en a donné un bon exemple.

 Le tout fut révélé en 2018. 

Les services sociaux de la place connaissaient pourtant la situation depuis longtemps, mais personne n’osait dénoncer la chose, de peur de se faire traiter de raciste.

La question n’était pas de savoir si la situation sociale exploserait, mais quand, d’autant que l’opposition à l’immigration massive, au Royaume-Uni, ne dispose pas vraiment de véhicule politique, à la différence des pays continentaux.

Évidemment, ces émeutes sont condamnables, car la violence politique est toujours à proscrire. 

S’en prendre à un foyer de migrants est absolument injustifiable.

 On tend à l’oublier, mais une société qui se réchauffe politiquement voit remonter à la surface les sentiments les moins honorables, les comportements les plus répréhensibles.

Il ne faudrait toutefois pas oublier que les «Britanniques de souche» ne sont pas les seuls émeutiers. On trouve aussi des milices islamistes armées, qui n’hésitent pas à exercer leur souveraineté sur ce qu’elles considèrent être un territoire conquis. 

Elles ne sont pas étrangères au racisme antiblanc.

Dans tout cela, le gouvernement travailliste est résolu à faire preuve de la plus grande sévérité. Très bien: on ne fait pas de compromis avec la violence.

La chose étonne toutefois de la part de Keir Starmer, le premier ministre britannique, qui s’était montré très compréhensif au moment des émeutes raciales qui ont suivi la mort de George Floyd, en 2020, aux États-Unis. 

Elles ont pourtant causé d’immenses ravages – ceux qui parlaient à l’époque de manifestations pacifiques mentaient ouvertement.

Y a-t-il ici un deux poids deux mesures ?

 

Violence

Starmer entend aussi profiter de la situation pour restreindre le périmètre de la liberté d’expression, en contrôlant encore plus les réseaux sociaux.

 On s’en doute, toute remise en question de l’immigration sera assimilée à un propos haineux à interdire.

Fondamentalement, ces émeutes sont la conséquence d’une société transformée autoritairement par cette immense entreprise d’ingénierie sociale qu’a été l’immigration massive depuis 50 ans. 

Le «vivre-ensemble» entre des populations trop culturellement différentes, de civilisations incompatibles, est une lubie de technocrates et d’idéologues.

Le mythe de la diversité heureuse s’effondre.

Et tous, vraiment tous, en sortent perdants.   

 

Par Mathieu Bock-Côté

 

 


 

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