Badinter au Panthéon : le triomphe du laxisme judiciaire
Robert Badinter entre au Panthéon.
L’hommage officiel qui lui est rendu est présenté comme une évidence nationale. Il n’en est rien.
Robert Badinter fut le grand ordonnateur d’une justice déconnectée du
réel et l’homme qui a érigé l’abolition de la peine capitale en dogme
moral, sans jamais répondre au désarroi des victimes ni aux fractures
d’une société confrontée à une criminalité croissante.
Sous couvert d’humanisme, il a fait triompher une vision désarmée de l’État face aux crimes les plus graves.
En tant que Ministre, il a participé à un mouvement d’idéologisation du
droit pénal : réduction des peines planchers, culte de la réinsertion
théorique, refus de toute sanction exemplaire.
Loin de protéger les bons
citoyens, cette doctrine a contribué à délégitimer la justice aux yeux
du peuple Français.
Panthéoniser Badinter, c’est célébrer un modèle d’impunité : celui qui
préfère les droits abstraits des criminels à la sécurité concrète des
citoyens.
C’est inscrire dans le marbre une philosophie judiciaire qui a accompagné le déclassement de la puissance publique.
Le Parti de la France appelle à rompre avec cette mythologie décadente.
Nous n’avons pas besoin de héros d’amphithéâtre qui réécrivent
l’histoire en tablier de cérémonie occulte et compassée, mais d’un État
qui protège réellement les Français.
La peine capitale est la clé de voute de notre système pénal. Elle doit être rétablie.
D'abord, parce que la peine capitale est efficace dans au moins un cas,
c'est qu'elle interdit la récidive. Ensuite, parce que certains
criminels ne méritent pas de vivre et qu'ils sont pas réinsérables dans
le corps social.
Enfin, il faut rétablir la peine capitale parce qu'elle empêche les représailles en marge des tribunaux.
En supprimant la peine de mort, Badinter et ses semblables ont entraîné
de fait celle de deux autres peines principales : la réclusion
criminelle à perpétuité et la réclusion criminelle 20 ans.
Tout le monde sait aujourd’hui qu’un assassin qui aurait dû encourir la peine capitale sortira au bout de 13 ans ou 14 ans.
Dans le cadre d’homicides volontaires simples, les coupables ne font même pas 7 ans !
Nous assistons d’une part à l’écrêtement des peines par le haut, ensuite
à l’écrêtement de la répression par le bas de tout ce qui est petite et
moyenne délinquance.
Non seulement les victimes, mais aussi les policiers, se plaignent
qu’après avoir participé à des arrestations souvent difficiles, ou à la
suite d’investigations pénibles, les juges d’instruction remettent en
liberté presque immédiatement.
Le Code pénal se trouve ainsi diminué d’une grande partie de son
éventail de peines.
Ce qui se traduit par une justice moins précise,
moins nuancée et moins juste.
Tout se passe comme si la société ne trouvait pas dans ses valeurs des
raisons suffisantes de les défendre et ne trouvait pas la force morale,
ni la justification intellectuelle des sanctions.
Il y a une inhibition devant la nécessité de la répression. `
Le mot lui même fait peur depuis 68.
La répression, quand elle est exercée par l’« État bourgeois », semble être frappée d’une immoralité essentielle.
Or, il n’y a pas de loi sans morale, ni sanction.
Au Parti de la France, nous choisissons la loi contre l’anarchie.
Le peuple contre la pègre.
La communauté nationale contre le communisme.
La justice contre le laxisme.
Nous rétablirons l’ordre et la peine de capitale.
Par Pierre-Nicolas Nups -
Secrétaire général du Parti de la France
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