POLITIQUE !
Le macronisme, cadavre politique
On pensait avoir tout vu.
Mais non : le macronisme a encore trouvé le moyen de sombrer plus bas, plus ridicule, plus pathétique.
Le gouvernement Lecornu aura tenu… le temps d’un feu de paille.
Une journée ! À peine annoncé, déjà démissionnaire.
Dans l’histoire politique, c’est inédit : le soufflé qui s’effondre avant même d’avoir gonflé.
Emmanuel Macron, lui, se prend pour un dompteur.
Mais la piste aux étoiles s’est transformée en piste aux clowns.
On a même vu Bruno Le Maire, recyclé pour la cinquantième fois, passer des finances à la Défense : de « Monsieur Dette » à « Monsieur Guerre ».
Et derrière, les figurants : Woerth, Genevard, Montchalin… un casting de sous-préfecture, maquillés pour jouer les ministres d’État.
Résultat ? Lecornu, qui devait être l’illusionniste, a jeté ses cartes par terre : rideau au bout de vingt-quatre heures.
Le pauvre a eu un éclair de lucidité : « Avec Retailleau, je ne peux pas rester. »
Voilà donc un Premier ministre qui démissionne avant même d’avoir gouverné. Une première.
Et le Président ?
Le Président décore des économistes dans ses salons dorés, comme si l’incendie du cirque n’était qu’un petit contretemps technique.
Macron continue de distribuer les rubans pendant que son chapiteau s’écroule.
Comme Néron jouant de la lyre, il contemple les flammes en costume trois pièces.
On appelle cela la « mécanique de la mort ».
Le macronisme s’autodétruit.
Le peuple, lui, observe, atterré.
Il ne voit plus un gouvernement, mais une troupe de cabaret miteux où les ministres changent de rôle toutes les dix minutes : Monsieur Dette en clown guerrier, Lecornu en magicien raté, et Macron en directeur d’un cirque qui n’intéresse plus personne.
La farce est terminée.
La France a besoin d’un État, elle n’a plus qu’une mascarade.
ET AUSSI
Lettre ouverte à Emmanuel Macron : « Ouvrez les portes de l’Élysée, et laissez entrer la nation. »
Monsieur le Président,
Il est des moments dans la vie politique où le courage ne consiste plus à s’accrocher, mais à s’effacer.
Vous êtes arrivé au pouvoir en promettant le renouveau, la modernité, une France réconciliée.
Huit ans plus tard, il ne reste qu’un champ de ruines : une nation fracturée, une économie exsangue, une école effondrée, une dette abyssale, et un peuple qui ne croit plus un mot de ce que vous prononcez.
La dernière farce du gouvernement Lecornu, mort-né en vingt-quatre heures, n’est que le symbole grotesque de votre pouvoir épuisé.
Vous avez épuisé vos ministres, vos alliés, vos opposants, et même vos propres partisans.
Tous s’en vont, les uns après les autres, ou se taisent, accablés.
L’Élysée n’est plus qu’un théâtre vide.
Monsieur le Président, vous ne gouvernez plus.
Vous survivez. Votre majorité n’existe plus depuis plus d’un an.
Le peuple, lui, ne vous écoute même plus : il vous supporte, comme on supporte une pluie froide, en attendant le retour du soleil.
Alors, pourquoi prolonger l’agonie ?
Pourquoi imposer au pays cet interminable spectacle de crises, de tractations, de démissions et de reniements ?
La France mérite mieux que cette mécanique de la mort, où chaque jour votre entêtement enfonce un peu plus le pays dans l’humiliation.
Le général de Gaulle, que vous invoquez parfois sans vergogne, disait : « La seule querelle qui vaille est celle de l’homme. »
La seule querelle qui vaille, aujourd’hui, c’est celle du peuple français.
Et le peuple, seul souverain, n’a pas besoin de vos contorsions.
Il a besoin qu’on lui rende la parole.
Monsieur le Président, il est temps.
Ouvrez les portes de l’Élysée, et laissez entrer la nation.
Dissolvez, démissionnez, partez – mais surtout, rendez aux Français ce qui leur appartient : leur avenir.
Vous avez voulu être Jupiter.
Vous êtes devenu un fantôme.
Ayez au moins cette dernière grandeur : laissez la France respirer sans vous.
Respectueusement, mais fermement,
Un Français qui ne croit plus à vos mirages.
Source et Publication : https://lalettrepatriote.com/
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