samedi 3 août 2024

BRETAGNE : ENSAUVAGEMENT, VIOLENCES ET INSÉCURITÉ .....


 


 

Délinquance astucieuse : interpellations à La Baule et Rezé

Deux voleuses originaires de l’est de l’Europe et qui ne parlent pas français, ont été interpellées le 27 juillet dernier à la Baule à proximité immédiate d’un appartement cambriolé, après avoir été confondues par l’ADN et la vidéosurveillance.

 Elles s’introduisaient par la ruse dans les immeubles, visaient les étages les plus hauts – moins de passage, et plus de chance qu’il s’agisse de résidences secondaires et arrachaient les barillets de serrures avant de pénétrer dans les appartements et y rafler bijoux et numéraire. 

Elles seraient, d’après l’enquête, à l’origine d’au moins six cambriolages commis à la Baule et Pornichet depuis le 20 juillet pour un préjudice de 40.000 euros et sont déjà connues pour des faits similaires dans d’autres régions françaises ; elles sont par ailleurs parentes – il s’agit de deux cousines âgées de 21 et 27 ans.

 L’une d’elles a été condamnée pour des vols aggravés en Ille-et-Vilaine en 2020. 

 

Déférées ce 30 juillet, elles restent en détention provisoire le temps du report de l’audience, probablement à la rentrée. 

Délinquance itinérante et astucieuse toujours, nouvel épisode à Rezé où un homme, bien connu pour ce type de faits, est interpellé le 29 juillet en sortant d’un appartement de nonagénaires, qu’il vient de fouiller et cambrioler en se faisant passer pour un nouveau voisin qui souhaite leur confier des pièces d’or le temps d’un déplacement professionnel. 

 

En effet, le matin il avait tenté le coup chez un autre habitant, en essayant de lui vendre un matelas.

 Sur le voleur, c’est un petit matelas… de billets qui sont retrouvés, 800 euros en numéraire et une chaîne en or provenant de son dernier larcin.`

 Il a été placé en garde à vue pour vol aux dépens de personne vulnérable. 

Par ailleurs, des pompiers ont été agressés le 26 juillet dernier par un jeune homme blessé au visage après une chute de vélo, qu’ils avaient secouru ; il tente de mordre les pompiers et il faut s’y mettre à dix, avec les infirmiers et les gendarmes, pour le sangler à son lit d’hôpital et lui injecter des calmants. 

 

Titulaire de 14 mentions à son casier principalement pour violences, il en récupère une quinzième le 30 juillet en comparution immédiate, où il ne se souvient plus de rien, mais ne conteste pas les faits et s’excuse auprès des pompiers.

 Il est aussi condamné à 15 mois de prison ferme, 400 euros d’amende pour les trois pompiers et 800 pour les gendarmes agressés. 

LM

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  • Agression à coup de battes, refus d’un contrôle, injures envers des policiers…soirées agitées à Nantes

    Le 29 juillet dernier, les quartiers nord de Nantes – qualifiés de « sensibles» ont été une fois de plus à la hauteur de leur réputation.

     Au Chêne des Anglais, un habitant sorti prendre l’air aux heures les plus fraîches de la nuit, a été molesté par deux personnes, dont un qui porte une hachette, et son téléphone lui a été volé.

     La description du principal agresseur permet de l’interpeller, avec son couteau, dans le secteur à cinq heures du matin ; la victime, griévement blessée au nez, a plus de 8 jours d’ITT. 

    Pendant que certains commencent leur semaine en garde à vue, d’autres font tout pour y parvenir dès le dimanche soir :  les videurs du Macadam, au moment d’ouvrir leur boîte de nuit située près de la gare de Chantenay, surprennent un client avec 34 comprimés d’ecstasy sur lui, qui prétend ne faire que la garder. 

    Il est interpellé sur les lieux par la police. 

     

    Nantes : l’ex-détenu fête trop la quille et manque de retourner en prison 

    Le 27 juillet dernier à Nantes, un homme a peut-être trop fêté sa sortie de prison  

     Tant et si bien qu’il a failli y retourner vers 17 heures. 

    Il a commencé par importuner les clients d’un bar place Viarme, puis il a traversé la place et s’est fâché contre un automobiliste qu’il a traité de « sale flic » avant de lancer un savon liquide sur sa voiture – l’automobiliste ne s’est pas énervé, et a appelé les policiers, qui ont eu fort à faire pour intimer l’ordre à l’ex-prisonnier de quitter le quartier pour ne pas avoir à retourner derrière les hauts murs. 

    Avec une voiture achetée sur Telegram, il refuse un contrôle et multiplie les infractions

    Le 29 juillet dernier, un homme été jugé, pour avoir, le 25 juillet, refusé un contrôle de police route de Paris, de surcroît en état d’ivresse, et percuté une voiture de la brigade canine, aujourd’hui à l’état d’épave. Sa voiture ? 

    Il l’avait achetée 1200 euros sur Telegram (décidément!), mais elle avait été volée en région parisienne la semaine dernière.

    Entre sa garde à vue et la comparution immédiate, il s’est retrouvé à la maison d’arrêt, plus que surpeuplée. 

    Trois jours lui ont suffi : « je dors par terre, on est trois dans la cellule. C’est horrible. Horrible. Je m’excuse auprès des policiers. Je veux bien payer tout ce qu’il faudra. Je suis prêt à faire tout ce qu’il faudra. 

    Je veux juste récupérer ma vie ». Excuses acceptées. 

    Ce sera 12 mois avec sursis de deux ans, obligation de travailler, de se soigner et de suivre un stage de sécurité routière. 

    LM

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  •  ET AUSSI

    Tiers monde carcéral en France : plus de 3 500 détenus dorment à même le sol

     

    La France est un pays dans lequel votre sécurité n’est pas assurée par les autorités. 

    Dans lequel il est de plus en plus difficile de se soigner, et dans lequel enfin, si vous vous retrouvez en prison, toutes les conditions seront réunies pour que vous y retourniez un jour puisque l’on vous y traite comme un animal.

    La crise carcérale en France atteint des sommets inédits. 

    Avec un nombre de détenus ayant franchi le cap des 78 500 au 1er juillet 2024, notre pays se retrouve confronté à une situation alarmante. 

    Cette surpopulation chronique, qui contraint des milliers de personnes à dormir à même le sol, met à mal le système pénitentiaire et soulève de nombreuses questions sur la politique pénale française.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes

    La densité carcérale, qui atteint désormais 126,9% au niveau national, témoigne d’une situation intenable. 

    Les maisons d’arrêt, en particulier, sont saturées, avec des taux d’occupation dépassant parfois les 200%. Cette surpopulation a des conséquences directes sur les conditions de détention, qui se dégradent de manière significative.

     Le manque de places induit un surpeuplement des cellules, des difficultés d’accès aux soins et aux activités, ainsi qu’une augmentation des tensions entre détenus.

     

    Les causes d’une crise multifactorielle

    Plusieurs facteurs expliquent cette crise sans précédent :

    L’augmentation du nombre de condamnations signe d’une société qui va très mal, et cela malgré un laxisme judiciaire que les Français constatent au quotidien.

    Le vieillissement de la population carcérale : Les personnes âgées, souvent atteintes de maladies chroniques, nécessitent des soins spécifiques qui ne peuvent être assurés dans des conditions de surpopulation.

    Le manque de places de prison : Les constructions de nouvelles prisons n’ont pas suivi le rythme de l’augmentation de la population carcérale.

    Le recours excessif à la détention provisoire : Un grand nombre de personnes sont incarcérées en attente de leur jugement (donc en étant présumées innocentes), ce qui contribue à aggraver la situation.

     

    Les conséquences humaines et sociales

    La surpopulation carcérale a des conséquences désastreuses sur les individus, mais aussi sur la société dans son ensemble :

    Dégradation des conditions de détention : Les détenus sont soumis à des conditions d’incarcération inhumaines, ce qui nuit à leur dignité et à leur santé mentale.

    Difficultés de réinsertion : Les conditions de détention dégradées rendent la réinsertion sociale plus difficile, augmentant ainsi le risque de récidive.

    Coût financier élevé : La gestion d’un système pénitentiaire surchargé entraîne des coûts considérables pour la collectivité.

     

    Quelles solutions pour sortir de l’impasse ?

    Pour remédier à cette situation, plusieurs pistes peuvent être explorées :

    L’expulsion de l’intégralité des délinquants étrangers et bi-nationaux (après déchéance de la nationalité française du fait de la condamnation).

    La construction de nouvelles prisons : Cette solution, coûteuse et longue, ne peut être envisagée comme une solution durable.

    L’aménagement des peines : Le développement des peines alternatives à l’incarcération, telles que le travail d’intérêt général ou le bracelet électronique, permettrait de réduire la population carcérale.

    La réforme du code pénal : Une refonte du code pénal pourrait permettre de limiter le recours à la prison pour des infractions mineures.

    L’amélioration des conditions de détention : Il est urgent d’investir dans la rénovation des établissements pénitentiaires existants afin d’offrir des conditions de détention dignes aux détenus. Une cellule pour un détenu, et c’est tout.

    La surpopulation carcérale est un problème complexe qui nécessite une réponse globale et concertée. 

    Les pouvoirs publics doivent engager une réflexion approfondie sur les politiques pénales et investir dans des solutions à long terme pour garantir le respect des droits fondamentaux des personnes incarcérées.

     

     
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