
« PALESTINISME » :
L’UTOPIE DÉCHUE DE LA GAUCHE FRANÇAISE
Par David Duquesne


« PALESTINISME » :
L’UTOPIE DÉCHUE DE LA GAUCHE FRANÇAISE
Derrière le soutien affiché à la Palestine se cache souvent autre chose : une passion idéologique née des ruines de la guerre d’Algérie, une nostalgie de la révolution tiers-mondiste, et un antisémitisme de substitution maquillé en humanisme.
Le palestinisme est le dernier masque des révolutionnaires ratés.
DES PORTEURS DE VALISES AUX PORTEURS DE KEFFIEH
Le palestinisme français n’est pas qu’un engagement géopolitique ou une solidarité avec un peuple en souffrance.
Il est, pour une partie de la gauche française, un miroir, un prolongement, un refuge.
Il descend en droite ligne des porteurs de valises du FLN pendant la guerre d’Algérie, ces Français qui ont aidé activement une organisation terroriste à lutter contre leur propre pays au nom de l’anticolonialisme.
Puis vinrent les pieds rouges, ces jeunes idéalistes partis s’installer en Algérie après l’indépendance, rêvant d’y bâtir un État laïc et socialiste. Alger devait devenir leur La Havane méditerranéenne.
Mais très vite, ils furent renvoyés à Paris par un régime autoritaire qui ne voulait pas d’eux.
Frustrés, désavoués, ces militants sont rentrés avec leur utopie dans les valises, bien décidés à réimporter leur révolution manquée sur le sol français.
LES MAGHRÉBINS COMME PALESTINIENS DE SUBSTITUTION
Dès les années 70, avec l’arrivée massive d’immigrés nord-africains, ces anciens compagnons de route du FLN se recyclent.
L’immigré algérien devient le nouveau colonisé, le Palestinien de l’intérieur, à protéger contre le racisme, à défendre coûte que coûte.
Peu importent ses opinions, ses croyances ou ses attentes : il devient une figure, une pièce maîtresse dans le récit d’une gauche en manque de cause glorieuse.
Et la Palestine, dans cette logique, n’est plus une nation mais une fabrique de martyrs au service d’un fantasme : l’éternelle lutte contre l’Occident.
UNE IMPOSTURE HUMANISTE AUX RELENTS DE HAINE
Ce glissement idéologique est dangereux.
Car le soutien à la Palestine n’est plus un acte humaniste : il devient un alibi politique, un moyen de déguiser la haine de l’Occident, du christianisme et surtout d’Israël.
L’antisémitisme, devenu tabou, se camoufle derrière une rhétorique compassionnelle. Israël est traité comme l’oppresseur absolu, l’État nazi, l’incarnation du mal.
Dans ce renversement pernicieux, le Juif redevient l’ennemi, mais cette fois sous les traits du soldat israélien.
Et Gaza devient le terrain idéal pour projeter ses névroses anti-occidentales.
L’ISLAM, NOUVEL OUTIL RÉVOLUTIONNAIRE
Ironie de l’histoire : les mêmes qui rêvaient d’un monde laïc et socialiste se retrouvent à défendre les discours du Hamas.
Pourquoi ? Parce que l’islam politique est devenu un allié stratégique.
Il permet de souder les quartiers contre la République, d’entretenir la guerre des races et des identités, et de justifier la violence par l’humiliation supposée des dominés.
Ce n’est plus de l’humanisme, c’est une passion pour la dictature, version Coran et kalachnikov.
Une société rêvée où le christianisme serait éradiqué, la France blanche effacée, les valeurs universelles liquidées.
UNE GAUCHE IVRE D’ELLE-MÊME
Le palestinisme révèle une vérité crue : la gauche française ne s’est jamais remise de la chute de ses idoles.
Privée de prolétariat, d’un peuple qu’elle a rejeté et diabolisé, elle s’est réfugiée dans le tiers-monde, puis dans les banlieues, puis dans l’islam politique.
Elle a troqué l’universalisme pour le communautarisme, la laïcité pour l’islamo-gauchisme, et la solidarité pour l’identitarisme inversé.
Elle ne défend pas les Palestiniens : elle se défend elle-même, contre son vide idéologique.
CONCLUSION : LA SOUMISSION MENTALE NE SAUVERA PERSONNE
Il ne s’agit pas de nier la tragédie palestinienne.
Il s’agit de comprendre pourquoi, en France, elle devient un totem, un mythe, un exutoire malsain.
Et pourquoi tant de militants la brandissent non pour soutenir un peuple, mais pour détruire un pays : le leur.
Le palestinisme n’est pas une cause, c’est une pathologie politique.
Une passion triste, recyclée, et dangereuse.
La France mérite mieux que ce théâtre d’ombres où la justice sert de prétexte à la soumission.
Par David Duquesne
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Quoi qu’il arrive, nous n’oublierons jamais le massacre du 7 octobre 2023 perpétré en Israël par les terroristes du HAMAS.
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