[POINT DE VUE]
Macron célèbre les 40 ans de Schengen : plus que lui à y croire !

C'était le 14 juin 1985 : ce qui était réalisable au niveau du territoire du Benelux et à une époque où la submersion migratoire n'avait pas désintégré l'Europe était élargi à la France et à la RFA.
Puis, au gré des élargissements et de la fuite en avant sans-frontiériste, Schengen, cette Europe passoire dénoncée dès l'origine par Philippe de Villiers, devint le cauchemar d'une Europe livrée aux trafics, aux terroristes et à l'immigration, massivement islamique.
Un message euro-béat lunaire du Président français
C'est dans ce contexte cauchemardesque qu'Emmanuel Macron et tout son staff européiste ont choisi de célébrer ce traité mortifère.
Lisez plutôt le tweet : « Il y a 40 ans à Schengen, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas choisissaient la libre circulation pour leurs citoyens à l’intérieur de l’Union européenne et le renforcement commun de leurs frontières extérieures.
Depuis, 450 millions de destins européens bénéficient de l’espace de libre circulation intérieure.
L’espace Schengen est une force de l’Union
européenne, une garantie de liberté et de sécurité. »
Aucune nuance, aucune concession au réel : le rêve à l'état pur !
À ce sujet — [Tribune] L’Union européenne passoire : comment Frontex devient une agence d’assistance aux migrants
Ce que les Cassandre, comme Philippe de Villiers, avaient prédit à l'origine est devenu réalité : Schengen ne contrôle plus rien aux frontières de son espace.
Un exemple parmi des centaines ? En 2019, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, avait déclaré : « Aujourd’hui, nous avons de graves vulnérabilités.
L’année dernière, Frontex a estimé que 39 millions de gens étaient entrés dans l’espace Schengen sans avoir fait l’objet de vérifications dans le système d’information Schengen. »
39 millions en un an seulement !
Macron peut parler d'un espace de sécurité !
Et Fabricce Leggeri, ancien patron de Frontex, a tout dit de la faillite du machin.
Le pire, c'est que notre Président euro-béat de 2025 avait lui-même, par le passé, semblé prendre conscience de ce fiasco.
Il est vrai qu'il est élu depuis 2017, deux ans après la crise migratoire et les attentats de 2015 à Paris : il n'avait donc aucun droit à l'erreur sur le constat et les solutions.
Il fallait abolir Schengen ou, tout du moins, le réformer profondément.
En indécrottable européiste, il a pensé qu'un tour de « en même temps » suffirait.
D'où, en 2019, cette proposition de « remettre à plat l'espace Schengen » afin de rétablir « la liberté en sécurité », dans une tribune publiée dans plusieurs médias de l'Union européenne.
D'où, en 2022, le souhait d'« établir un véritable conseil Schengen pour piloter l’espace Schengen, à l’image de ce que nous avons su faire pour la zone euro ».
Des mots, du vent.
Et pendant ce temps, le chaos migratoire et sécuritaire pour les Français et les Européens.
Nos voisins européens bien plus réactifs et offensifs que Macron !
La réalité, c'est que nos voisins européens, bien plus pragmatiques que nos élites européistes et leur président, sont nombreux à avoir de facto remis en cause Schengen : au moins une dizaine de pays ont, pour diverses raisons sécuritaires, rétabli des contrôles temporaires (renouvelés tous les six mois) à leurs frontières.
Évidemment, le coup de grâce porté à cette utopie folle a été donné l'an dernier par l'Allemagne elle-même - vous savez, le modèle à suivre !
Devant les attentats meurtriers commis par des migrants, le chancelier social-démocrate - oui, oui, la gauche socialiste - a rétabli les contrôles aux frontières avec tous ses voisins.
Requiem pour Schengen.
Nouvelle salve anti-Schengen quand le Danemark, suivi par neuf autres pays européens – l'Italie, la Pologne, le Danemark, l'Autriche, la Belgique, la République tchèque, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie –, remet en question les décisions de la Cour européenne des droits de l'homme, scandaleusement favorable aux migrants meurtriers.
« Notre expérience, c'est que la Cour européenne des droits de l'homme va de plus en plus loin en protégeant l'auteur plus que les victimes. Nous ne voulons plus donner cette forme de protection aux criminels endurcis », a déclaré Kaare Dybvad, le ministre de l'Immigration danois.
Les propositions de bon sens de Zemmour, du RN et de Villiers mises en œuvre par des sociaux-démocrates allemands et danois !
Mais nous, nous avons Macron...
ET AUSSI
[VOS COMMENTAIRES]
« La France Orange macronique »

Selon Jacques Darricarrere, non seulement « l’Occident décadent court à sa perte à la vitesse d’Hussein Bolt, mais en plus, la France en est l’avant-garde ».
Rien de bien réjouissant, mais qui osera lui donner tort ?
L’urgent, pour Macron, c’est l’océan
Notre Président n'est « pas content », il part en guerre, puisque « la bataille contre le plastique est clé ».
L’urgent, pour Macron, c’est l’océan.
Dommage, pour lui, que les Français aient d’autres priorités et n’aient pas accouru devant son interview télévisée !
Peut-être parce que, comme le dit Titi, « nous savons tous que les océans et les mers sont pollués.
Mais rien que le fait d’entendre Macron nous le dire, c’est prendre le risque de ne plus y croire. »
Un drôle de sens des priorités que Placidus ne manque pas de relever : « Il est urgent que Brigitte lui redonne des cours de français et, pour faire bonne mesure, de latin, et, à cet égard, lui rappelle cette citation latine "De minimis non curat praetor" (en français d'aujourd'hui : « le chef ne s'occupe pas des détails).
Verra-t-on bientôt Narcisse vider les poubelles du château, au regard du sauvetage de la planète, bien sûr ? »
La question mérite d’être posée, puisque « Macron continue de pédaler sans avoir pris conscience qu’il n’a plus de vélo », remarque Jean-Paul Ledoux, « le mieux, pour lui et pour nous, serait qu’il prenne quelques jours de repos et qu’il retrouve le sens commun. »
C’est vrai que ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée.
Il repousse les limites de l'indécence
D’autant que notre Président, s’il n’a pas peur du ridicule, ne manque pas non plus de culot et repousse les limites de l’indécence en déclarant que « certains préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher [faire du lavage de cerveau, NDLR] sur l’invasion du pays et les derniers faits divers ».
De toute façon, pour Jacksoul c’est simple, « les saillies de Macron se divisent en deux catégories : les inutiles et les nuisibles.
Par contre, elles se réunissent dans la bêtise.
Parce que se préoccuper du climat, de la part du type qui a fait fermer Fessenheim... » MFGA tente une fable : « Le paon élyséen est complètement déplumé, électoralement, médiatiquement, politiquement à l’international et, malgré tout, il s’évertue à faire la roue pour tenter de masquer sa (trop) lente descente vers les oubliettes de l’Histoire. »
Si ce n’était que cela… Ephata constate surtout qu’« il utilise, une fois de plus, la vieille technique de l’inversion accusatoire !
Cela fait plus de sept ans qu’il pratique le lavage de cerveau sur les Français, que ce soit pour les injections ou pour le réchauffement climatique, sans oublier, bien sûr, le pseudo sentiment d’insécurité ! »
Pendant ce temps, la sauvagerie continue
Un sentiment difficile à masquer, cette semaine, cependant.
Difficile de lutter pour les océans et de militer pour le « pas de vague » en même temps.
Mélanie, la surveillante poignardée en Haute-Marne, prouve une fois encore que, comme le dit Catchow, « la sauvagerie continue toujours et encore ; tant qu’on ne frappera pas un bon coup , elle s’amplifiera ; et pendant ce temps-là , Macron se pavane partout, se permet des commentaires monstrueux, imbu de son mépris et sans scrupule quant à la faillite totale du pays dont il est pleinement responsable.
» Sportpassion joue l’ironie et se demande si « Macron "mise" sur éventuellement encore 2 ou 3 "faits d'hiver" [pour] nous expliquer que c’est le réchauffement climatique qui dérègle tout ! »
Pourtant, Bruno a raison, « l’école n’est que le reflet de ce qu’est devenue notre société, mais bien sûr, notre bon Président nous affirmera qu’il ne faut pas psychoter sur un banal fait divers sans intérêt. Le plus urgent, c’est le plancton. »
D’ailleurs, notre bon Président en a profité pour sermonner Marine Le Pen : elle manquerait de pudeur !
Comme si, dans « la France Orange macronique » de Ravi au lit, « le principal souci des parents de tous ces enfants assassinés, c’est ce que vont devenir les poissons dans mille ans », relève L’arche, désemparé devant le meurtre de Nogent…
Si Leturlupin tente le sarcasme, « sans pudeur, comme un Président qui se fait battre par sa femme devant les caméras par exemple »,
Guifette choisit aussi l’ironie : « Le pauvre, diriger (?) un pays où les Français sont des gueux incapables d’adhérer à sa vision exceptionnelle, cela lui est intolérable. »
Finalement, c’est Schmitt qui a raison : « On a tué l’autorité de l’État, on a tué l’autorité du père, l’autorité de l’enseignant, l’autorité de la police et on se retrouve face à une jeunesse tyrannique, sans repères !
Le slogan de 68 - il est interdit d’interdire - a amené au wokisme, on en récolte les fruits pourris. »
Et peut-être bien que la France en est effectivement l’avant-garde…
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