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L’EUROPE SE MEURT – EURABIA AVANCE À PAS DE GÉANT…
Par Thérèse Zrihen-Dvir

L’EUROPE SE MEURT – EURABIA AVANCE À PAS DE GÉANT…
Ou plus vraisemblablement, l’Europe se laisse mourir.
Elle est blasée, fatiguée de vivre et vieillarde.
L' EUROPE SE MEURT Elle ressemble à un malade miné en dedans par l’oisiveté, le trop plein de tout, et qui aurait perdu intérêt en toute chose, en tout domaine, voguant sans gouvernail, au plaisir des vents et marées.
L’Europe a cessé de croire et de se reproduire, donc consciente de son impossibilité de perdurer.
C’est un chêne qui, après avoir inondé le monde de ses fruits, de ses connaissances, ses croyances et ses utopies, se destitue, se dénude, ne laissant que quelques branches sèches qui s’écaillent et craquent sous le pouce, avec chaque heure qui passe.
Mon ami, Philippe Arnon, nous parle de Sa France… mais en fait, il parle de toute l’Europe qui s’est oubliée entre les nombreux replis de ses pensées.
Ce n’est plus cette Europe qui s’est lancée à la conquête du monde, qui a disséminé ses langues, son savoir, son prestige sa gloire… que ce soit dans ses colonies, ou simplement dans ses conquêtes – l’empreinte laissée derrière s’est largement estompée.
Elle ne connaît plus la faim, ni la soif… soif de nouveaux horizons, dans une planète qui n’a plus rien à nous révéler ou à nous laisser découvrir. L’Europe manque d’objectif, d’incubateur pour se revigorer. Elle s’ennuie et se laisse aller. Elle se drogue… une manière comme une autre de créer l’illusion.
Et pour comble de malheur, elle ne voit plus la nécessité d’enfanter : « Pourquoi amener en ce bas-monde des enfants qui n’ont pour trajectoire qu’une vie minable, vide de toute dessein, caractère, devoir, obligation, responsabilité, foi, confiance… » Alors, elle s’abandonne, esquissant quelques soubresauts de vitalité, afin de gagner du temps à travers ceux qui n’ont pas encore atteint son niveau de compréhension, d’instruction, de sophistication, desquels elle puise quelques forces pour se prouver qu’elle existe encore.
L’Europe a cessé de vivre lorsqu’elle a renié son identité, sa patrie, son passé, sa culture, son art, sa musique… En fait elle a pris sa retraite dans ses « EHPAD », en attente de s’éteindre.
Mot pour mot, les lamentations de Philippe Arnon : Ah ! Ma France dans quel état t’ont-ils mise ? Quand je pense à ce que tu étais il y a si peu encore : Tes écrivains, tes peintres ; tes compositeurs, tes inventeurs, tes scientifiques. Le monde entier s’agenouillait devant ta grandeur, ta grâce, ta délicatesse, ta finesse. Tous les pays envoutés reprenaient avec fierté, tes mots. Je t’ai perdue comme on perd la femme de sa vie, et souvent la nuit, caché dans ma solitude infernale, tu me tires des larmes. Je me tiens devant ta tombe et n’aspire qu’à te rejoindre pour de nouveau effleurer ta grandeur d’antan ; m’allonger près de toi pour te reprendre dans mes bras et t’offrir comme hier mon étreinte d’amoureux transis.
Face à cette Europe évanescente, s’impose l’Islam conquérant, arrogant, antisémite, barbare.
Il veut sa revanche.
Il sait que les griffes acérées de l’Europe d’hier, ne sont plus – elles sont devenues velours.
Elles ont été spoliées par les règles de la sagesse, de la lassitude, de la vieillesse… celles qui vous miroitent le chemin de la pacification et instillent en votre cœur des mots doux qui font rire les conquérants.
La main tendue, sera coupée par le glaive du vainqueur, sans jamais parvenir à le dévier de son objectif.
Comme toi Philippe, je pleure cette France de Hugo, Zola, Châteaubriant, Verlaine, Baudelaire…
Je pleure cette France qui m’a accordée de me pencher vers ses années de gloire et en tirer mes leçons.
Je ne pleure plus celle contemporaine qui se fourvoie, ment, triche, et mène sa population à sa perte, dont moi, la juive.
Je rage de la voir traitée de prostituée qui rit aux éclats en se laissant posséder.
La dépravation a pris possession d’elle… le mal l’a conquise, et le bien ne se distingue plus dans ses nuances… elle rebelote ses cartes et nous, ses fidèles complaisants, ne peuvent que la fuir.
Fuir l’enfer qui s’ouvre sous ses pieds.
Nous te retrouverons lorsque drainée de ton sang, l’échine brisée, tes monuments et tes palais souillés, tes musées détruits… lorsque enfin de cet hécatombe, quelque vaillant guerrier, lèvera le bras pour reprendre l’épée, enfourcher son cheval, et défier l’ennemi, l’envahisseur…
Rodrigue as-tu du cœur ?

Par Thérèse Zrihen-Dvir
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Thérèse Zrihen-Dvir https://theresezrihendvir.wordpress.com
Image de couverture :
La destruction du Second Temple, vue par Francesco Hayez.

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