mercredi 18 juin 2025

IMMIGRATION , RACAILLES , BARBARIE ? QUI SONT TOUS CES MEURTRIERS ?

 TRIBUNES LIBRES !

 

Nos élites, complices de la montée de la violence ?

Un modeste contributeur

Nos élites, complices de la montée de la violence ?

Il est devenu presque banal de parler d’« insécurité ». 

Chaque semaine apporte son lot de faits divers sordides : agressions gratuites, attaques de commissariats, violences contre les enseignants, émeutes urbaines même pour fêter une victoire footballistique… 

Pourtant, la réaction politique et judiciaire semble systématiquement déconnectée de la gravité des faits.

 À force d’idéologie et de lâcheté, nos dirigeants et nos juges finissent par envoyer un message clair, voire cynique : la violence paie, ou du moins, elle ne coûte pas grand-chose. 

Prenons l’exemple des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel en 2023.

 Des centaines de commerces pillés, des mairies et bâtiments publics incendiées, des policiers blessés. 

Et pourtant, la réponse fut d’abord une série d’excuses médiatiques, des tentatives de compréhension sociologique, voire de justification aberrante venant de l’Elysée .

 Les peines prononcées, quand elles l’étaient, semblaient bien peu dissuasives au regard de la gravité des actes. 

Où est la fermeté ?  

Où est surtout l’État de droit ?

 Plus récemment encore, on a vu un professeur poignardé par un élève à Montpellier pour avoir fait une remarque sur un devoir. 

Là encore, les débats se sont rapidement détournés vers l’état psychologique de l’agresseur, sa souffrance, son environnement familial.

 Le drame de la victime, quant à lui, a été dilué dans une rhétorique compassionnelle qui refuse obstinément de désigner une responsabilité claire.

La justice, quant à elle, semble trop souvent animée par une logique de réinsertion à tout prix, quitte à sacrifier la sécurité collective. 

Des multirécidivistes sont relâchés sous contrôle judiciaire, pour récidiver dans les jours qui suivent. 

La déconstruction du principe de sanction au profit d’une approche thérapeutique ou éducative a atteint un point où l’impunité devient presque structurelle.

Le manque criant de places de prison et surtout de centres éducatifs fermés pour le mineurs délinquants, délibérément souhaité et organisé depuis plusieurs décennies par plusieurs gardes des sceaux est une faute majeure que les Français paient cash.

Ajoutons à cela un discours politique de plus en plus aseptisé.

 Dès qu’un responsable public ose parler de « fermeté », il est soupçonné de dérapage.

 Toute critique de l’angélisme judiciaire est assimilée à de l’autoritarisme voire de fascisme. 

 

Résultat : une classe politique tétanisée par la peur d’être qualifiée de « populiste », qui préfère détourner le regard plutôt que d’affronter le réel. 

Mais que dire d’une société dans laquelle ceux qui font respecter la loi sont sommés de « faire preuve de retenue », pendant que ceux qui la violent jouissent d’un capital de victimisation permanent ? 

Les policiers sont filmés, accusés, traînés devant les tribunaux à la moindre faute ou soupçon de faute, tandis que leurs agresseurs sont parfois présentés comme des « victimes du système ».

 « La police tue » scandent même quelques crétins d une gauche devenue amorale.

Il ne s’agit pas de sombrer dans une logique répressive aveugle, mais de constater que l’idéologie actuelle mélange de déni, de culpabilité postcoloniale et d’égalitarisme dogmatique interdit toute politique de sécurité cohérente. 

Nos dirigeants, par leur inertie ou leur calcul électoral, et nos juges, par leur aveuglement doctrinaire inculqué à présent dès l’école de la magistrature, créent un climat où la violence se banalise, voire s’installe comme mode d’expression légitime.

 Et si, au fond, la vraie violence, la plus dangereuse, n’était pas celle des rues, mais celle du renoncement des élites ?

      

 Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…


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ET AUSSI

« Ils n’ont pas d’âme » : la charge de la mère d’Elias contre les barbares



Un courage et une dignité qui impressionnent. 

Moins de cinq mois après la mort du jeune Elias, 14 ans, tué à coups de machette en plein Paris pour un simple vol de téléphone portable, sa mère a pris la parole, ce mardi, matin sur BFM TV.

 Celle qui avait publié, quelques jours plus tôt, une lettre ouverte intitulée « Qui s’est moqué d’Elias ? » est revenue avec le même franc-parler sur le profil des meurtriers de son fils.  

« Les mots ont un sens. Ce sont des barbares, a-t-elle déclaré dans le plus grand calme, donnant raison à Bruno Retailleau.

 C’est la définition du dictionnaire : ils sont décivilisés. 

Ils n’ont pas de morale, ils n’ont pas d’âme. »

Face à une Apolline de Malherbe quelque peu décontenancée par une telle liberté de ton, la mère endeuillée n’a rien caché du profil psychologique des deux suspects mineurs, adeptes du look jogging-baskets, que la presse a audacieusement rebaptisés « Joe » et « Lucien »

Elle a raconté, notamment, leur absence totale d’empathie et de remords après les faits.  

« Ils n’ont pas présenté d’excuses, a ainsi relaté Stéphanie.

 Ils ne comprennent pas ce qu’ils ont fait. 

Au contraire. Ils disent qu’ils ne savent pas. 

Ils poignardent un enfant, ils n’ont pas d’explication. »

 

Sur X, certains ont voulu voir dans cette attitude une « question de QI ».

 La possibilité d’une déficience cognitive n’est en effet pas à exclure, mais d’autres mécanismes semblent être en jeu. 

Très présent dans les médias, ces derniers jours, le pédopsychiatre Maurice Berger a largement étudié cette jeunesse ultra-violente, décivilisée et dénuée de toute empathie envers ses victimes.

 Il a pointé le laxisme judiciaire qui incite à la récidive, mais aussi l’organisation clanique et le bain culturel dans lesquels évoluent ces jeunes gens depuis leur plus tendre enfance. 

La question ethno-civilisationnelle est, bien entendu, centrale.

 Lors de ses prises de parole, Maurice Berger souligne régulièrement l’écrasante surreprésentation des enfants de l’immigration parmi les mineurs violents.

 En juin 2024, encore, il prenait l’exemple d’un jeune Kosovar qui ne témoignait pas la moindre trace d’empathie envers les deux personnes qu’il avait manqué de trucider.

✚ À ce sujet — La mort d’Élias à Paris, poignardé pour son portable, suscite colère et révolte

 

Dans l’affaire Elias, si les prénoms des deux suspects ont été soigneusement tenus secrets, on sait maintenant que l’un d’eux avait précédemment été expulsé vers l’Afrique en raison de ses nombreux actes de délinquance… 

De quoi susciter une juste colère envers un État qui nous force à cohabiter avec des bombes à retardement.  

« Ils ne doivent plus faire partie de la société. Ils ne peuvent pas vivre avec nous », a lâché la mère d’Elias, mardi matin.

 « Vous ne croyez plus à la possibilité de vivre ensemble ? », s’est alors inquiétée Apolline de Malherbe. 

Et Stéphanie de répondre, sans détour : « Non, je pense qu’ils mettront en danger d’autres enfants. »

Cette interview illustre un changement salutaire qui s’est opéré, tout récemment, au sein du peuple français. 

Ce dernier ne veut plus se laisser intimider. 

Il n’en peut plus, des appels à la non-stigmatisation, des alertes à la « récupération », des injonctions au « ils n’auront pas ma haine »

Après avoir perdu un mari, un frère ou un enfant, les Français veulent pouvoir dire leur souffrance et pointer des responsabilités.

 Ils osent, enfin, dire les termes, même lorsque la journaliste en face d’eux leur fait les gros yeux.

Il y avait eu la veuve du gendarme Éric Comyn qui s’en était prise à l’« excès de tolérance » de notre État. 

Il y a eu aussi le père de Benoît, tué à Dax le 31 mai dernier, très remonté contre les « racailles ».

 

 Et il y a, aujourd’hui, la maman d’Elias, impeccable de lucidité quant à l’impossibilité d’un « vivre ensemble » apaisé.

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Boulevard Voltaire

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