REVUE DE PRESSE !
[L’INVITÉ]
« On ne se rend pas compte de ce que vivent certains enfants »
La violence à l’école explose.
À Nogent (Haute-Marne), mardi 10 juin, une surveillante a été tuée de sept coups de couteau par un élève de 14 ans.
Deux jours plus tard, dans deux établissements différents, des enfants de 11 et 15 ans ont menacé de mort des surveillants.
Pour nous parler de la violence endémique qui gangrène l’école, François-Xavier Clément, auteur de La Voie de l'éducation intégrale. En famille et à l'école : des enfants heureux, libres et responsables (publié en 2021 chez Artège), s’appuie sur une carrière de 25 ans dans l’éducation. Directeur d’un grand établissement scolaire, il répond aux questions de BV : comment l’hyperviolence s’est-elle installée à l’école ?
Quelles sont ses racines ?
Quelle place tiennent les écrans, les réseaux sociaux dans la vie des enfants ?
Les réponses du gouvernement sont-elles à la hauteur ?
Quel modèle d’« éducation intégrale » proposer à la société ?
VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=iFoUb-etj8A&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.bvoltaire.fr%2F&source_ve_path=Mjg2NjY
À ce sujet — [ÉDITO] Surveillante tuée à Nogent : un sermon de Macron à Le Pen sur la pudeur…
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ET AUSSI
Rhône : un collégien menace une surveillante le jour de l’hommage de Nogent
On apprend, par Le Progrès, qu'« un incident grave s’est produit jeudi 12 juin au collège Jacques-Cœur de Lentilly où, comme dans tous les établissements de France, un moment de recueillement a eu lieu en hommage à Mélanie, l’assistante d’éducation tuée par un élève mardi à Nogent (Haute-Marne) ».
En effet, pendant cet hommage, un collégien de 14 ans de cet établissement a menacé de « planter une surveillante », selon les informations du journal.
Il n’aurait pas supporté la remarque d’une assistante d’éducation et serait entré dans une violente colère.
Il n'aurait pas supporté qu’une surveillante lui rappelle que la petite pochette qu’il portait était interdite dans l’établissement. Elle lui a demandé de la lui remettre, précisant qu’elle la lui rendrait à la fin des cours.
« Moi aussi, je suis capable de planter une surveillante »
L’élève a rapidement tenu des propos menaçants, déclarant à haute voix : « Moi aussi, je suis capable de planter une surveillante. »
Toujours selon Le Progrès, l’assistante d’éducation lui a alors ordonné de se rendre dans les locaux de l’administration où, toujours très en colère, il a tapé sur une vitre et sur une table, puis a eu une attitude menaçante face au principal du collège, lequel a fait appel à la gendarmerie.
L'adolescent a ensuite été remis à sa famille.
L'élève devrait passer en conseil de discipline, a annoncé le rectorat.
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