REVUE DE PRESSE !
La prostitution enfantine, un tabou que l’ASE – Aide Sociale à l’Enfance – ne peut plus cacher !
par Paul DEROGIS —
6 juin 2025

Malgré l’omerta institutionnelle, le scandale finit par éclater sur les turpitudes de l’ASE !
Nous apprenons à la suite d’un rapport parlementaire sur « les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance » que 20.000 enfants sur 227.000 placés ont été prostitués.
La prostitution enfantine d’État est désormais un secret de polichinelle.
«Ce qui se passe dans les foyers de l’Aide sociale à l’enfance est un scandale d’État», c’est ce que déclare dans un entretien au Figaro l’avocat Michel Amas dénonçant « les activités de prostitution enfantine dont les foyers pour mineurs et associations de l’aide à l’enfance s’avèrent être de vastes viviers. »
Les placements abusifs d’enfants révèlent-ils une justice sous influence ?
Dans cet entretien Maître Michel Amas raconte l’histoire effrayante de deux petites filles d’Évry (Essonne), dont « la maman a fait une dépression » et dont le père est « très peu présent ».
Elles sont placées avec un droit de visite mensuel.
Au bout de trois mois, « on apprend parmi les services sociaux [que l’une des filles] qui a treize ans a des rapports sexuels avec plein de gens dans le foyer ».
Une demande de rencontre avec le magistrat reste sans réponse.
Puis les services sociaux alertent que la jeune fille a des problèmes de toxicomanie.
Nouvelle demande de rencontre avec le magistrat, à nouveau sans réponse. « Là, l’enfant fugue », poursuit l’avocat, « et au bout de plusieurs mois, cette petite fille appelle sa maman au secours et elle lui dit « je suis dans un réseau de prostitution à Toulon ». »
Ramenée à Paris par la police, elle est une nouvelle fois enlevée par son « mac » avant d’être récupérée à nouveau.
« Et là, toujours pas d’audience », déplore Me Amas, pour qui « ce n’est pas du manque de travail mais du mépris », et qui ajoute que « lorsque le père s’est alors vu refuser un droit de visite, il s’est pendu ».
Pour Michel Amas, « ce qui se passe dans l’aide sociale à l’enfance est un scandale […], je rencontrais peu de prostitués, avant. Cela a flambé il y a un ou deux ans. »
La faute aux juges ?
Aux directeurs de foyers ? « Il n’y a qu’un seul responsable, c’est le président du département » (dont dépend l’aide sociale locale), « la seule administration qui n’a pas de contrôle, c’est l’ASE », répond sans hésiter Me Amas, qui a déjà assigné les départements de l’Essonne, des Yvelines et des Bouches-du-Rhône pour « faute en responsabilité ».
D’autres plaintes devraient suivre.
Ce scandale ne fait que conforter celui des placements abusifs d’enfants que nous dénonçons régulièrement dans nos colonnes.
Sources : Le Figaro, Boulevard Voltaire, Rapport parlementaire
Par Paul DEROGIS https://www.medias-presse.info
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