mercredi 28 février 2024

MACRON SERAIT-IL LE PLUS FOU DES DIRIGEANTS EUROPÉENS ? CET HOMME EST DANGEREUX !

 



 REVUE DE PRESSE


Macron serait-il le plus fou des dirigeants européens ? Cet homme est dangereux.

 Les Français à près de 80% rejettent son bellicisme !

Macron va-t-il envoyer les Français sur le front ukrainien ? 

Excellent dialogue Eric Denécé – Régis Le Sommier (Env. 35min)


 

Reconnaissons à l’éditorial du Figaro de ce matin, simplement titré « Va-t-en-guerre » et signé de Philippe Gélie, d’avoir réagi avec lucidité, clarté, avec finesse et très carrément, aux dernières folies géostratégiques du Chef de l’État.

 En voici le texte que nous citons ici en entier.

 « Après les oscillations du remaniement et la séquence agricole politiquement désastreuse, le chef de l’État cherchait-il une diversion à la hauteur de ses enlisements domestiques avec ses propos sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine ?

Le bavard est le perturbateur de la Cité, professaient les Anciens.

 À rebours de la sagesse attendue de celui qui gouverne, Emmanuel Macron se plaît à endosser ce rôle, comme extasié devant sa capacité de renverser les tabous d’une simple tirade. 

L’inconvénient collatéral d’exposer ses contradictions ne l’arrête nullement. 

Il fut le dernier en Europe à prêcher l’apaisement avec Vladimir Poutine, le voilà premier à envisager de lui faire directement la guerre avec des troupes au sol en Ukraine. 

Une posture synonyme d’isolement, puisque les partenaires sans lesquels son idée n’a pas de sens s’empressent de souligner qu’elle n’est ni « envisagée » ni « d’actualité » 

 Refus polis scellés d’un « nein » allemand ferme et non négociable.

 

Il faut donc se poser la question : qu’ambitionne Emmanuel Macron en revêtant l’habit du va-t-en-guerre ? 

Impressionner Poutine ? 

Encore faudrait-il que la menace ait un potentiel de dissuasion crédible sur un homme uniformément insensible aux mises en garde, d’où qu’elles viennent.

 Préparer les opinions publiques occidentales à un engrenage inéluctable ? 

L’effet pourrait bien être l’inverse de celui recherché, consolidant un bloc des timorés (ou des prudents) en Europe et stimulant l’isolationnisme électoral en vogue outre-Atlantique.

 L’autonomie stratégique du Vieux Continent, dont le président s’est fait le héraut, ne connaîtra pas un coup d’accélérateur si le seul horizon qu’on lui dessine est un affrontement direct avec la Russie – alors qu’elle a vocation à l’empêcher.

Reste l’explication la moins glorieuse, car déconnectée de la gravité des enjeux, mais sans doute la plus probable à ce stade : aspirant à la solitude éthérée des visionnaires, Emmanuel Macron a parlé trop vite. 

Même si les états-majors l’étudient, l’idée n’est pas de celles qu’on lance au petit bonheur sur la place publique. 

Après les oscillations du remaniement et la séquence agricole politiquement désastreuse, le chef de l’État cherchait-il une diversion à la hauteur de ses enlisements domestiques ? 

Il s’est drapé dans la cape du chef de guerre dressé face à Poutine, mais il l’a fait sans troupes ni munitions, un peu comme il avait, dans une lubie, convoqué la coalition anti-Daech face au Hamas : en se payant de mots. »    ■ 

27 février 2024

 

VIDÉO :  https://www.youtube.com/watch?v=1OP5qKzWBt4

  Eric Denécé Directeur du CF2R (Centre français de recherche sur le renseignement), Auteur de nombreux ouvrages géopolitiques, et dernièrement directeur de rédaction de “Ukraine : la guerre américaine” (éditions CF2R)

  Avec Régis Le Sommier Directeur de la publication d’Omerta Auteur dernièrement de “Jusqu’au dernier ukrainien” (Max Milo) Pour nous soutenir : https://www.tocsin-media.fr/soutien www.tocsin-media.fr

 

 

 Source et Publications :  https://www.jesuisfrancais.blog/2024/02/28

 

 

 ET AUSSI

Au lendemain d’une déclaration très commentée du président français concernant la guerre en Ukraine, l’Élysée annonce un débat avec vote à l’Assemblée nationale. Analyse et perspectives.


Alors qu’il réunissait des alliés de l’Ukraine, hier à Paris, et appelait à un « sursaut » pour « assurer » la défaite de la Russie, le président Macron a étonné tout le monde en affirmant qu’« il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ». 

Une déclaration qui surprend les Français

Diplomatiquement, comment expliquer cette sortie du président français ? Sur la forme, on peut dire sans prendre de risques que Jacques Chirac n’aurait jamais fait ce genre de déclaration… Et cela rappelle évidemment son idée de créer une coalisation anti-Hamas dans le sillon de celle contre Daech, exprimée lors de sa visite en Israël au mois d’octobre. Emmanuel Macron a une tendance à exprimer des idées « mi-cuites » de manière pas complétement maitrisée. Quant au fond, c’est-à-dire l’intention politique derrière les mots, on peut discerner une réflexion plus large et plus cohérente.

La question qu’il faut poser est d’abord: quel est l’intérêt de la France ? La réponse de Macron est claire : préserver une Ukraine indépendante et donc empêcher une victoire russe. La logique derrière tient aussi : l’objectif de Poutine semble être le rétablissement de l’Empire dans les frontières que lui a données Staline. Ainsi on peut s’attendre à des crises en série avec la Pologne et les pays baltes. La France est bien placée pour savoir que le problème n’est pas l’OTAN car Paris (et Berlin) se sont engagés bien avant 2014 à ne pas laisser l’Ukraine intégrer l’alliance. Il est donc logique de se méfier de Poutine et d’en tirer les conclusions.

A lire aussi: Tout le monde a compris comment est mort Alexei Navalny

Car, aujourd’hui, alors que les États-Unis sont incapables de soutenir l’effort de guerre ukrainien à un niveau adéquat, la coalition pro-ukrainienne perd son élan et les opinions publiques – notamment en France – se fatiguent, se lassent. Il faut pouvoir tenir. Et à défaut d’envoyer suffisamment d’obus 155mm et de passer une législation pro-ukrainienne à Washington, il faut faire des déclarations, de la communication. Ça ne remplace pas les actes, bien sûr, mais ça les accompagne et en même temps ça encourage des Ukrainiens abreuvés de mauvaises nouvelles ces derniers temps.

Dans le contexte franco-français, la guerre en Ukraine – c’est-à-dire les rapports des Français avec la Russie (réelle et mythique) et donc avec les États-Unis (derrière les positions de certains vis-à-vis de la Russie et de l’Ukraine, on peut parfois discerner une forme d’« américanophobie ») – peut servir de sujet politiquement clivant. Il y a deux ans, l’invasion russe de l’Ukraine a contribué à la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle, et, à quelques mois des européennes, la question du soutien à l’Ukraine pourrait agréger le bloc « grand centre » autour du parti présidentiel.

Par ailleurs, l’Élysée vient d’annoncer avoir « demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration en application de l’article 50-1 de la Constitution, relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine le 16 février 2024 et à la situation en Ukraine, suivie d’un débat et d’un vote ». Chacun devra faire une déclaration dans l’hémicycle comme sur les plateaux des télés et radios et on peut compter sur nos commentateurs pour fournir des petites phrases et envenimer le débat sans pour autant avancer sur les questions importantes : quels devraient être les objectifs de la France. Et proposer de se mettre autour de la table n’est pas une réponse sérieuse.    

En imposant ce débat maintenant, Macron pousse ses adversaires à se positionner clairement sur la question ukrainienne, et il n’est pas exclu que cette manœuvre soit profitable à son camp à l’approche des européennes.

Quels étaient l’ordre du jour et les buts de cette conférence de Paris ?

Autour de la table se sont réunis les chefs d’État et de gouvernement de 17 pays (Allemagne, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Tchéquie et Roumanie) ainsi que David Cameron, ministre des Affaires étrangères britannique et l’adjoint au secrétaire d’État des Etats-Unis Antony Blinken, M. Jim O’Brien. Volodymyr Zelensky a introduit la réunion par un discours en visioconférence. 

 

Emmanuel Macron souhaitait donner une suite européenne à la signature, le 16 février dernier, d’un accord bilatéral de sécurité franco-ukrainien lors de la visite du président Zelensky à Paris.

 L’objectif du chef de l’État est de « faire douter la Russie, le président Poutine et l’appareil militaire » en montrant que les soutiens de l’Ukraine répondent toujours présents, malgré des doutes croissants concernant la position américaine.  

La conférence d’hier a donc eu un objectif technique, discuter de l’aide militaire, et un objectif stratégique, afficher une volonté de continuer à soutenir l’Ukraine avec ou sans les Américains.

 

Et ensuite ?

Au lendemain des déclarations du président français, l’idée d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine est balayée par l’OTAN, Berlin, Londres ou Madrid.

 Mais le président français n’a pas suggéré de les envoyer. 

Il a tout simplement prononcé les mots qu’il fallait pour susciter un débat et envoyer un message à ses alliés et adversaires sans pour autant s’engager sur une action concrète. 

Il est tout simplement passé de « il est hors de question » à « on ne peut pas exclure »…

A lire aussi: France/Qatar: gros contrat d’armement en vue?

 

Les propos du président français seront-ils commentés à Moscou ?

 Ne fait-on pas le jeu de Poutine, lequel affirme depuis le début des hostilités que la guerre qu’il a enclenchée en Ukraine est une guerre contre « l’Occident » ? 

Il n’est pas difficile de deviner les réactions des médias et autorités russes.   

Jusqu’où la France peut-elle encore aller sans être considérée comme « belligérante » ?

 Et l’OTAN ? 

Dans le cadre de cette guerre, la Russie a de facto toléré une aide militaire croissante à l’Ukraine sans déclarer les États impliqués – la France par exemple – comme belligérants. 

Cette aide tolérée consiste essentiellement à fournir du matériel, entrainer et former, prêter et donner de l’argent et partager des renseignements

. Le niveau de l’aide a évolué depuis février 2022 avec à chaque fois la crainte de franchir un seuil et d’être considéré par Moscou comme belligérant.

 Or, la dissuasion marche dans les deux sens et les Russes n’ont évidemment pas souhaité risquer une guerre directe avec un membre de l’OTAN et donc potentiellement avec l’OTAN.

De l’autre côté de l’Atlantique, le débat autour de la guerre en Ukraine n’est pas moins intense. 

Le débat de bonne foi est mené aujourd’hui autour de la question des perspectives de la guerre. 

Faut-il la terminer immédiatement en « débranchant » l’Ukraine, ou bien est-il plus judicieux de continuer à soutenir l’Ukraine en attendant un rapport de forces plus favorable ? 

Mais ce débat ne concerne malheureusement que très peu de personnes. 

Le vrai débat est entre les pro-Trump et les pro-Biden sur la question du soutien à Kiev : les premiers sont contre car leur candidat est contre, et non pas car c’est l’intérêt des États-Unis. 

 

La question ukrainienne n’est que l’otage innocent de cette guerre politique.

Concernant le front, nous avons plus d’informations sur les Ukrainiens et leur état d’esprit parce qu’il est plus facile d’en avoir : les journalistes peuvent s’y rendre et les Ukrainiens peuvent s’exprimer. 

Ce n’est pas la même situation concernant la Russie.

 Il est donc difficile de tirer de conclusions dans un sens comme dans l’autre quant à l’état d’esprit des forces belligérantes.

 Cependant, les Ukrainiens ont démontré depuis les premiers combats dans les environs de Kiev il y a deux ans des capacités surprenantes et notamment un sens du sacrifice.

Et si la définition d’une victoire pour la Russie est la transformation de l’Ukraine en Biélorussie bis, la société ukrainienne pourrait très bien trouver les forces et les moyens nécessaires pour l’empêcher. 


Source et Publication :   https://www.causeur.fr/macron

 

ET AUSSI

  

Dernier écho du salon de la Bricole.

Par Bernard Bruyneel



Attention ce texte est un pamphlet n’engageant que son auteur. Observatoire du MENSONGE défend la liberté d’expression !
Faîtes de même en le partageant et/ou en nous suivant. MERCI !


Il paraît que < La vache qui rit > d’entendre des demies portions vouloir partir en guerre et que l’on va écraser l’ours russe! MEUH ! 

L’autre transféré des rigolos devait ruiner leur économie, résultats, nous courons après nos sous! Avé, les rois du déficit!


Rassurez-vous, notre Neuneu national vient de prendre une sacrée soufflante à l’international ! 

Le ridicule ne tue plus de nos jours ! 

 Ce type est en tête de tous les hits parades du monde entier, enfin, une victoire pré-olympique! 

Certains disent qu’il perd la boule, d’autres sa moumoutte.

 Et, ça décoiffe, voir photo!

À force de manipuler la poudre, parfois, il suffit d’un seul neuneu pour que tout explose. 

On ne devrait jamais donner des jeux d’adultes ou de la ‘dangereuse’ camelote aux enfants en bas âge mental! 

Mais que font la psychiatrie et nos FDO? 

La France est pourtant doublement en danger de mort!


Hier soir, à l’Élysée, l’émir du Qatar et Mbappé, ont eu l’honneur d’une soirée … dansante … malgré la grisaille ambiante, la cage aux folles a dû exploser sous les pénos ratés de notre très cher Kylian, notre nouvelle Jeanne, l’icone de tout un peuple … en folie … meurtrière, paraît-il ?( D’après certains élus) !

Lorsque nos jeunes mignons sonnent du clairon à Matignon, à l’Assemblée ou ailleurs, il est grand temps de les faire rentrer à la maison pour un bon plan panpan cucul!Ils ont trop tendance à confondre État-major et majorettes! 

Vous n’aurez pas ma haine contre les Russes!

 Je ne suis pas du RN, mais vous n’avez aucun droit d’insulter, ceux qui n’adhèrent pas à votre médiocrité, ceux qui ne sont pas nés avec une timbale en or dans la bouche et un bâton métallique pour artifice, nous ne sommes plus au corso fleuri des Trente Glorieuses!

Donc, amis, faites comme moi, appuyer avec malice sur le bouton, de la ‘Détente’!

 Malheureusement, on va moins rigoler! 

Alors, c’est à nous de ne pas perdre de vue nos pédales sinon le souffle de la défaite ne sera plus prémonitoire que d’une cinglante tuerie, d’hommes conduits à l’abattoir, telle la vache qui donnait pourtant du bon lait!

 Tant qu’on a que l’ Amour …
 

Et un peu d ‘humour!

En 1969 sortait: < On achève bien les chevaux >, sur le thème de la … stupidité.

Par Bernard Bruyneel

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Bernard Bruyneel

Attention ce texte est un pamphlet n’engageant que son auteur. Observatoire du MENSONGE défend la liberté d’expression !
Faîtes de même en le partageant et/ou en nous suivant. MERCI !

 

Publications

 
 
La proposition d’Emmanuel Macron d’envoyer des troupes en Ukraine fait l’unanimité contre elle dans toute l’Europe. Le Président affaiblit et isole la France : la guerre n’est pas un jeu et la gravité de la situation internationale commande la sagesse,…
En voir plus

Les agriculteurs, cœur nourricier de la nation, représentaient autrefois plus de la moitié de la population Française. 
Désormais, ils sont une petite minorité, au nombre d’à peine 496.000 en 2020.
 
 Ignorés, méprisés, trahis par les gouvernants successifs, leur rôle est pourtant toujours aussi vital dans la survie de notre civilisation. 
Un gigantisme agricole forcené, des traités de libre échange iniques, du lobbyisme au niveau européen et une charge fiscale toujours plus grand…
En voir plus

Le président Emmanuel Macron, en déclarant qu’il n’exclut pas d’envoyer des troupes armées en Ukraine, franchit un pas de plus dans le délire mais aussi dans une inconscience suicidaire et irresponsable.
 
Lorsque l’on est incapable de nourrir ses agriculteurs, lorsque l’on est incapable de contrôler les frontières de son pays, lorsque l’on est incapable de faire régner l’ordre et la sécurité en France, on ne va pas jouer les gros bras dans un conflit qui n’est pas le nôtre. 
Envoyer des troupes en Ukraine n’y apportera jamais la paix, bien au contraire.
 
Comme le disait si bien le roi Louis XIV : « La France n’a pas d’alliés elle n’a que des intérêts ». Et les intérêts de la France ne sont en aucun cas dans ce conflit.
 
 
Alexandre Simonnot -
Délégué général du Parti de la France





  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire