Hommage à Manouchian : la diva de l’Élysée ose nous faire le coup de l’extrême droite !
La diva cacophonique de l’Élysée a fait du théâtre dans sa jeunesse mais elle a sans doute compris qu’elle ne serait jamais Louis Jouvet et, pour notre plus grand malheur, s’est lancée dans la politique pour briller sur les planches !
Toutefois, elle ne s’est jamais départie de son goût pour la mise en scène, notamment en se déguisant en pilote de l’armée de l’air, singeant avec une gourmandise salace le mythique Maverick, pour ceux qui connaissent Top Gun du réalisateur Tony Scott.
Il arrive aussi à notre diva de se prendre pour la Phèdre de Racine et ainsi surjouer le drame à propos du Rassemblement national grimé en monstre du placard – ou monstre marin, si l’on reste sur la pièce de Phèdre –, lequel ne fait peur à personne, sauf peut-être à la travailleuse élyséenne !
Cependant, consciente sans doute de son indigence charismatique et surtout du rejet dégoûté qu’elle suscite dans le pays – toutes tendances politiques confondues –, la diva à sa mémère a un besoin impératif d’agiter un chiffon rouge qui détournerait l’attention de sa nuisible nullité.
Donc, à l’heure où Missak Manouchian s’apprête à entrer au Panthéon – ce qui est mérité –, Sarah-Bernard Macron s’est répandue dans le journal L’Humanité – qui se répandait lui-même jadis en dithyrambes à la gloire de dirigeants communistes aux mains maculées du sang des peuples qu’ils asservissaient – en ces termes : « Les forces d’extrême droite seraient inspirées de ne pas être présentes, compte tenu de la nature du combat de Manouchian […] L’esprit de décence, le rapport à l’histoire devraient les conduire à faire un choix. »
Côté décence, les socialistes seraient eux aussi « inspirés » de ne pas se rendre à la cérémonie, étant donné leur enthousiasme collaborationniste, non ?! Idem pour certain parti d’ultragauche, à l’électorat ouvertement antisémite et dont les cadres sont « juste » antisionistes, ce qui est à peu près la même chose ! Rappelons que Manouchian faisait partie d’un groupe de résistance où se trouvaient précisément sept Juifs.
Mais si la diva se donnait la peine d’étudier un tant soit peu l’Histoire, elle saurait que l’extrême droite, comme elle l’appelle, a compté dans ses rangs des résistants de la première heure quand les communistes attendirent l’invasion de la Russie par les troupes nazies, en juin 1941 – lors de l’opération Barbarossa – pour entrer en résistance.
D’autres membres de l’extrême droite, qui avaient certes rejoint Vichy, ont fait rapidement pression sur le gouvernement de Pétain afin qu’il prenne ses distances avec l’Allemagne.
Et voyant la tournure que prenait la Collaboration, ils sont entrés en résistance, comme le colonel de La Rocque.
Toutefois, la question n’est pas là et nous le savons tous, sauf peut-être quelques crétins encore assez ignorants pour avaler les duperies de la diva égocentrique et non moins psychopathique.
Une diva qui ne semble pas s’émouvoir outre-mesure de l’invitation d’un imam dans le Parlement bruxellois et y récitant une sourate.
Une idée à creuser, peut-être, pour la diva ?!
Qui sait, pour lutter contre l’extrême droite, ce serait bien de réciter dans l’Hémicycle quelques versets appelant à assassiner des mécréants !
En attendant, et puisque j’ai évoqué plus haut le chef-d’œuvre de Jean Racine, la diva devrait méditer ces vers tirés de Phèdre :
« Confus, persécuté d’un mortel souvenir,
De l’univers entier je voudrais me bannir.
Tout semble s’élever contre mon injustice ;
L’éclat de mon nom même augmente mon supplice. »
Par Charles Demassieux
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ET AUSSI LECTURE !
A l'automne de 1943, leur réseau est décapité. Arrêtés, beaucoup sont fusillés.
Accusation longtemps passée sous silence par le P.C.F. qui, quarante ans plus tard, s'est efforcé de faire censurer à la télévision le film de Mosco, Des terroristes à la retraite, consacré aux témoignages des survivants, parmi lesquels celui de Mélinée Manouchian.
Dans ce livre élaboré à partir d'archives aussi révélatrices qu'inexplorées, Philippe Robrieux raconte la trajectoire de Manouchian, puis ce que la direction du P.C.F. a voulu dissimuler de l'" affaire ", et met en scène les grands " inconnus " de cette histoire: " hommes de marbre ", ombres aux multiples identités, aux doubles ou triples vies, rouages ou leviers de l'appareil secret stalinien.
Les faits établis, la tragédie reconstituée, viennent les conclusions, mûrement pensées et étayées: gageons qu'elles ne manqueront pas de rouvrir l'indispensable débat pour la vérité qu'ont jusqu'ici contribué à étouffer les maquilleurs de l'Histoire et leurs complices par complaisance ou omission.
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