samedi 24 février 2024

IMMIGRATION : DANS QUEL ÉTAT VIVONS-NOUS ?

 



 

Immigration économique. 

Gabriel Attal va « faciliter » l’embauche de travailleurs extra-européens dans le secteur agricole 

À n’en pas douter, l’expression « métiers en tension » restera comme l’une des plus marquantes de l’année politique 2023 en France.

Mais, et nos fidèles lecteurs le savent mieux que quiconque, cette notion de « métiers en tension » est très souvent liée à un l’autre phénomène ayant lui aussi le vent en poupe ces derniers temps : l’immigration économique.

Mercredi 21 février, à quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, le Premier ministre Gabriel Attal tenait une conférence de presse visant à détailler les « principales orientations » d’un nouveau projet de loi agricole. 

Un projet dans lequel il compte inscrire « l’objectif de souveraineté » alimentaire français, et exposer « le suivi et l’exécution » des mesures gouvernementales présentées le 1er février dernier.

 

Le secteur agricole « en tension » pour « faciliter les visas »

Lors de cette prise de parole, Gabriel Attal a notamment précisé le secteur agricole serait déclaré comme « secteur en tension » durant le Salon de l’agriculture.

 « Je vous annonce également que nous publierons pendant le Salon de l’Agriculture un arrêté qui reconnaît le secteur de la production agricole comme un secteur en tension », a-t-il déclaré.

Un qualificatif qui ne sera pas sans conséquences puisqu’il s’agit, comme l’a rappelé le Premier ministre, de « faciliter grandement l’attribution de visas » dans l’optique de faire venir des travailleurs saisonniers étrangers hors-Union européenne dans les fermes françaises.

Par ailleurs, Gabriel Attal a aussi fait savoir que l’exonération de cotisations patronales sur « la quasi-totalité des emplois saisonniers agricoles » serait pérennisée et renforcée « dès l’année 2024 ».

 

L’obtention de visas facilitée par la loi immigration

Ainsi, le secteur agricole français va venir rejoindre les secteurs de la santé, du BTP ou de la restauration au rang des « secteurs en tension » afin de faire face à la pénurie de main-d’œuvre rencontrée dans les champs et dans les fermes de l’Hexagone.

Au niveau législatif, la nouvelle loi immigration permet une procédure spéciale pour faciliter l’obtention de visas aux étrangers dans des secteurs d’activité confrontés à ce manque de bras.

Comme le rappelle le quotidien le Figaro, c’est la Dares (service statistique du ministère du Travail) qui est chargée de dresser la liste de ces « métiers en tension ».

 Celle-ci varie en fonction des zones géographiques.

 

Quelles conditions pour ces cartes de séjour ?

En pratique, un immigré en situation irrégulière sur le territoire français et employé dans l’un des métiers présentés comme étant « en tension » peut alors demander l’octroi d’une carte de séjour temporaire à la préfecture, le document portant la mention « travailleur temporaire » ou « salarié ».

Quant aux conditions pour obtenir un tel visa, le migrant doit justifier d’une résidence sur le territoire français de manière ininterrompue depuis au moins 3 ans ainsi que de l’exercice d’un « métier en tension » durant une période d’au moins 12 mois au cours des deux dernières années.

 D’autre part, il doit toujours être en poste au moment de la demande et ne pas faire l’objet d’une condamnation…

Enfin, une fois la carte de séjour délivrée, elle permet à son titulaire extra-européen de travailler en France en tant que salarié durant un an.

En dernier lieu, c’est aussi l’occasion de rappeler qu’au mois de septembre dernier, une enquête d’opinion rapportait qu’une majorité de Français se disait opposée à la régularisation des clandestins employés dans les « métiers en tension ».

Immigration économique : les syndicats agricoles favorables ?

Toujours est-il que cette annonce de Gabriel Attal de faciliter l’attribution de visas aux saisonniers extra-européens vient avant tout répondre à une demande de certains syndicats agricoles.

Le 18 décembre dernier, à la veille de l’adoption de la loi sur l’immigration par l’Assemblée nationale, et à l’occasion de la « Journée internationale des migrants », la Confédération paysanne avait publié un communiqué dans lequel elle dénonçait « un recul majeur pour les droits des personnes migrantes » à travers ce nouveau texte législatif.

Et le syndicat agricole de poursuivre : « Alors que tant de secteurs d’activité sont en recherche de main-d’œuvre, dont l’agriculture, il faut cesser d’instrumentaliser les travailleurs immigrés ».

Quelques jours plus tard, Sophie Bezeau, directrice du Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), dénonçait auprès du magazine hebdomadaire La France Agricole, une loi « régressive et abjecte » qui allait « dégrader les conditions de vie des exilés en France ».

Même tonalité du côté de la CFDT Agri-Agro qui, par l’intermédiaire d’un communiqué publié le 20 décembre 2023, s’interrogeait : « La souveraineté alimentaire française peut-elle se passer des travailleurs étrangers ? ».

 Ce syndicat de salariés du secteur agricole mettait alors en exergue une « agriculture en tension » faisant « appel par millier à des femmes et hommes venus de pays étrangers pour remplir nos verres et nos assiettes ».

Toujours dans les colonnes de La France Agricole, nous pouvions également lire le 26 décembre dernier les critiques de la CGT-Fnaf (Fédération nationale agroalimentaire et forestière), cette dernière fustigeant la « préférence nationale, fil rouge de cette loi infâme ».

Enfin, terminons ce tour d’horizon syndical par la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), le syndicat professionnel majoritaire dans la profession agricole en France : celle-ci réclamait depuis l’automne dernier le classement de l’agriculture comme un « secteur en tension ». « 

Chaque année, ce sont 70 000 postes qui restent sans candidat », alertait alors la FNSEA, se déclarant déjà favorable l’année dernière à l’octroi d’un titre de séjour « métier en tension ».

 Elle a donc été entendue par Gabriel Attal…

Un point de vue du syndicat majoritaire visiblement partagé par les Jeunes Agriculteurs. 

Sur le plateau de LCI le 22 décembre dernier, leur président Arnaud Gaillot déclarait : « C’est une réalité dans notre pays : beaucoup de cultures se récoltent manuellement. 

Si nous n’avons pas la main-d’œuvre étrangère, on les laisse pourrir dans les champs ».

Au sujet du président du Medef et de l’immigration économique :

Immigration économique. Le patron du Medef estime qu’il faudra près de 4 millions de travailleurs immigrés d’ici 2050 [Audio]

 

Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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Et aussi  

Nantes/La Roche-sur-Yon : un Afghan refuse de quitter son hébergement, l’Etat est impuissant

La préfecture de Vendée a exigé son expulsion immédiate, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes vient de lui ordonner cette semaine de libérer “sans délai” l’appartement qu’il occupe et pourtant ce ressortissant afghan d’une quarantaine d’années ne bouge pas.

 Illustration de l’impuissance de l’Etat : un étranger peut tranquillement gripper la machine administrative et décider d’occuper un appartement sur lequel il n’a aucun droit si tel est son plaisir !

Le jugement de cette semaine n’est que le N-ième rebondissement d’un feuilleton judiciaire qui oppose ce ressortissant afghan à l’Etat et à l’association Vista qui l’héberge.

 Problème : le monsieur a pris ses aises et multiplie les recours. 

En juin 2023, il avait obtenu une protection subsidiaire car il ne pouvait prétendre au statut de réfugié. 

 En juillet 2023, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) lui avait indiqué qu’il devait quitter son logement pour un centre provisoire.

 Monsieur avait refusé ! 

Le 27 octobre, le préfet de Vendée lui-même lui avait ordonné de quitter les lieux sous 15 jours : nouveau refus !

 Et l’Etat hésite à employer la force car les “associations” et les bonnes âmes y verraient malice.

Le pire est que son hébergement libéré ne sera pas attribué à des Français mais à d’autres immigrés en attente de logement. 

Sur le département de la Vendée, ce ne sont pas moins de 82 “demandeurs d’asile” et leur famille qui attendent un logement généreusement payé par les Français.

S’il est expulsé, espérons que, pour passer sa rage, cet Afghan ne décide pas de “punir” les Français d’une manière ou d’une autre…

Crédit photo : DR

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ET AUSSI

Pourquoi les néo-léninistes queer soutiennent les djihadistes comme une espèce à préserver

Une femme Azadi a été copieusement insultée par une “intersectionnée” sur X lorsqu’elle a démenti l’idée que les femmes étaient plus en “sécurité en Iran qu’aux USA”, ce qui n’est guère étonnant surtout à la suite du 31 décembre à Cologne en Allemagne et du 7 octobre 2024 en Israël : le djihadiste, et en fait tout “racisé”, peut, d’une part, se permettre ce qu’il veut, il sera excusé (sauf s’il en fait des tonnes à quelques mois d’élections par exemple européennes…), mais surtout, d’autre part, il peut le faire parce qu’il est devenu une icône, presque une espèce de dieu, en tout cas une sorte de vache sacrée dont la sauvagerie est licite malgré, son méthane, au même titre que celle de l’ours ou du loup sauvage…

Dans une société de plus en plus hypocritement aseptisée, où le moindre écart dans une relation sera balisée – sauf s’il provient justement des icônes “racisés”, il convient de préserver ces “surhommes” dans une sorte de zoo implicite, informel, qui fait aussi office de musée de la “diversité” où ainsi quelques spécimens d’hommes, faux mineurs encore mieux, ayant gardé toute leur virilité, seront alors soigneusement préservés et chéris, malgré la dangerosité (l’hôtesse peut finir égorgée) ; et la gentry viendra y goûter, mais secrètement, (le déchaînement y est même encouragé suivant les recettes foucaldiennes fantasmant sur Sade et deleuziennes se délectant sur Mille Plateaux par exemple) tout en dénonçant “en même temps” le moindre écart s’il provient d’un “Blanc de plus de cinquante ans”, sauf s’il est pervers polymorphe et recyclé façon clavier Averty et “free Palestine” bien entendu…

L’anti-manifestation contre SOS Éducation relève d‘ailleurs de cet acabit : c’est que les enfants sont devenus de la viande de remplacement s’il n’y a pas de racisé à se mettre sous la dent ; ou encore de la viande à expérimentation hygiéniste, permettant de démanteler ou remonter les corps à la convenance, de leur injecter  aussi en permanence des hormones et des produits bloqueurs de croissance, etc.

Ce qui fait que dans cette “philosophie cannibale” la chasse aux nouveaux déviants, les “complotistes”, prendra de l’ampleur, tels étonnamment l’attaque contre ces “masques blancs” agressés à Lyon par la Milice antifa, nervis à la solde de la Secte SHAA, parce qu’ils montraient les effets secondaires voire mortelles de l’injection expérimentale anti-C19, mais ce faisant mettait en cause justement ce tout hygiéniste et transformable, ce qui semble insupportable pour tous ceux qui n’ont de cesse de porter au pinacle toute injection qui permet de se constituer en chimère transgenre : en animal “sauvage”…

Ainsi peuvent se côtoyer le djihadiste ou le migrant à la virilité intacte, et la créature chimérique pouvant même se déchaîner dans des soirées sataniques, mais sans “drapeau tricolore” comme il se doit (cela ferait doublon pour certains…).

Et plus la violence d’être, au sens positif de l’agressif, celui d’en vouloir et de mordre la vie à pleine dents, sera de plus en plus violemment montrée du doigt si elle provient de Blancs, dominateurs par essence (les rugbymans, les pompiers…) plus elle sera par contre caressée dans le sens du poil si elle provient d’un racisé voire d’un OQTF, must du must, symbole chimiquement pur de cette “sauvagerie”, de ce “redevenir vierge” implorée par Jean-François Lyotard dans sa condition postmoderne où comment revenir au monde “d’avant l’écriture” comment redevenir ce “bon sauvage” comment le recréer au sein d’un Jurassic Park global qui verrait les dominants blancs parqués sous tranquillisants viande expérimentale attendant également d’être dépouillés violés puis euthanasiés par leurs anciens dominés, une autre façon de lire également la Planète des singes

 

Cette dystopie bien sûr n’est là qu’en filigrane, mais quand même à dose de moins en moins homéopathique, en attendant le bouquet final : l’apocalypse nucléaire tactique. Tic-tac, tic-tac.

Il serait temps d’arrêter en déminant cette machine infernale, mais où sont les artificiers ? 

En existe-t-il encore ?… Oui-da...

Par Lucien Samir Oulahbib  https://ripostelaique.com

 


 

jmlb

C' est plus facile d' envoyer les forces de l' ordre au Salon de l' Agriculture !  Que dans les Cités !

Quoique  ???

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