samedi 4 octobre 2025

LA FAILLITE DE LA FRANCE , UNE SOLUTION RADICALE : LA GUERRE ?

TRIBUNE LIBRE !!

L’euro sera emporté par la faillite de la France, reste une solution radicale : la guerre !

 

 

La situation économique de la France s’aggrave de jour en jour, plombée par des gouvernements incapables d’affronter les réalités avec courage et une détermination sans faille. 

Lecornu devient le modèle absolu de l’inaction et de l’indécision. 

Irrésolu comme jamais, il consulte, consulte et reconsulte, sans rien proposer depuis un mois. 

On attend toujours son gouvernement, ou plutôt celui de Macron, censé accoucher d’un budget crédible qui permette à tout ce système bancal de tenir jusqu’en 2027. 

Depuis la Quatrième République, on n’a jamais vu pareil foutoir, qui commence à inquiéter l’Europe.

 Il y a urgence et rien ne se passe.

 

En attendant, la dette augmente de 12 milliards par mois, dépassant allègrement les 3400 milliards, sans la moindre solution efficace pour diminuer les dépenses. 

Au rythme actuel de cette gabegie chronique, la France sera en faillite avant 2030.

Mais la France n’est pas la Grèce.

 « To big to fail », car sa chute entraînerait celle de l’euro et donc de l’Union européenne. 

Mais comme il est impossible de sauver un pays dont le PIB représente 12 fois celui de la Grèce, le passage sous tutelle du FMI semble inéluctable. 

Solution extrême que nos élus refuseront jusqu’au bout.

Très pessimiste, un ancien analyste du FMI ne voit pas comment le gouvernement pourrait réduire le déficit actuel de 6 % avec des oppositions réfractaires à tout effort, autre que faire payer les « riches », donc saigner les créateurs de richesses et d’emplois qui fuiront le pays.

Enfermée dans le carcan de l’euro, monnaie unique qu’elle ne maîtrise aucunement, la France ne peut ni dévaluer, ni « piloter » l’inflation au niveau national pour alléger sa dette.

 

Recettes de l’État = 51 % du PIB. Dépenses publiques 57 % du PIB, record d’Europe. Économies : nulles à ce jour.

Les agences de notation ménagent encore la France, car toute dégradation brutale provoquerait une crise de l’euro pouvant mal tourner.

 Mais le fait est que notre note souveraine ne fait que baisser d’année en année, provoquant une hausse de nos taux d’intérêt. 

Le coût de la dette allant enrichir nos créanciers étrangers atteint déjà deux fois la croissance, soit 60 milliards, et atteindra les 100 milliards avec un risque de récession de plus en plus probable. 

 La France est le cancre de l’Europe, mais c’est surtout  une menace pour l’euro et l’Union.

En fait, toute l’Europe s’inquiète de la situation catastrophique de la cigale France, qui reste le seul pays de l’Union incapable de redresser ses finances, contrairement à ses voisins du sud, qui collectionnent les bons points, comme l’Italie, le Portugal ou l’Espagne.

 

Une solution radicale : la guerre

Au-delà de la France, c’est la situation de toute  l’Europe qui devient des plus incertaines.

 Surendettée, privée de matières premières, contrainte de payer son énergie au prix fort, écrasée de normes qui ont détruit sa compétitivité, surtaxée par « l’ami américain », submergée par une immigration qui ne s’intègre plus, l’Europe subit de plein fouet une mondialisation qui la détruit.

On constate qu’elle se lance dans une fuite en avant démentielle face à Moscou, affichant une volonté de poursuivre l’escalade alors qu’elle n’a aucunement les capacités d’affronter la Russie dans un choc frontal de haute intensité. 

Cet acharnement n’est pas un hasard.  C’est un calcul. 

Toute tension majeure avec Moscou permet d’évacuer les problèmes intérieurs, tandis qu’un conflit déclaré permettrait de passer en économie de guerre et de balayer le risque de faillite de la France, laquelle aurait des conséquences dévastatrices.

 

Macron, Merz et Starmer veulent la guerre. 

 Quant à Trump, il ne fait rien pour y mettre fin. 

Un conflit en Europe, qui ruinerait le concurrent européen et affaiblirait la Russie, n’est pas pour lui déplaire. 

Vendre des armes américaines à profusion sans risquer de prendre un missile russe sur la Maison-Blanche, voilà un bilan plutôt positif.

 Les centaines de milliers de morts, de blessés, de veuves et d’orphelins, tout cela est accessoire. 

Toutes les guerres ont un prix, d’autant plus supportable quand ce sont les autres qui le paient.

Macron, dès l’aggravation des tensions, pourra déclencher l’article 16 et obtenir les pleins pouvoirs. 

Toutes les gesticulation actuelles de l’Élysée et les discours russophobes alarmistes n’ont qu’un seul but : détourner l’opinion du désastre intérieur et s’accrocher au pouvoir tout comme Zelensky.

Tous ces va-t-en-guerre, plus fanfarons que vrais guerriers, jouent avec le feu.

 La France, malgré ses fanfaronnades, aurait bien du mal à aligner 20 000 soldats sur la durée.

 Quant à l’Europe en guerre, elle pourrait aligner au maximum 600 000 soldats dans un conflit de haute intensité. 

Quand on sait que l’Ukraine en a perdu près de 2 millions, morts et blessés, en 1300 jours de guerre, on mesure combien le discours belliqueux des Européens a peu de chance d’effrayer l’Ours russe et de le détourner de ses objectifs.

 

Cette guerre ruine l’Europe, mais elle sert les intérêts de quelques fous furieux ivres de russophobie et de pouvoir sans fin. 

Des illuminés très dangereux car capables du pire pour servir leur seuls intérêts.

 

Par Jacques Guillemain    https://ripostelaique.com/leuro-




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