samedi 31 août 2024

WAR RAOK ,LE JOURNAL DES BRETONS SERA AU STAND DE LA FÊTE DU COCHON !

« Nous sommes un peuple ». 

 

Le 70ème numéro de la revue War Raok vient de paraitre

Le 70ème numéro de la revue War Raok vient de paraitre. 

 

Ci-dessous l’éditorial et le sommaire.

Exposer notre théorie, c’est refuser de tricher avec notre peuple

L’élaboration de principes accordés à la défense des peuples colonisés répond à des nécessités. 

Il faut lui assurer les fondements solides d’une réflexion cohérente, d’une justification convaincante et d’un discours fondateur susceptibles de lui donner sa pleine dimension historique. 

Il y a urgence parce que la crise aiguë qui secoue nos peuples, aggravée par l’état de déliquescence de la société occidentale, risque d’atteindre un point de non-retour.

Il s’agit de poser des principes clairs car une action mal perçue est vouée à l’échec ou, ce qui est pire, à la perversion, au détournement vers des fins étrangères à son but.

 Réduite au niveau du spectacle, la revendication nationaliste, à contenu ethniste, ne servira que de faire-valoir à nos adversaires et sera réduite au rôle d’utilité d’une vie politique préfabriquée.

 Un peuple qui ne parvient pas à faire entendre sa voix ou qui le fait en usant de références qui lui sont données par l’extérieur (idées à la mode, slogans vides de sens…), est voué à être récupéré par le système qui l’aliène. 

Dans le même ordre d’idées, on sait comment le système colonial laisse filtrer, quand cela lui est utile, une « extrême-gauche » ou une « extrême-droite » qui lui servent de repoussoir et qui sont en fait des produits fabriqués de toute pièce. 

 Pour éviter cette récupération dans un système qui veut la disparition des peuples, nous devons imposer nos propres références historiques, ne pas laisser les autres les définir par rapport à des concepts étrangers, à un vocabulaire exogène… 

C’est ainsi que nous nous poserons en acteurs historiques, non en figurants marginaux d’une société artificielle.

Sur le plan de la pratique, la cohérence doctrinale est le seul moyen d’éviter les manipulations de tous ordres.

 On connaît bien l’accusation d’un autonomisme ou d’un indépendantisme qui aurait sa source « à l’étranger ».

 On connaît aussi l’assimilation de l’ethnisme au « racisme » ou à la « xénophobie ». 

La déformation par adaptation à l’idéologie en cours est une arme coutumière de ceux qui luttent contre la liberté et l’émancipation des peuples.

 Nous la détournerons en montrant que nous portons en nous-mêmes les motivations et les justifications de nos actes et de nos idéaux.

Notre engagement pour le peuple breton résulte d’une prise de conscience et d’une décision spécifique. Nous sommes mus par une nécessité interne et non par la pression ou l’influence d’une société qui nous est étrangère, et dont nous refusons les rôles qu’elle veut nous faire jouer. 

Laisser à d’autres le soin de se définir c’est être agis par eux, c’est être sujets de l’histoire.

 Or nous voulons faire notre histoire, c’est-à-dire faire rentrer notre peuple dans l’histoire en lui rendant la possibilité d’agir pour lui-même et d’être l’acteur de son devenir.

Alors, nous devons nous situer et prendre du champ par rapport à l’instant, distinguer tactique et stratégie, refuser l’enfermement dans l’actualité, où les plus impatients risquent de perdre le sens de la durée qui caractérise les grandes actions menées au service d’un peuple.

 

 Une réflexion théorique est donc à la fois une auto-construction et une maîtrise de l’événement. Il entre enfin dans notre projet un élément d’éthique.

 Nous vivons en un temps qui favorise le trouble des esprits et provoque indirectement les situations ambiguës. 

La claire expression de nos idées et de nos buts est l’un des moyens par lesquels nous nous démarquons des velléitaires ou des profiteurs.

Si la conscience de nos buts doit nous inviter à plus d’exigence envers nous-mêmes, elle nous permet aussi de refuser l’aventurisme, l’excès d’actes et de paroles, l’immaturité politique ou le confusionnisme intellectuel qui sont les agents de toutes les provocations… tout comme la complaisance quasi pathologique dans des attitudes outrées.

Nous devons nous donner les moyens de dépasser l’événementiel pour mieux nous construire comme agents de l’histoire, acteurs de notre libération nationale.

Par Padrig MONTAUZIER

SOMMAIRE WAR RAOK N° 70

Buhezegezh vreizh page 2

Editorial page 3

Buan ha Buan page 4

Politique

Histoire du fascisme page 8

Environnement

Pseudo-écologistes et hypocrisie des pays occidentaux page 11

Tribune libre

Migration et culpabilité impériale page 14

Société

Sur le phénomène Woke page 16

Billet d’humeur

L’homme politique en tant que menteur pathologique page 18

Hent an Dazont

Votre cahier de 4 pages en breton page 21

Mythologie celtique

Le monde des abeilles chez les Celtes page 23

Tradition

Culture traditionnelle et populaire de Kosovo Polje page 26

Grandes figures

Paul Le Flem, 80 années de vie musicale page 28

Histoire de Bretagne

La bataille de Trans-la-forêt page 31

Nature

Le geai des chênes aux ailes marbrées bleues électriques page 34

Lip-e-bav

Irish stew, stobhach Gaelach page 36

Keleier ar Vro

Les châteaux et l’histoire de Bretagne page 37

Bretagne sacrée

L’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé page 39.

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Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

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 Politique:  Malgré quelques divergences 

 Patrig MONTAUZIER SERA PRÉSENT LE 8 SEPTEMBRE !

Et sera le bienvenu !

 


 

 

MACRON RECHERCHE TOUJOURS UN PREMIER MINISTRE ? IL A OUBLIÉ " LE BON COIN " ???

 


TRIBUNE LIBRE !

Et le Bon Coin?

Le billet de Dominique Labarrière


Et le Bon Coin?
DR.
 

Ségolène Royal, Bernard Cazeneuve, François Bayrou… 

Les Français n’avaient pas envie de tester la « nouveauté » avec l’impayable Lucie Castets. 

Le Premier ministre que le président Macron va désigner pourrait donc ne pas être né de la dernière pluie. 

Est-ce vraiment préférable ?


Manifestement, le Chef de l’État rencontre mille et une difficultés dans sa recherche d’un quidam pouvant faire office de Premier ministre. 

A-t-il essayé le «Bon Coin»? 

Il paraît qu’on y trouve de tout, absolument de tout! 

Le plus souvent à des conditions très favorables, ce qui tomberait bien au vu de la situation financière du pays.

 Évidemment, ce n’est jamais de l’objet de « première main », c’est de l’occasion. 

Toujours dans un état des plus satisfaisants, au dire des vendeurs.

 Donc, pourquoi pas ?

 D’autant que, de quelque côté qu’il se tourne, le président va devoir faire avec du déjà-vu, de l’occasion justement, voire du recyclé. 

Nul besoin de prétendre rivaliser avec Nostradamus ou la regrettée Madame Soleil pour prédire que le gouvernement qui va sortir de tout cela ne pourra être qu’un cabinet de fond de tiroir.

D’ores et déjà, on ne peut pas dire que les noms qui circulent soient de nature à causer un électrochoc capable de réveiller le citoyen de sa torpeur de fin d’été, ou, à défaut, générer un effet de surprise particulièrement bluffant.

 On ne peut pas dire non plus que ce noms-là « donnent envie », selon l’expression consacrée. 

Cazeneuve, tiendrait la corde (comme le pendu s’accroche désespérément à la sienne, peut-être bien ?).

 Quant à l’inusable Daniel Cohn-Bendit, l’homme de la révolution soixante-huitarde, le gourou de l’imagination au pouvoir, ne pousse-t-il pas l’audace intellectuelle, le culte de l’épopée politicienne jusqu’à proposer François Bayrou ? Bayrou, le génie incarné de l’immobilisme, du bilan zéro, de l’inaction érigée en art de gouvernement, promu général en chef d’une escouade censée précisément tordre le coup à l’immobilisme, ouah on se pince !

 Il paraît que Dany l’impayable s’est fendu d’une note au président dans l’intention de lui vendre cette géniale idée. 

Double erreur. 

En un, le nom proposé, celui d’un haut-commissaire au Plan dont on se demande de quoi ce haut-commissariat a bien pu accoucher à ce jour. 

En deux, l’erreur, cardinale celle-là, de vouloir encore croire, malgré l’expérience des faits depuis presque une décennie, que Jupiter pourrait un jour entendre, accepter, suivre le moindre conseil. 

Il y a eu un temps un autre nom. 

Peut-être parce qu’elle porte celui de Castets (chez LFI on cultiverait donc le sens du calembour révélateur ?) la dame – ex-experte en excavation financière à la mairie de Paris – s’est imaginée être la solution du casse-tête présidentiel.

 Il semble qu’elle se soit elle aussi fourvoyée. 

Sauf bien sûr, revirement élyséen de dernière minute. 

Comme on le sait, on n’en est pas à l’abri. 

En attendant, pas de gouvernement, par de ministres de plein exercice, ni Premier ni autres. Un gouvernement d’ombres chinoises, dirait-on.

 On se console en se disant que pendant ce temps-là au moins ils n’ont plus ni l’autorité ni les moyens de faire de trop grosses bêtises.


C’est toujours cela.

Source   https://www.causeur.fr/et-le-bon-coin




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DÉMOCRATIE : TAMBOUILLE, MAGOUILLE ET TRIPATOUILLE ! ( JEAN-PIERRE PÉLAEZ )

 

 


 

TRIBUNES LIBRES !

 

Sondage : horrifiés par LFI, les électeurs regrettent leur barrage anti-RN !

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Si le second tour du 7 juillet semble avoir figé la situation politique, l'été Castets et les consultations interminables pour dégager une majorité introuvable et un gouvernement ont toutefois fait bouger les lignes.

 LFI et Mélenchon, en assumant ce qu'ils sont, se sont exclus de l'équation et l'on va probablement (réponse lundi ?) vers une majorité PS-Renaissance-LR, dirigée par un Bernard Cazeneuve ou quelque chose dans le genre.

 Cette fracturation du NFP répond, en fait, aux désirs de Mélenchon comme de Macron. 

L'un pour s'ériger en seul leader de la vraie gauche qui ne trahit pas et continuer à tirer les dividendes d'une posture d'opposition extrémiste.

 L'autre pour replâtrer sa majorité défaite dans un énième élargissement du « en même temps ». 

PS et LR - ou du moins ce qu'il en reste - vont une nouvelle fois passer à la centrifugeuse de cet attelage qui se délitera jusqu'à la prochaine dissolution.

Mais les lignes ont aussi bougé dans l'opinion vis-à-vis de LFI et de Mélenchon, comme le montre l'enquête post-électorale d’Ipsos, réalisée pour Le Monde, le centre de recherches politiques de Sciences Po, l’Institut Montaigne et la Fondation Jean Jaurès.

 

LFI de plus en plus rejetée

C'est l'enseignement majeur de cette enquête : pour 74 % des Français, LFI est une formation d’extrême gauche, un chiffre en progression de 9 points par rapport à septembre 2023 ; elle attise la violence (72 %, +12 points) et elle est dangereuse pour la démocratie (69 %, +12 points). Un tel portrait-robot désigne clairement la cible du prochain barrage électoral.

LFI et Mélenchon seulement attractifs chez les électeurs... musulmans

 

L'autre enseignement spectaculaire - mais guère surprenant - relevé par Brice Teinturier, c'est que le socle de LFI est « numériquement faible » : « 7,5 % , soit moins que le PS qui obtient 10 % sans passer par le canal de la radicalité, autant que LR et loin derrière les 21 % qui choisissent le RN »

Et, surtout, ce réduit mélenchoniste est bâti sur un électorat bien spécifique : les musulmans. 

Ainsi Mélenchon est-il la personnalité politique la plus rejetée des Français mais, souligne Brice Teinturier, « seuls les Français musulmans portent sur Jean-Luc Mélenchon un regard positif, avec 64 % de jugements favorables ».

 

Un RN solide

Face à ce rejet massif de LFI, le RN se distingue : pour Brice teinturier, « l’examen comparé de ces deux formations est sans appel »

Sur l'accusation d'attiser la violence, le RN fait 18 points de moins que LFI ! 

Dangereux pour la démocratie ?  16 points de moins que pour La France insoumise.

 La stratégie de désextrémisation a porté ses fruits. 

 Le stade ultime de la conquête du pouvoir repose donc sur le renversement du fameux barrage du front républicain.

Le parti extrémiste, antidémocratique, outrancier, avec toute une rhétorique plus ou moins antisémite assumée, contre lequel il faut voter, c'est bien LFI !

 

Les électeurs du centre et de droite regrettent d'avoir voté NFP !

Justement, cette même étude Ipsos a judicieusement questionné les électeurs sur leur sentiment postélectoral, notamment ceux qui, au centre ou à droite, ont « fait barrage », allant même jusqu'à voter NFP et LFI, à l'appel d'un Gabriel Attal ou de leaders LR (p. 8 de l'enquête).

 Chez les électeurs macronistes, ils sont 46 % à regretter ce vote en faveur du NFP. 

Chez les électeurs LR et divers droite, le regret est nettement majoritaire : ils sont 62 %, dont 24 % à éprouver des regrets importants ! 

 

Pourquoi ce revirement ? 

D'abord, l'épouvantail LFI, bien sûr.

 Ensuite, la prise de conscience d'avoir été victime d'un hold-up électoral du NFP et de la Macronie suscite des sentiments négatifs chez une majorité de Français (p. 17), d'autant plus forts que l'on va vers la droite. 

Enfin, le retour au réel, avec Solingen, La Grande-Motte, Mougins et Vallauris fait voler en éclats les subterfuges du NFP et de la Macronie sur l'immigration et l'insécurité.

Ces électeurs manipulés, floués, peuvent certes se réjouir de l'exfiltration en cours de LFI par Macron et les groupes parlementaires qui ont prévenu qu'ils censureraient un gouvernement NFP, mais l'arnaque électorale reste amère. 

Pour la droite et le RN, tout l'enjeu de cette législature chaotique sera d'accompagner cette frustration, d'accueillir ces électeurs et d'ouvrir une perspective crédible d'alternance : derrière la déception et la colère, l'attente est immense.

 Il ne s'agit pas de refaire le match mais de préparer le prochain. Et de le gagner.


Frédéric Sirgant
Par Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire 
 

ET AUSSI

[POINT DE VUE] 

Démocratie : tambouille, magouille et tripatouille

cocotte minute

Si Sully, le ministre d’Henri IV, était parmi nous, ce n’est pas « labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France » qu’il dirait, mais tripatouillage et grenouillage sont celles de la démocratie en marche.

Tout l’effort de la caste politique actuelle - sorte de droite gauche molle centriste, résurgence de la droite orléaniste, mâtinée de bien-pensance -, incapable de relever notre pays à la dérive, consiste, au nom de la démocratie et des valeurs républicaines, à rejeter la démocratie et l’esprit de la Ve République. 

Au lieu d’écouter le peuple (le dèmos de la démocratie) et la volonté qu’il exprime pour résoudre les vrais problèmes de ce pays - tout le monde les connaît sauf ceux qui ont des yeux pour ne pas voir -, il s’agit de faire comme si le seul danger était une arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

 Cela fait un moment que ça dure, mais en dépit des peurs et des mises en garde, une nombre croissant d’électeurs votent pour elle jusqu’à constituer un bloc de 11 millions de voix et le premier parti de l’Assemblée, mais rien n’y fait et la caste s’acharne à se maintenir contre le vote populaire.

 

Oublié, le référendum !

Ainsi le référendum, pilier de la Ve République, est aux oubliettes depuis que les Français ont voté contre le traité européen et que Sarkozy a fait voter par le Parlement le contraire de ce qu’ils avaient répondu. 

Mais à force de nier le peuple, c’est bien dans l’impasse où nous sommes que Macron a conduit le pays. 

Les dernières élections en sont l’aboutissement le plus absurde. 

À vouloir installer une pseudo-démocratie qui rejette la démocratie et, donc, le vote populaire, il a rendu ce pays ingouvernable.

Aujourd’hui, au bout de deux mois bientôt, le voilà incapable de trouver un Premier ministre en état de gouverner durablement. 

Après avoir, au nom du sempiternel barrage contre l’extrême droite, fait s’allier les derniers centristes qui le soutenaient, la droite molle des Larcher, Pécresse ou Bertrand aux grosses pantoufles et le bric-à-brac d’un front LFI populaire fait de carpes socialistes, de lapins écologistes, de bourricots communistes et de pintades islamo-gauchistes, Macron se retrouve face au mur de ses contradictions, congédiant ses faux alliés d’hier, lesquels, furieux, le menacent, oubliant que leur patchwork n’a ni cohérence ni majorité.

 

Une inventivité sans limites

Que de tambouilles et de tripatouilles pour empêcher, en France, la démocratie de vivre et de fonctionner ! 

On reste pantois devant tant d’inventions, de tractations, de tartufferies, de contorsions, de circonvolutions destinées à ne pas respecter la volonté du peuple, dans une République dont son créateur disait qu’elle est faite pour le peuple et par le peuple.

 Mais de tout cela, ce Président n’en a cure. Pourvu qu’il se maintienne, et sa finance européiste avec lui, l’État peut continuer de tomber en ruine.

Et du matin au soir, dans une cacophonie de perroquets médiatiques, avec ses gaullistes qui n’en sont plus, ses socialistes bobo, ses communistes croupions, ses écolo-gauchistes dingos, ses centristes paralysés, le système en place poursuit son travail de sape de notre pays.

 Il invente les tambouilles gouvernementales les plus abjectes ; au moment où l’on aurait besoin d’un gouvernement fort et déterminé, il perpétue des momies de politicards et leur langue de bois.

Mais, sous ce chaos, il y a la violence qui monte d’un pays qui n’en peut plus.

 De Gaulle, le fondateur, avait démissionné dans l’honneur. 

Macron, son lointain successeur, sorte de Romuluscule de fin d’empire, pourrait bien devoir démissionner dans la honte et le ridicule.

Jean-Pierre Pélaez
Par Jean-Pierre Pélaez 
 
Auteur dramatique 
 
Source et Publications :   https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue
 

LE DÉBAT TOUJOURS OUVERT ! DÉMOCRATIE, ÉGALITÉ , OLIGARCHIE ...... ( EMILIANO CALEMMA )

 TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !


Démocratie, égalité, oligarchies. 

Un débat toujours ouvert !

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Démocratie, égalité, oligarchies. Un débat toujours ouvert

par Emiliano Calemma

Source: https://www.destra.it/home/democrazia-uguaglianza-oligarchie-un-dibattito-sempre-aperto/

 

Il y a deux éléments perturbateurs dans notre conception de la vie et de la société : une fausse notion de l'égalité humaine et une foi mal placée dans la doctrine de la démocratie. 

Que tous les hommes soient égaux est une affirmation à laquelle, à toutes les époques de notre histoire sauf aujourd'hui, aucun être humain sain d'esprit n'a jamais souscrit. 

Dans cette affirmation forte mais chargée de sens, je me trouve en parfait accord avec le célèbre écrivain Aldous Huxley.

Partout sur notre planète, les gens sont différents: compétences, intérêts, intelligence, caractère, apparence physique. 

Tout le monde le reconnaît, mais de même, ces derniers temps, dans l'histoire de l'humanité, le pouvoir en place insiste sur l'égalité essentielle et inhérente des êtres humains.

 En citant à nouveau Huxley, les hommes politiques et les philosophes ont souvent parlé de l'égalité humaine comme s'il s'agissait d'une idée nécessaire et inéluctable, une idée à laquelle les êtres humains doivent croire, tout comme ils doivent, de par la nature même de leur constitution physique et mentale, croire à des notions telles que le poids, la chaleur et la lumière. 

L'homme est par nature libre, égal et indépendant, affirme le dirigeant d'aujourd'hui, avec l'assurance tranquille de celui qui sait qu'il ne peut être contredit.

 Et il en est ainsi. Il n'y a plus de contradiction.

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Si l'on analyse la question d'un point de vue chrétien, le concept de fraternité n'implique pas un concept d'égalité, pas plus que le fait que nous soyons tous égaux devant Dieu n'implique que les hommes soient égaux les uns aux autres.

 La science, l'anthropologie, la philosophie, la religion et le bon sens aboutissent tous à la même conclusion : l'égalité des hommes est une erreur et toute idéologie politique fondée sur ce concept est vouée à l'échec.

Regardons les choses en face: le concept d'égalité est en fin de compte destructeur parce qu'il déclare, non seulement que personne n'est pire que personne, mais surtout que personne n'est meilleur que personne. Personne ne peut donc être meilleur.

 L'amélioration et le dépassement de soi deviennent impossibles si nous sommes tous égaux. 

Quoi que vous fassiez, vous serez toujours et uniquement l'égal du pire des hommes. 

Cette doctrine n'est pas seulement fausse, elle est tout à fait méprisable et destructrice. 

Elle empêche d'atteindre des objectifs plus élevés. 

Elle signifie la mort de l'humanité. 

Là où l'on ne s'élève pas, on descend irrémédiablement. Et c'est la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui.

Le soutien à la démocratie moderne est en fait plus un système de croyance, voire une foi, qu'une chose fondée sur l'histoire, la raison et la philosophie. 

La démocratie nous est inculquée comme une vertu incontestable, à défendre à tout prix et à répandre dans le monde entier, même par les armes (comprenez-vous à quel point vous êtes à côté de la plaque?).

 Il s'agit d'une erreur politique fondamentale, basée sur une conception erronée et néfaste de l'égalité humaine, qui doit être surmontée si nous voulons survivre à long terme.

Platon affirmait que la vie de l'homme démocratique n'a ni loi ni ordre; mais l'homme démocratique appelle cette existence distraite: joie, félicité et liberté; et ainsi de suite... et tout n'est qu'égalité... 

Sa précieuse liberté, compte tenu de la licence débridée et du manque de discipline, se transforme en une quête insensée et confuse du plaisir.

La démocratie est glamour, désordonnée et scintillante. 

En fin de compte, ce sont toujours les plus riches qui gouvernent.

 La grande majorité de la population mondiale se berce d'un bien-être sans valeur réelle ou cherche à ressembler à son voisin le plus riche, celui qui mène une vie de fête, jamais le plus intelligent ni le plus vertueux.

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Et c'est précisément le mythe de l'égalité à tout prix qui continuera à niveler ce système par le bas. 

Au lieu d'être des frères et de s'entraider pour le bien de la collectivité, de choisir les plus valeureux d'entre nous pour diriger les sociétés, nous optons pour la solution de facilité: toi aussi tu ne seras jamais personne, parce que moi je ne vaux rien. 

Comprenez-vous quelle profonde et triste inhumanité sous-tend notre raisonnement ?

Aristote lui-même qualifiait la démocratie de pire système possible.

 Mais Platon, Aristote et même Huxley ne seront jamais des témoins pour une multinationale.

 

Source et Publication :   http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/08/28/

LE TOTALITARISME LIBÉRAL À LA SAUCE VERTE ! ( EURO-SYNERGIES )

 TRIBUNE LIBRE !

vendredi, 30 août 2024

Le totalitarisme libéral à la sauce verte

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Le totalitarisme libéral à la sauce verte

Par Marco Della Luna

Source: https://www.centroitalicum.com/totalitarismo-liberale-in-salsa-verde/

Y a-t-il démocratie ou ploutocratie ici en Occident ? 

Est-ce le vote ou l'argent qui gouverne ?

 Sont-ce les électeurs ou les usuriers qui décident ? 

Un totalitarisme prévaut désormais qui impose son modèle unique et sa pensée unique : c'est le totalitarisme de la finance, des banquiers, de l'usure.

Voilà pour le danger fasciste ! 

Il n'y a qu'un seul extrémisme aujourd'hui, un extrémisme de la droite économique impérialiste et mercantile, pour des renards libres dans des poulaillers libres, et il a généré le seul totalitarisme en Occident aujourd'hui : sa pensée unique, qui contrôle non seulement le récit, mais le sens même des mots.

L'homme et la société sont et fonctionnent tels que Freud et Schopenhauer les ont décrits, et non tels que Platon, Moore, Bacon, Kant et les constitutions démocratiques depuis la Révolution française - tous des utopistes - les ont supposés être. 

La leçon pratique de la psychologie politique est que, jusqu'à preuve du contraire, il faut supposer que chaque déclaration, prescription ou évaluation du gouvernement, ou de toute autre entité politique, est faite dans le but de vous escroquer ou au moins de vous tromper.

Une condition générale de la démocratie est qu'il y ait un consentement éclairé, c'est-à-dire que les acteurs politiques jouent leur carte à fond, mais ceux qui le feraient seraient automatiquement très désavantagés, de sorte que cette condition ne peut a priori pas se matérialiser.

 L'une des rares certitudes en politique est que chaque dirigeant déclare des intentions différentes de celles qu'il a réellement.

 Et il n'est pas vrai, c'est un préjugé des Lumières, qu'il n'est pas possible de tromper beaucoup de gens plusieurs fois : les gens oublient vite, ils n'ont pas de mémoire historique et ils peuvent donc être trompés un nombre indéfini de fois, même de la même manière. 

Et exactement comme le communisme et le fascisme nazi, le modèle libéral ou néolibéral produit une pensée unique, des valeurs uniques, un pouvoir unifié, c'est-à-dire le totalitarisme.

 Ce qui signifie que le totalitarisme n'est pas une caractéristique particulière de tel ou tel modèle politique, mais la tendance du pouvoir politique en tant que tel.

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Se rendre aux urnes pour voter pour ces politiciens et ce système qui ne nous représentent pas, c'est légitimer un État qui nous gouverne sans nous représenter, et ce qui s'est passé après les élections européennes et françaises de 2024 l'a confirmé.

 Les élections ne servent pas à transmettre la volonté du peuple aux organes du pouvoir, mais à transmettre au peuple la perception que les organes du pouvoir sont légitimés.

 Ou du moins de créer la fiction juridique d'une telle légitimité.

 Le gain le plus important des dernières élections parlementaires européennes est que nous pouvons maintenant voir clairement que le Parlement européen n'est pas un parlement mais un organe de ratification des décisions prises par d'autres organes non élus, à savoir le Conseil des ministres et la Commission, agissant sur les instructions de lobbies financiers supranationaux qui n'ont rien d'européen et qui ne se soucient pas des intérêts européens.

 Le vote a été inutile, voire contre-productif, car il a renforcé la cage anti-européenne qu'on nous a construite avec le ciment d'une espérance frauduleuse.

 La victoire en France de la gauche arc-en-ciel intra-systémique, due à un désistement artificiel et au vote des immigrés africains et islamiques, renforce la stase continuiste en Europe et montre que seul un traumatisme exogène, économique ou militaire, peut rouvrir le jeu.

Les droites occidentales ne sont pas anti-système, tout comme ne l'est pas l'idéologie woke (ou le gender ou la cancel culture), mais elles sont présentées comme telles par le centre et la gauche et par les médias de masse, qui les dépeignent comme des extrêmes afin de donner l'impression qu'il existe une dissidence politique réelle et organisée, et ainsi ces pseudo-droites permettent de collecter des votes anti-système et de les apporter en dot au système.

 C'est ainsi que le système garantit un consensus démocratique permanent. 

Quel que soit le vainqueur des élections occidentales, et même si personne ne gagne, un gouvernement conforme aux intérêts et aux directives de l'oligarchie financière et bancaire anglo-américaine finit toujours par être formé. 

En adhérant toujours à son modèle macroéconomique.

 Mystères de la démocratie libérale mature. 

Au fond, ce sont toujours les maîtres du dollar et de la bulle qui gouvernent. Seuls leurs représentants changent.

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C'est de la gestion à outrance.

 Le monde décrit par Orwell dans 1984 est un monde multipolaire, composé de quelques grandes puissances en guerre permanente les unes contre les autres. 

Cette multipolarité et cette guerre permanente servent à imposer et à maintenir dans toutes ces puissances un seul et même modèle social, c'est-à-dire l'état orwellien de contrôle social, grâce à la mobilisation permanente (propagande, restrictions, etc.) que nécessitent les guerres, orchestrées entre les dirigeants des différentes puissances.

 Il se pourrait bien que les conflits actuels, avec le multipolarisme vers lequel le monde se dirige et dont beaucoup attendent beaucoup, servent ce but : le totalitarisme chinois partout avec des guerres sans fin.

 Le projet d'un nouvel ordre mondial alternatif à l'ordre orwellien décrit ci-dessus, est celui poursuivi par les élites financières, c'est-à-dire la désindustrialisation, l'intoxication générale, l'élimination de 90% de la population devenue superflue, une société aristocratique avec une foule de serviteurs en partie robotisés, en partie transhumains

Voici l'œil au-dessus de la pyramide.

Autrefois, l'ennemi était un État agresseur. 

Aujourd'hui, l'ennemi qui nous attaque n'est pas un État, mais un système financier déséquilibré et autocratique qui contrôle les gouvernements et les utilise, jusqu'à provoquer des guerres, pour se nourrir et se maintenir au détriment de tout le reste. 

Toutes les sociétés sont gouvernées par une élite qui exploite le reste du corps social.

 Ce qui fait de notre élite une véritable tumeur maligne, c'est qu'elle s'appuie sur l'argent dette, qui génère une dette toujours croissante et non remboursable, d'où un déséquilibre essentiel et croissant, qui ne peut être compensé que par une escalade incessante de la déprédation et de la violence.

 C'est cet ennemi qui, à l'intérieur de l'Occident, s'attaque à notre vie privée, à notre liberté, à nos emplois, à nos revenus, à notre épargne, à notre santé. 

En dehors de l'Occident, il attaque les pays qui ne se soumettent pas à lui, en utilisant l'OTAN comme principal outil. 

Si je dois donner un visage à cet ennemi, c'est celui des Rothschild et des Rockefeller, de Soros, de Christine Lagarde, de Kamala, d'Ursula von den Lügen. 

 Puisque l'État lui-même dépend des financiers privés pour alimenter son budget, la privatisation de toutes les fonctions publiques est inévitable, et par conséquent la fin de la dimension publique, qui ne peut renaître que par le bas, sous la forme de groupes et de réseaux d'hommes libres qui se regroupent pour s'opposer à l'État privatisé et se défendre contre lui.

 De par sa constitution, une république ne devrait pouvoir s'endetter qu'auprès de ses propres citoyens, car si elle s'endette auprès de banquiers ou d'étrangers, elle est expropriée et privatisée, et cesse donc d'être une république.

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En politique étrangère comme en politique intérieure, il est pragmatiquement indispensable, pour gouverner, de commettre des actes immoraux et illégaux, et il est tout aussi indispensable de les dissimuler, de les déguiser ou d'en imputer la responsabilité à d'autres. Il est également indispensable de prétendre à une autonomie politique que les pouvoirs forts n'accordent pas.

 L'étude de l'histoire, de la manière dont les gouvernants décident des guerres et les mènent sans se soucier de la vie des citoyens gouvernés, traités comme du matériel consommable, nous montre que la mentalité et la sensibilité des gouvernants sont très éloignées de celles que nous imaginons, c'est-à-dire qu'ils sont froids et indifférents à la vie et à la mort de millions de personnes, et plus encore à leur dignité, à leur santé, à leur travail, tandis qu'ils sont hostiles à la liberté et à la libre information.

 Nous votons pour eux, mais ils ne se soucient pas de nous, ils ne se sentent pas obligés de nous représenter et ils n'hésitent pas à nous sacrifier pour leurs propres intérêts. 

C'est l'illusion fondamentale de l'idée démocratique.

Attendre des politiciens professionnels qu'ils travaillent sans voler, c'est comme attendre des entrepreneurs qu'ils travaillent sans faire de profit : le profit indu est le mobile de l'activité politique, avec la recherche du pouvoir, qui est aussi l'objectif des grandes entreprises. 

 Pour comprendre la politique, il faut d'abord renoncer à cette prétention. 

Celui qui manie l'argent public et le pouvoir pense d'abord à son propre profit, ensuite à la manière de rembourser ceux qui l'ont placé dans ce siège. 

Et troisièmement, il réfléchit à la manière de dissimuler ses abus sous un prétexte d'intérêt public.

 Les fonctions publiques sont conçues et utilisées comme des biens privés personnels, notamment parce qu'elles sont généralement conférées par le biais de concours truqués.

 Dans un système politique comme le nôtre, le seul vote rationnel est un vote de négociation, sinon il vaut mieux rester chez soi. 

Lorsque nous avions le système électoral de préférence, les préférences se traduisaient par un vote clientéliste.

 Maintenant qu'il n'y a plus de préférences, les candidats sont des marionnettes entre les mains des secrétariats des partis.

 Dans les démocraties, les citoyens se divisent en deux catégories : ceux qui votent pour les hommes politiques et ceux qui les paient.

 Ces derniers sont toujours gagnants.

 La société, l'État, les institutions ont des maîtres, qui gouvernent par le biais de paiements, de chantages, d'éliminations, de manipulations de l'information.

 La fonction des hommes politiques et des juges est double : la première est de couvrir ou d'assumer les choix des maîtres et leurs conséquences, la seconde est de créer et de maintenir une apparence de démocratie et de légalité.

La politique des grandes familles bancaires mondiales, Rothschild en tête, liées entre elles par le mariage, depuis les guerres napoléoniennes jusqu'à aujourd'hui, consiste à fomenter des guerres, à financer tous les belligérants pour la conduite de la guerre, puis pour la reconstruction, afin de les endetter jusqu'au cou auprès de leurs banques et de s'emparer de la direction politique, masquée par une démocratie formelle et de façade.

 C'est ce qu'ils font encore aujourd'hui.

 Les guerres ne résultent pas d'inimitiés entre les peuples, mais de calculs d'intérêts financiers, que l'on dissimule en attisant les inimitiés par une propagande ciblée et payante.

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Ils possèdent les médias et les grandes sociétés pharmaceutiques. 

Le pouvoir politique, tant au niveau international que national, découle de l'endettement des peuples et des gouvernements et de leur dépendance à l'égard de ceux qui créent et leur fournissent l'argent nécessaire à leur survie.

 Il s'agit d'un endettement et d'une dépendance méthodiquement construits au fil des siècles par quelques familles dynastiques, marionnettistes d'hommes d'État grands et petits.

Il y a démocratie effective et progrès civilisé pendant toute la période où la communauté bancaire exécute l'opération d'endettement sans que l'Etat n'en sorte pour lui-même, et doit maintenir le peuple dans le calme et le contentement. 

Ensuite, la démocratie cède aux exigences du marché et le progrès à la nécessité du sacrifice.

 Et comme on ne peut se débarrasser d'une dette avec intérêts en la payant dans la même monnaie que celle avec laquelle elle a été contractée, on finit par la payer en réduisant les salaires, les services et l'épargne.

Enfin, nous arrivons au capitalisme mature, le capitalisme d'aujourd'hui, qui n'a plus besoin de maintenir le consensus populaire, la prospérité et la confiance ; il s'en décharge comme de coûts inutiles. 

Marx s'est trompé en prévoyant que le capitalisme entrerait dans une crise de marché due à l'effondrement des marges bénéficiaires, et que de cette crise naîtrait spontanément un ordre socialiste de l'économie et de l'État.

 Il s'est trompé parce qu'il ne savait pas que la technologie donnerait aux capitalistes les moyens de se passer des travailleurs et des consommateurs, donc du marché lui-même.

Y a-t-il démocratie ou ploutocratie ici en Occident ? 

Est-ce le vote ou l'argent qui gouverne ?

 Sont-ce les électeurs ou les usuriers qui décident ?

 La réponse évidente à ces questions conduit directement au désaveu de la légitimité du pouvoir politique, de ses prétentions à l'impôt, à la guerre, au contrôle.

 C'est pourquoi les médias évitent de les proposer à leurs lecteurs. 

Le deuxième amendement de la Constitution américaine stipule que, puisqu'une milice bien ordonnée est nécessaire pour qu'un État reste libre, le droit des citoyens de garder et de porter des armes ne peut être restreint. 

Le terme « État libre » ne signifie pas indépendant, mais non oppressif à l'égard de ses citoyens.

 En d'autres termes, les citoyens doivent pouvoir s'armer pour se défendre contre une éventuelle agression de l'État contre leur liberté et leurs biens. 

Cette nécessité est plus que jamais d'actualité. Ici, en Europe.

Les systèmes démocratiques libéraux, de par leur nature même, tendent à supprimer progressivement la liberté et la démocratie, car avec la liberté d'entreprise (qui est leur caractéristique fondamentale), ils donnent naissance à des monopoles et à des réseaux qui contrôlent les ressources fondamentales, en premier lieu l'argent et le crédit, et ils finissent par endetter les États et la société civile au point d'annuler toute liberté de décision, les obligeant à faire des choix qui augmentent progressivement leur dépendance et transfèrent aux financiers privés des parts croissantes du revenu national et de l'épargne.

 La démocratie libérale devient ainsi une société fermée, c'est-à-dire rigidifiée.

 Et je pense que Popper mentait en sachant qu'il mentait lorsqu'il prétendait que la démocratie libérale donne naissance à la société ouverte. 

Or, je ne connais pas de moyen de s'assurer que la société reste ouverte. Un totalitarisme prévaut aujourd'hui qui préempte tous les autres totalitarismes, impose son modèle unique et sa pensée unique ; il est servi aujourd'hui par les uns, hier et demain par les autres ; c'est le totalitarisme de la finance, des banquiers, de l'usure ; il se cache derrière le « marché », il commande depuis Washington, il transforme tout et tous en marchandise, il fait les bulles, les crises, les guerres, les pandémies, nos gouvernements, leurs crises. 

Et elle sait utiliser le 25 avril et l'antifascisme pour distraire les masses, autrefois les batailles planifiées se déroulaient dans l'arène des gladiateurs, aujourd'hui les batailles sur-gérées se déroulent dans le théâtre de la politique spectacle.

 Comme elles sont artificiellement circonscrites, elles ne peuvent pas perturber les acteurs à la manœuvre.

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L'agenda 2030 est essentiellement une méthode de centralisation du contrôle de tout ce qui régit la vie humaine associée et individuelle. 

Il repose sur une idéologie pseudo-scientifique et pseudo-éthique construite ad hoc. 

 Le projet d'un « village global » libéral et financier est abandonné. 

La meilleure façon de gouverner l'humanité est de la diviser en blocs que l'on monte les uns contre les autres comme dans le 1984 d'Orwell, tous sous une même direction.

 C'est ce qu'ils font.

 Les exigences de la guerre permanente légitiment les prélèvements de ressources (et les émissions monétaires) couplés à la réduction des droits. Une gestion d'urgence permanente.

 Le bloc occidental s'est engagé contre le faux ennemi qu'est la Russie, tout en la soumettant au remplacement ethnique et à l'afro-islamisation.

 Le bloc russe s'est engagé contre le faux ennemi occidental tout en se faisant absorber par le géant chinois.

 En effet, les cultures islamique et chinoise sont toutes deux fortement massifiantes et autoritaires, garantie contre la pensée libre et critique. 

 

Donc contre les surprises, que le pouvoir n'aime pas.

 

Source et Publication :   http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/08/30