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Julien Dray du trotskisme à CNews : les larmes de crocodile de la repentance
Julien Dray est l’archétype, le symbole des influences qui font qu’aujourd’hui notre pays est totalement gangrené par l’islamophilie et l’islamisation.
Avec la complicité active de François Mitterrand et de certains cadres, ces hommes venus du trotskisme ont envahi le vieux Parti socialiste, l’ancienne SFIO, pour le transformer en fer de lance des altermondialistes d’abord, puis de toutes les luttes pour faire progresser tous les abandons qui ruinent la France, les Français, ses coutumes, ses mœurs, ses traditions.
Un portrait (amical) au demeurant lui est dressé par Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 16 décembre, au prétexte de la sortie de son livre – Qui est Mélenchon ? (chez Plon) -, ouvrage qui se veut une charge contre son ancien camarade des combats gauchistes, et de tous ces lambertistes et communistes internationalistes qui, comme une pieuvre, ont enserré le Parti socialiste pour mieux l’anéantir et en faire un bastion de l’islamogauchisme échevelé, avec la complicité active de bon nombre de barons du parti, d’éléphants comme on les nommait. François Hollande qui s’est allié sans vergogne avec LFI avait repris cette antienne, lors de la présidentielle de 2012, adoptant la stratégie de Terra Nova, abandonner les classes populaires et moyennes pour les bastions de non-droit des banlieues, nouvelle clientèle, devenue celle de J-L Mélenchon.
Il est bien facile aujourd’hui de venir pleurer des larmes de crocodile sur une gauche idéalisée et perdue, quand on a tout fait pour détruire tous les liens qui rattachaient encore et le PS et le PCF avec une classe populaire traditionnelle, ouvrière, travailleuse, désireuse que ses fils et filles grimpent dans la hiérarchie sociale et qui respectait l’ordre, la loi et refusait toutes les déviances sociétales, ayant alors la valeur travail chevillée au corps, que les pères donnaient en exemple à leurs fils et filles.
D’ailleurs, toute cette clientèle électorale est passée, peu ou prou, avec armes et bagages au FN puis au RN, la sociologie politique le prouve, il suffit d’analyser la carte électorale des années 1970 et de la comparer avec celle d’aujourd’hui : les 11 millions de voix qui sont allées au RN viennent en grande partie de cette ancienne classe ouvrière.
Car l’un des fondateurs de SOS-Racisme, en octobre 1984, a ardemment participé à cette emprise diabolique sur la gauche française.
Alexandre Devecchio dans son article cite François Margolin, « SOS-Racisme est porteur d’une partie du « merdier » actuel.
Mais Juju (le surnom de Dray) n’arrive pas à se l’avouer car cela voudrait dire qu’il a gâché une partie de sa vie ».
Cela a surtout gâché et gâche nos vies, à nous Français, et c’est beaucoup plus grave et préoccupant.
Comme le souligne Alexandre Devecchio « l’association a incontestablement joué un rôle dans la fragmentation de la France ».
Je dirais quant à moi qu’elle a joué un rôle mortifère aussi dans l’islamisation de la France.
D’ailleurs Dray reconnait qu’il n’a rien vu venir, en 1989, lors de l’affaire des foulards à Creil – Jospin étant ministre de l’Éducation nationale – et avait pris fait et cause pour les jeunes filles voilées.
Car, « la dérive racialiste et antisémite de la gauche Insoumise qu’il combat aujourd’hui était peut-être déjà en germe dans le mouvement antiraciste des années 1980 » (dixit Devecchio).
Comme il le souligne, le mouvement a été soutenu et amplifié par François Mitterrand, qui a rompu avec le socialisme traditionnel pour le nébuleux et trompeur concept « d’antiracisme » et qui a largué l’ouvrier français pour l’immigré comme le fait ressortir Devecchio, pour le fantasme mais mortifère slogan : United Colors of Benetton, et tout cela a été renforcé par les BHL, Marek Halter, Harlem Désir, Michel Boujenah, Coluche, Guy Bedos, Balavoine, Cabrel, comme lors du meeting monstre du 15 juin 1985, place de la Concorde.
Julien Dray fait partie de cette cohorte de trotskistes qui ont pris possession du Parti socialiste, avec l’aval de François Mitterrand, comme je le souligne dans un article qui vient de paraître dans Lectures Françaises du mois de novembre 2024.
Il va adhérer très jeune à la Ligue communiste, puis rejoindre le syndicat étudiant, Le Mas, que les trotskistes vont gangrener, comme ils vont phagocyter l’Unef-Id.
Avec les Christophe Cambadélis, Jean-Luc Mélenchon, Gérard Filoche, Laurence Rossignol, Benjamin Stora et bien d’autres, ils seront plusieurs centaines à laisser officiellement les rives du trotskisme pour le Parti socialiste, plus porteur de postes juteux et de possibilités de carrières.
Julien Dray et Harlem Désir seront reçus à l’Elysée par Mitterrand en 1986, qui offrira à Dray une circonscription en or, le parachutant dans l’Essonne, la 10e circonscription, lui permettant d’être élu de 1988 à 2012, virant au passage un autre candidat que le PS avait déjà désigné.
Mais ces « damnés de la terre », ne sont pas non plus contre l’argent roi, le bling-bling des années 1980/1990 monté en épingle par un Bernard Tapie par exemple.
Dray qui sera de tous les combats contre une gauche raisonnable et social-démocrate, avec J-L Mélenchon et son groupe, La Gauche socialiste, sera mis en cause pour l’achat d’une montre d’une valeur de 250.000 francs, dont 150.000 francs payés en liquide, l’affaire sera classée sans suite par la justice, cf les articles de L’Express des 9 et 24 décembre 1999.
D’autres enquêtes auront lieu, pour abus de confiance, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir des comptes de plusieurs associations de gauche.
Une enquête publiée par Paris Match en 2009 reviendra sur ces affaires d’achats de montres de luxe, qui ne fera pas l’objet de poursuites.
Le journal Le Monde, du 16 décembre 2009 indiquera que Julien Dray a fait l’objet d’un simple rappel à la loi, portant sur une seule somme de 7000 euros, les autres sommes contestées auraient été remboursées, sans plainte desdites associations, et le Parquet ne poursuivra pas.
Ne soyons donc pas surpris du tout si aujourd’hui le PS, le PCF, les François Hollande, Lionel Jospin et autres ont rejoint ou défendent LFI qui appuient ceux qui veulent détruire Israël, et qui batifolent avec les pires des extrêmes pour de basses raisons électoralistes, pour conserver leurs prébendes et leurs émoluments.
Héraut « de la génération morale », du camp du bien contre les salauds de fascistes d’extrême droite, selon la phraséologie gauchiste, Julien Dray fait son beurre aujourd’hui sur Cnews.
Il serait, selon Devecchio, révulsé désormais par la Gauche Insoumise, avec son flirt antisémite.
Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, on ne peut qu’être dubitatif néanmoins.
Car il a fallu les événements tragiques du 7 octobre 2023, pour que les yeux se dessillent enfin, chez certains de nos compatriotes qui étaient enlacés dans les bras du communautarisme et de l’islamisme.
Comme tous ces vrais-faux (?) repentis, cela me laisse un goût amer.
Je préférerai toujours les vrais combattants de l’anti-gauchisme, de l’anti-communisme, de l’anti-islamisme, ceux qui ont eu tort d’avoir raison trop tôt et qui prennent tous les coups.
Par Michel Festivi
Source et Publication : https://ripostelaique.com/julien-dray
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