mardi 24 décembre 2024

AVEC " CELLEZÉCEUX " LES VOEUX DU MARQUIS ! HUMOUR ET DÉRISION ! QUOI QUE ???

 


Les vœux du marquis de Morveux d’Énarque

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« Le mépris des hommes est souvent la marque d’un cœur vulgaire » (Albert Camus).

 

À moult reprises je vous ai parlé des écrits de mon aïeul, Jean-Aymard de Séconlat, petit hobereau cévenol qui a passé sa vie aventureuse à parcourir le vaste monde. 

Je ne saurais trop vous dire où se situe le pays, appelé « Cellezécie », dont il a décrit les travers, us et coutumes ?

 Qu’il vous suffise de savoir qu’il était peuplé de « Cellezéceux », un peuple étrange divisé en diverses ethnies qui se chamaillaient entre elles, pour le plus grand bonheur de son souverain qui ne se maintenait au pouvoir que grâce à ces querelles tribales. 

Mon aïeul a laissé des notes manuscrites sur le règne – ô combien calamiteux ! – du dit souverain, le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque, un jeune homme au regard halluciné. 

En réalité, cet homme était marquis comme je suis archevêque. 

En fait, Il avait épousé une vieille gourgandine dont la famille fit fortune dans la fève de cacao et tenait boutique au Touké, un port où l’on pêchait la morue (en mer mais aussi dans les bars montants et les bouges mal famés pour marins en goguette). 

Les gens du cru surnommaient la marquise « la vielle morue » ce qui devait traduire une marque d’affection voire de déférence ou de respect à son égard.

Le marquis était donc un parvenu vaniteux, porté au pouvoir par un banquier apatride, fils de Canaan. 

Il avait succédé à une lignée de bons à rien, aigrefins, brigands et autres gibiers de potence. 

Les plus connus, parce que les pires, furent le comte Fiscard de Chamalières, un coureur de jupons, un dépravé et qui jouait de d’accordéon pour faire populo ; François de Jarnac, baron de Latché et de l’Observatoire, aussi machiavélique que manipulateur ; Jacques Chiraclure, seigneur d’Ussel, fainéant pis qu’une couleuvre et encore plus menteur qu’un arracheur de dents ; Nicolas Sarkozizi, un bouffon sautillant ; François le Mou, seigneur de Tulle, un porcelet sudoripare, obsédé par son bas-ventre au point de sortir nuitamment de son palais pour aller culbuter quelques ribaudes.

Le pays, mal gouverné par des dirigeants incompétents et corrompus, se laissa berner par le jeune Emmanuel toujours accompagné de sa vieille épouse qui était à la fois sa duègne, sa mère, sa maîtresse et sa femme.

 Dans le pays certaines tribus tentaient d’imposer la polygamie, et le jeune Marquis présentait l’avantage d’offrir quatre femmes en une seule, ce qui aurait dû coûter moins cher aux finances – donc aux contribuables croulant déjà sous les impôts – de la « Cellezécie ».


Le marquis, jeune coq arrogant, était surnommé « Manu le fol ». 

Je ne puis vous dire s’il devait son surnom au fait d’être complètement folledingo ou à son attirance pour les invertis – les « folles » – qui grenouillaient à sa Cour comme dans son gouvernement ?

 Plusieurs de ses ministres portaient la jaquette flottante et les antiphysiques étaient fort nombreux dans son entourage.


Dans ses papiers, Jean-Aymard de Séconlat a laissé le discours de vœux prononcé en l’an de disgrâce (année illisible) par « Manu le fol » à son peuple. En cette période de l’année, proche de Noël et des vœux pour l’année prochaine, je vous le livre tel quel !


« Chers Cellezéceux, mes chers cons-patriotes, mes valets, mes gueux,


En ce début de la huitième année de mon règne, je vous fais l’insigne honneur de vous présenter mes vœux.

 Comme vous le savez, j’ai été choisi, après un complot ourdi contre l’abbé Fillon, pour faire de votre pays un état vassal du royaume de la Reine Ursula von der La Hyène. 

 


Une majorité d’entre vous a adhéré à cette entreprise de « déconstruction » puisque vous m’avez réélu il y a presque trois ans. 

La « Cellezécie », ce pays deux fois millénaire, est en train de mourir. 

Plus rien ne fonctionne normalement et vous m’en voyez ravi car je ne pensais pas y arriver si vite.

 Dans toute l’histoire des civilisations, jamais on n’avait vu un pays riche, entreprenant, prospère il y a un demi-siècle, s’effondrer, se déliter, se désagréger en quelques années, sans révolution ou manifestation de foule pour tenter d’endiguer ce déclin.

 Nous avançons à grand pas vers un monde sans frontières, vers une Europe ouverte, vers la « mondialisation heureuse » et vous m’en voyez ravi !


J’ai totalement détruit notre industrie.

 J’ai surtout liquidé la filière nucléaire, ce qui fait que nous importons de l’électricité polluante à prix d’or…

Il ne subsiste que quelques débris du fabuleux héritage des Trente Glorieuses. 

Soyez assurés que j’entends bien garder ce cap !


Lors de mon premier mandat, quelques gueux, des abrutis, des prolos, ont bien tenté de se rebeller. 

Ces crétins avaient adopté comme signe de ralliement un gilet jaune : la couleur des cocus !

Tout ça a fini en eau de boudin. 

Les gueux sont retournés bosser car ils avaient besoin de travailler pour se nourrir. 

Moi, le « pognon de dingue » je le réserve aux immigrés qui remplaceront demain les « Cellezéceux » de souche.

 D’ailleurs ces nostalgiques d’un passé révolu, je les emmerde.


Nous ne battons plus monnaie. 

Nous avons confié notre souveraineté diplomatique, judiciaire, militaire et territoriale au royaume de la Reine Ursula von der La Hyène.

 Nous ne maîtrisons plus rien, une gouvernance mondiale se met en place grâce à moi, et j’en suis très fier !
Notre dette est de 3 100 milliards mais je m’en moque.

 J’augmente la dette publique de 10 milliards par mois, mais c’est normal.

 J’ai défini moi-même le « quoi qu’il en coûte » car il faut bien financer l’aide au logement, les soins gratuits et le revenu minimum des gens venus d’Afrique pour remplacer les « Cellezéceux » de souche.

 Et puis, si les intérêts de la dette atteignent des sommets, j’augmenterai les impôts des classes moyennes, la recette est connue et elle fonctionne très bien.

Nos ploucs, nos culs-terreux, manifestent depuis des semaines mais j’ai ordonné aux médias à ma botte de taire cette jacquerie. 

Je sais bien qu’ils sont soumis à une concurrence déloyale, mais tant pis pour eux.

Nous étions autrefois exportateurs en agro-alimentaire, nous sommes désormais importateurs. 

Deux poulets sur trois consommés en « Cellezécie » nous arrivent de l’Etat mafieux d’Ukraine.

 Et alors ? Il faut bien que j’aide mon copain Zob-Ensky.

 Mener une politique mondialiste implique de sacrifier les péquenots et les bouseux. 

De toute façon ils sont condamnés à mort par les accords de libre échange édictés par le royaume d’Ursula von der La Hyène.
 

Mais parlons aussi de mon bilan à l’international; bilan auquel j’associe les « Cellezéceux » qui ont voté pour moi.

 J’ai, entre autres, supprimé le corps diplomatique car la diplomatie n’intéresse que les nations soucieuses d’indépendance. 

La « Cellezécie » n’a pas besoin de pays amis, ça ne sert à rien ! 

Au lointain Liban, j’ai tenté de copiner avec le Hezbollah ; ce fut un désastre diplomatique.

 J’ai essayé de rouler dans la farine le Tsar des Russkofs. 

Je lui parlais de paix, « et en même temps » selon mon habitude, je livrais des canons et des bombardes à mon ami Zob-Ensky pour qu’il canarde les Russkofs. 

Au Moyen-Orient, j’ai encore pratiqué cette même technique fort pratique du « et en même temps » : j’ai fustigé les massacres commis par les terroristes gazaouis du Hamas et j’ai accusé l’armée israélienne de tuer des civils. 

On me reproche de dire tout et son contraire, mais c’est voulu.

 Plus personne n’accorde le moindre crédit à la parole de la « Cellezécie », tant mieux !

Je suis enfin arrivé à mettre fin à nos liens historiques avec l’Afrique. 

 Là-bas on nous chasse de partout.

 Les nègres ne veulent plus de nous mais moi je veux qu’ils continuent à venir massivement chez nous. 

Comme ils se reproduisent comme des lapins, c’est excellent pour la natalité du pays ; le « remplacement de population » est en bonne voie et le patronat est content. 

Notre industrie étant morte, nous n’avons plus rien à exporter, seule la consommation des masses populaires fait tourner notre économie moribonde.

 C’est d’ailleurs pour ça que j’ai demandé à notre Conseil constitutionnel de retoquer, dans la loi sur l’immigration, tous les articles jugés racistes et xénophobes. 

Cette loi est une coquille vide mais ça aussi c’est voulu. 

Nous savons, vous et moi, que l’immigration est une calamité pour le pays mais je n’ai absolument pas l’intention de demander aux allogènes de se sentir des « Cellezéceux ». Ils se foutent de nos coutumes, de nos traditions, de notre histoire ; ils veulent même parfois nous imposer leur religion; ils ont bien raison. Je les y encourage vivement !

Je voulais vous parler aussi de l’Éducation nationale. Chaque classement mondial révèle son délabrement : nos jeunes sont quasiment illettrés, nuls en maths, en histoire, etc. 

Les jeunes un peu doués s’expatrient mais ceci n’a aucune importance : nous n’avons pas besoin de génies, de surdoués, pas même de ces classes dites moyennes, juste des cons-ommateurs. 

Nous les nourrissons de pubs débiles et salaces, de loto, de foot, de téléréalité, de porno et ils sont contents.
Grâce à moi, nous avons la plus formidable politique d’assistanat au monde.

 Nous sommes le seul pays où on peut vivre sans travailler (et même toucher une retraite). 

Nous consacrons 33 % de notre budget social à soulager la misère venue d’ailleurs. 

Autrefois un type nommé Pernod, ou Ricard, ou Rocard – après tout on s’en fout ! – disait qu’on ne pouvait pas accueillir « toute la misère du monde ». 

Et bien si, c’est faisable et je vous le prouve et le démontre tous les jours. 

Le patriotisme, le travail, la famille traditionnelle, tout ça doit disparaître.

Soyons ouverts à toutes les avancées sociétales et au coûtant LGBT+++… 

Refusons d’être une nation « rancie » qui véhicule des idées « nauséabondes », rétrogrades et passéistes.
 

Certains grincheux nous parlent d’insécurité, mais quelle insécurité ? 

Comme le disait mon ex-ministre de l’Injustice, ce n’est qu’un sentiment d’insécurité, d’ailleurs totalement injustifié. 

Quant aux liens supposés entre immigration et insécurité, c’est encore un fantasme fasciste. 

Mon ex-ministre des basses Polices a brillamment démontré que, lors de émeutes, les violences étaient le fait de gens prénommés Kévin ou Mattéo (3). 

C’est un constat, c’est donc imparable et incontestable !


On me dit que notre armée est « à l’os » et que le peu d’armement qu’elle avait, je l’ai donné à Zob-Ensky. Une partie de ces matériels se retrouve en vente sur le Darknet et des armes de guerre remplissent les caves de nos banlieues, mais c’est sans importance. 

Nous n’avons pas besoin d’une armée qui pourrait avoir des velléités de putsch fasciste. 

On me dit aussi que nos campagnes sont privées de tous les services publics.

 On va repeupler les zones habitées par des péquenots avec une immigration de masse, après on avisera.

 Il n’est pas normal que les ploucs ne connaissent pas les joies du « vivre-ensemble ».

 La diversité heureuse ne doit pas être un privilège réservé aux seuls urbains. 

D’ailleurs, nos campagnes peuplées de péquenots sont encore beaucoup trop blanches.

En réalité, le seul véritable danger qui guette notre pays, c’est le populisme. 

J’en suis bien conscient et c’est pour cela qu’après un résultat non conforme à mes ambitions lors des élections européennes j’ai dissous la Chambre Basse pour faire barrage au fascisme. 

Puis j’ai magouillé et truqué les élections législatives pour éradiquer la « peste brune ». 

Dans ma lutte contre les fascistes, je dois reconnaître que je suis bien aidé (on n’est jamais trop aidé !) par les juges. 

Nos tribunaux n’ont aucune indulgence, aucune faiblesse, à l’égard de toutes les formes de populisme. 

Ils frappent fort voire très fort les « mâles blancs » qui osent se rebeller ; Je les en félicite vivement !
 

Je viens de me rendre à Mat-Yotte, une île comme la Guyane, peuplée de bons-à-rien assistés qui pleurnichent parce qu’un coup de vent à fait effondrer leurs cases. 

Je les ai bien engueulés en leur rappelant que sans moi, ils seraient encore plus « dans la merde ».

 La presse – MA presse – a salué comme il se doit ce discours châtié, viril (mais si, mais si !) et emprunt de fermeté.


Voilà,  Chers « Cellezéceux », mes chers cons-patriotes, mes valets, mes gueux, le fruit de mon engagement.

 La « Cellezécie » n’est plus que l’ombre d’elle-même. 

Grâce à moi, notre pays a perdu deux places en termes de PIB. 

Parvenir à ça en sept ans, c’est un exploit dont je suis fier.

 On peut en dire autant de nos armes ; notre armée ne tiendrait pas trois jours face à celle des Russkofs.

Chers Cellezéceux, mes chers cons-patriotes, mes valets, mes gueux, je vous souhaite une Bonne Année. 

Nous avons encore un gros travail à effectuer, et je compte sur votre soutien total pour continuer et parfaire ma politique mondialiste, aussi dévastatrice soit-elle pour les nostalgiques et les imbéciles qui regrettent le monde d’avant.

 On me dit que le pays grogne et critique mes décisions. Je n’en crois pas un mot.

 Et puis, si tel était le cas, je m’en fous car j’ai démontré par deux fois que les élections ne servent à rien (on peut leur faire dire ce que l’on veut). 

Mon antépénultième Premier ministre était un jeune inverti, presque aussi ambitieux et arrogant que moi ; l’avant dernier était un vieux bellâtre sans colonne vertébrale, un soliveau ; et je viens de nommer un âne bâté qui nous arrive des montagnes et qui grenouille en politique depuis un demi-siècle.

 C’est dire que je me contrefous des institutions et de la Constitution. 

Je suis là pour déconstruire la « Cellezecie », point barre !


Vive notre « Ripoux-blique » bananière, vive la « Cellezécie » mondialisée et tiers-mondisée !
 

Signé : Emmanuel de Morveux d’Enarque… »

La « Cellezécie » décrite par mon aïeul Jean-Aymard de Séconlat est morte depuis longtemps.

 Elle a totalement disparu des manuels d’histoire. On ne sait même plus qu’elle a existé. 

Mais, en lisant les vœux du marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque, je me dis que finalement nous avons bien de la chance de vivre en France, le pays des Lumières et des Droits-de-l’homme, ce pays parangon de la « démo-crassie » et qui donne des leçons de morale au monde entier. 

De la chance de couler des jours heureux et sans problèmes dans une « Ripoux-blique » exemplaire.

 

Par Cédric de Valfrancisque

Source et  Publication :  https://ripostelaique.com/





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