samedi 21 décembre 2024

MAYOTTE : L' URGENCE DE MAÎTRISER L' IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE ! MANSOUR KAMARDINE ANCIEN DÉPUTÉ !

 

Dans cette tribune, le Républicain Mansour Kamardine, ancien député, rappelle la nécessité urgente de maîtriser l’immigration irrégulière à Mayotte, obstacle majeur au développement durable du 101e département français. 

Il appelle à des mesures strictes, et estime qu’il faut orienter les investissements étatiques vers les priorités des Mahorais.


 

Il est établi de longue date qu’un cyclone entraînerait à Mayotte des milliers de morts et des dégâts incommensurables   (voir les rapports parlementaires :

 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cerisnatom/l16b2659-ti_rapport-enquete# et https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_lois/l15b4525-tviii_rapport-avis#).

 

 Avec une croissance démographique de 4% par an, très largement due à une immigration massive irrégulière (un fait incontestable : 75% des naissances le sont de mères étrangères), il est impossible de développer durablement Mayotte.

La 1ère priorité, incontournable, doit donc être de maîtriser les frontières notamment en coupant toutes les pompes aspirantes de l’immigration irrégulière (droit du sol, accès gratuit et illimité aux soins, obligation de scolariser même lorsqu’il manque, comme actuellement, 1200 classes de primaire dans le département, droits individuels des personnes étrangères supérieurs à la notion l’intérêt général).

 

La 2ème priorité, concomitante, doit être la mise en œuvre dans les meilleurs délais de la loi d’urgence pour Mayotte annoncée par le président de la République.

Il est impératif, comme le propose Emmanuel Macron, qu’elle allège les procédures de gestion de la dévastation et de reconstruction de Mayotte, comme ce fut le cas pour l’organisation des Jeux olympiques et la reconstruction de Notre-Dame de Paris.

Elle devra également – ce sera une nouveauté – prendre en compte les priorités des Mahorais dans les nécessaires investissements de l’Etat concernant les infrastructures de développement du 101ème département.

Parmi les priorités des Mahorais, il y a en particulier :

– L’impossibilité de régulariser les personnes arrivées clandestinement à Mayotte ;

– L’entrave systématique et immédiate à la construction d’habitations informelles et de bidonvilles ;

– L’abandon de la construction d’habitations destinées prioritairement à des personnes étrangères arrivées en situation irrégulière (500 millions d’euros dans le dernier contrat de plan État-Région).

 

Si les « bonnes âmes » immigrationnistes avaient l’indignité de protester, nous ne manquerions pas de leur rappeler la très lourde responsabilité de leur idéologie mortifère dans le bilan humain qui s’annonce effroyable et qui me peine tant. 

Errare humanum est, perseverare diabolicum.

 
 https://www.causeur.fr/mayotte
 
 
ET AUSSI
 
 
 

Mépris : Macron n’en est pas à son coup d’essai

Capture d'écran présidence de la République
Capture d'écran présidence de la République

Dans une vaste enquête, Le Monde a dévoilé une nouvelle facette de notre Président.

L’Élysée, qui a aussitôt démenti, marche plus que jamais sur des œufs.

Le Monde parle d’un Président qui « entretient le flou sur ses convictions idéologiques ». 

Il est certain que, pour ce qui concerne ses décisions politiques, les Français sont unanimes : quel cirque ! 

Plus personne ne semble s’y retrouver, de droite ou de gauche.

 On réclame sa démission, on espère sa destitution. 

Parce qu’il reste quand même une interrogation sur laquelle les Français sont d’accord : de qui Macron est-il encore le Président ? 

Dès 2017, Macron avait fustigé « les fainéants » et, en campagne pour sa loi Travail, avait fait une distinction entre ceux « qui réussissent et [ceux] qui ne sont rien ».

 Déjà, le mépris présidentiel avait fait hurler élus et administrés. 

Ce n’était que le début.

Dans son enquête, « Emmanuel Macron, le double état permanent », Le Monde raconte que même ceux que l'on pensait ses amis n’échappent pas à son cynisme. 

Matignon, sous la houlette de son protégé Gabriel Attal, serait « la cage aux folles ». 

Lucie Castets et Marine Tondelier, « des cocottes ». 

Le Monde continue, le Président aurait dit, en 2023, à son ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, que « le problème des urgences, c’est que c’est rempli de Mamadou ». 

L’Élysée a démenti, Le Monde maintient. Les élus de gauche, sur X, crient au racisme, à l’homophobie ou au sexisme

Revenant même sur l'entretien qu’Emmanuel Macron avait accordé à Valeurs actuelles, le journal raconte que le Président aurait appelé les Français d’origine maghrébine « rabzouz ».

 En sept ans, tout le monde en a pris pour son grade.

 

Un mépris universel

Diviser pour mieux régner ?

 Même si l’Élysée a démenti, le mal est fait. Macron aura réussi l’exploit de rassembler les Français dans son mépris. 

Tous dans le même panier, les Français ne le méritent décidément pas. « Le mépris et la haine sont sans doute les écueils dont il importe le plus aux princes de se préserver », explique pourtant Machiavel, dans Le Prince.

 Macron aurait-il oublié son mémoire de recherche ? 

Le lanceur de « la grenade dégoupillée dans les jambes », celui qui a décidé d’emmerder les « non-vaccinés » en les taxant d’« irresponsables », n’est pas, en termes de mépris, à son coup d’essai. 

Ce qui étonne, c’est son universalité : personne n’y échappe.

 Même quand il essaie de réconforter les Mahorais, même quand, pour une fois, il glorifie la France, Macron se prend les pieds dans son mépris : « Si c’était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde ! », a-t-il ainsi lancé, aujourd’hui, à Mayotte dévastée…

 

L'homme devant lequel l'on rampait

Pourtant, si l’on en croit Le Monde, le Président se prendrait pour un prince, voire pour le Roi-Soleil : « Les gens rampent sans même que je le leur demande et, ensuite, je passe pour un dictateur ! », aurait-il dit à Stéphane Bern. 

Emmanuel Macron s’en défend : « Je suis parfois dur au mal, oui ; méprisant, je le récuse », si vous le trouvez méprisant, c’est la faute des « extrêmes » : « Les réseaux sociaux, l'opposition forgent vite des images. 

Les méprisants sont les gens qui ne veulent pas parler avec les autres. Ce sont des gens qui leur mentent, et ceux-là sont en train de paver le chemin des extrêmes », expliquait-il, sur TF1, en mai 2023.

 La messe est dite, le mépris du Président, c’est aussi un sentiment, encore un bien vilain sentiment soufflé par les extrêmes.

Pas de deux poids deux mesures, dans la politique du « en même temps », même mépris pour les amis, pour les ennemis, pour les Français d'en bas, pour les Français d'en haut : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », écrit La Fontaine, dans Les Animaux malades de la peste

« Le Président de tous » aura réussi à réunir tous les Français dans son princier mépris. 

Enfin une promesse tenue !


Picture of Victoire Riquetti
Par Victoire Riquetti
Journaliste 
 
 Source :   https://www.bvoltaire.fr/mepris-macron
 
 




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