Florian
Philippot nous a habitués, par le passé, à souvent prévoir des
lendemains qui chantent, et de paraître certains qu’ils allaient
chanter.
Il a nous ainsi souvent promis l’émergence d’une grave crise
européenne, la faillite de l’euro, avec l’explosion de l’UE, qui, hélas,
même si elle s’aggrave, ne vient toujours pas.
Il
nous a aussi souvent annoncé des crimes de régime, et Macron en
difficulté, ce qui, hélas, ne s’est jamais confirmé dans les urnes.
Précisons
que nous rendons souvent hommage au remarquable travail de Florian
Philippot et des Patriotes, et que nous le savons si attaché à la
souveraineté de la France qu’il prend parfois ses désirs pour des
réalités, mais que les perspectives qu’il trace font du bien et donnent
de l’espoir.
Donc, Florian Philippot, le premier, il y a un mois,
nous a parlé d’une rumeur de démission de Macron, expliquant que le
scénario d’une prochaine présidentielle était plus probable que celui de
prochaines législatives.
Cette déclaration a rencontré beaucoup de
scepticisme, y compris au sein de notre rédaction.
Mais
pourtant, cette fois, les choses paraissent plus sérieuses que quand on
annonçait la chute de Macron, suite au mouvement des Gilets jaunes, ou
bien quand d’autres affirmaient qu’il ne se remettrait pas de la
dictature sanitaire imposée aux Français.
Et
pourtant, sans faire campagne, Macron a été élu avec 58 % des voix, et
tout s’est passé comme il le souhaitait à la présidentielle 2022.
Mais
les ennuis ont commencé, de manière surprenante pour ceux qui pensent
que les législatives accentuent toujours le phénomène de la
présidentielle, quand il lui a manqué, et nettement, la majorité à la
Chambre.
Et depuis, la France est
ingérable, et la dissolution surprise de l’Assemblée a été fiasco pour
l’Élysée.
Normalement, c’est Bardella qui devrait être à Matignon, et un
coup tordu entre Macron et la gauche a certes privé le RN de l’exercice
du pouvoir mais a accentué les divisions dans le pays et dans les
institutions.
La grenade que Macron, avec beaucoup de légèreté, se
vantait d’avoir dégoupillée et jetée dans les jambes de ses opposants
lui a pété au visage.
Résultat, nous
en sommes à quatre Premiers ministres en 2024, record absolu de tous les
temps !
Il est clair qu’après l’échec de l’opération Barnier, Bayrou,
qui a humilié publiquement Macron, paraît le vrai chef du pays, mais il
demeure un Premier ministre très fragile.
Et surtout, il est le dernier
rempart de Macron.
Si le Premier ministre sautait, on voit mal Macron en
nommer un nouveau, et s’il voulait utiliser l’article 16, il serait
dans une très grande difficulté pour faire passer la pilule aux
Français.
La France n’a toujours pas
de budget, et on ne voit pas comment Bayrou réussirait là où Barnier a
échoué. Élément encore plus grave, ses soutiens les plus fidèles le
lâchent.
Le journal Le Monde révèle des confidences élyséennes
destructrices pour Macron.
Le voilà accusé ouvertement de tenir des
propos racistes, dans le privé, qui, certes ne sont pas forcément faux,
quand il évoque « les urgences occupées surtout par des Mamadou », mais
qui font désordre quand on prétend combattre le supposé racisme de
l’extrême droite.
Et quand on apprend que le même occupant de l’Élysée
qualifiait Matignon du temps d’Attal de « Cage aux Folles », là encore,
ce n’est peut-être pas faux, mais quand on prétend défendre le droit de
toutes les minorités, cela fait toujours désordre.
Les
jours qui vont suivre, avec l’attente de la formation du gouvernement
Bayrou, dont les Français n’attendent absolument plus rien, si ce n’est
sa prochaine chute, va ouvrir une période des plus instables pour
l’Élysée et Matignon.
Nombreux seront
les Français qui, quand ils vont entendre Macron leur présenter ses
vœux, prieront le ciel, s’ils sont croyants, que ce soient les derniers.
Car les choses sont de plus en plus claires.
De plus en plus de
Français comprennent que le problème en France, c’est Macron, et que
c’est lui qui nous pourrit le pays depuis sept ans, et qui veut finir le
travail pour les deux ans et demi qui lui restent…
… Sauf si, cette fois, les prévisions de Philippot se réalisent !
Source : https://ripostelaique.com/
ET AUSSI
Jeudi, Emmanuel Macron venait apporter un
message de soutien de la nation tout entière à nos compatriotes
mahorais
. Et, malheureusement, comme souvent avec lui, les choses se
sont gâtées.
Cette journée, sans doute harassante pour le Président,
après des heures de vol, s’est achevée par ce qu’on pourrait appeler un «
pétage de plombs présidentiel », laissant ainsi une image bien
différente de celle publiée sur le compte X d'Emmanuel Macron.
« Je n’y suis pour rien, pour le cyclone »
Au cours d’échanges tendus avec des habitants de Mayotte visiblement à
bout et impatients de voir arriver les aides, notamment en eau et en
vivres, Emmanuel Macron, en bras de chemise, lui aussi à bout, mais pas
pour les mêmes raisons, a tenu des propos qui ne passent pas.
« Hé,
vous m’écoutez ? Bon, d’abord, je voulais vous dire que je sais combien
c’est insupportable, ce que vous vivez depuis six jours maintenant…
»
Les images, prises sur le vif, ne trompent pas.
À ce moment-là,
franchement, on n’a pas le sentiment de voir un président de la
République française. Même pas un Premier ministre. À la limite, un
préfet ou un sous-préfet venant expliquer que le ravitaillement va
arriver sous peu. Et encore…
Et c’est là que, coupé par les huées d'une
foule scandant « Macron, démission », ce dernier lâche : « Je n’y suis pour rien, pour le cyclone, vous pouvez me reprocher, c’est pas moi. »
Est-ce le lieu et le moment, pour faire de l'humour ? On en doute.
Mais ce n'était peut-être pas de l'humour.
Un peu plus loin : « Si vous opposez les gens, on est foutu,
parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si c’était pas
la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde ! »
C’est probablement vrai, mais un Président peut-il dire cela ?
Imagine-t-on, un seul instant, le général de Gaulle ?
Au fait, en voyant ces images désastreuses pour la fonction
présidentielle, qui n'a pourtant pas besoin de ça actuellement, on peut
se poser cette question : fallait-il qu’il y aille ou pas ?
C’est un
débat sans fin, lorsqu’une catastrophe survient. Si le chef de l’État ne
vient pas, on va lui reprocher de manquer d’empathie, de solidarité
envers des compatriotes frappés par le malheur.
S’il vient, on lui fera
grief de faire de la communication et, en plus, d’entraver la bonne
marche des secours par sa seule présence à cause du déploiement de
sécurité et… de journalistes qu’entraîne un tel déplacement dans de
telles circonstances.
Mais partons du principe qu’il devait y aller et
évacuons l’hypothèse maligne que c’était, pour lui, l’occasion de
reprendre un peu de lumière alors que son Premier ministre patauge dans
la tambouille politicienne.
Malheureusement, Macron, comme à son
habitude - parce que, visiblement, c'est plus fort que lui -, a fait du
Macron en voulant donner l'impression de s’occuper de tout et avoir le
dernier mot.
Même devant une foule exaspérée. On dira que c’est du
courage. Ou de l’inconscience.
Ce n’est, en tout cas, « pas du niveau ».
On va reprendre la formule désormais consacrée : « Imagine-t-on, un
seul instant, le général de Gaulle… ? »
Sans remonter jusqu'au fondateur de la Ve République, souvenons-nous de la visite du roi et de la reine d’Espagne,
en novembre dernier, dans la région de Valence, après les inondations
catastrophiques. Des circonstances comparables.
Le Premier ministre
socialiste avait dû être exfiltré alors que les souverains avaient
affronté la foule.
Comment ? Non pas en la provoquant par un déluge de
mots et un comportement somme toute peu présidentiel, mais en
s’adressant individuellement, discrètement, à quelques personnes dans la
peine.
On vit là la dignité d’un roi incarnant la nation et de la
compassion de la part d’une reine en larmes. Pas de volonté de
s’imposer. « Savoir pleurer avec ceux qui pleurent », pour
citer Philippe de Villiers.
On peut imaginer que Macron a imaginé qu'il
pourrait rejouer la scène.
Sauf que le roi et la reine d'Espagne ne
jouaient pas.
En tout cas, on a beau se repasser les images de Mayotte
en boucle, on n’a rien vu de tout cela.
N’est pas roi qui veut.
Dernier éclairage de cette séquence présidentielle calamiteuse : on
apprend qu'en fait, ce serait en quelque sorte la faute du RN !
Emmanuel
Macron s'est ainsi justifié de ses propos : « J'avais des gens du
Rassemblement national qui étaient face à moi et qui insultaient la
France en même temps, qui disaient qu'on ne fait rien... »
Vrai ou pas vrai, effectivement, ce n'est pas du niveau.
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