lundi 3 novembre 2025

COMMENTAIRES : LE SYSTÈME NE PEUT QUE S' EFFONDRER ! ( BOULEVARD VOLTAIRE )


 


 

 REVUE DE PRESSE

 

 


 

[VOS COMMENTAIRES] 

« Le système ne peut que s’effondrer »

« Le fameux "modèle français", c’est de toujours faire l’inverse de ce qui marche bien. »
@Moktarama/Wikimedias commons
@Moktarama/Wikimedias commons

 

Cette semaine, nouvelle victoire électorale pour Javier Milei, en Argentine, l’occasion pour la France de prendre une leçon et de renouer avec l’audace politique ?

 Que nenni, évidemment, puisque, comme dit Eddy, « le fameux "modèle français"… la fameuse "exception française"… c’est de toujours faire l’inverse de ce qui marche bien ».

« Ce n'est pas un budget qu’ils préparent, c’est un racket ! »

 

Un mot sur le budget 2026

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est pas gagné. 

C’est même carrément perdu, selon Emile 2, parce que « l’État socialiste providence, parodie politique de la chrétienté du bon samaritain, qui fabrique de l’assistanat, entretient les sangsues d’en haut et d’en bas, ne peut pas supprimer des aides et des subventions, car cela ferait des mécontents, donc une perte de clientèle.

 Le système ne peut que s’effondrer », conclut-il.

 

 De profundis n’est pas plus optimiste, pour lui, « nous avons un État obèse qui s’empiffre d’impôts et de taxes depuis des années. 

C’est devenu une addiction. Il ne peut plus s’en passer. »  

Et puis, de toute façon, pour Oiseau de nuit, « ce n'est pas un budget, qu’ils préparent, c’est un racket ! » 

 Même le vol des joyaux au Louvre, qui semble faire rire Rachida Dati, ne saurait l’égaler, pour MmmH : « Question "casse du siècle", désolé, mais je m’inscris en faux, explique notre commentateur, le vol des bijoux du Louvre – 88 millions, seulement – appartenant à la nation est largement battu par le vrai "casse du siècle" qui est le prix de l’électricité, qui vole les Français tous les jours, qui les prive du fruit de leurs efforts fiscaux qui ont permis l’équipement nucléaire et leurs espoirs d’une électricité bon marché, qui livre leur argent aux appétits bruxellois et allemands cependant qu’un tiers des ménages peine à payer ses factures d’énergie. »

 

C’est bien là que l’envie prend nos lecteurs de comparer avec l’Argentine puisque, comme relève Ravi au lit, « en économie, il n’y a jamais de "miracle". 

Il faut foutre la paix aux gens et les laisser bosser ! 

En France, on enseigne aux étudiants de "l’élite" de Sciences Pipeau et de l’ENA (palindrome) que des technocrates au chaud dans un ministère savent mieux que le bon peuple ce qui est bon pour lui. 

» Il ajoute qu’il faut citer Guizot : « Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne », « [qui] n’a jamais dit "restez couchés et enrichissez-vous par la volonté du Saint Esprit !" 

» Si nos lecteurs regardent avec envie l’Argentine se relever, ils notent avec une certaine satisfaction que Milei a déjoué les pronostics ! 

Comme Hochart, qui se réjouit qu’« une fois de plus, les électeurs n’ont pas validé les recommandations pourtant pleines de bon sens de la gauche caviar de notre pays.

 Décidément, ces rustres manquent singulièrement de vertu révolutionnaire ! » Il ironise encore : « Heureusement que les saintes subventions sont là pour sauver nos journalistes de très haut niveau ! S’il fallait compter sur le peuple pour crédibiliser nos angéliques et méritants chroniqueurs gauchistes, ils en seraient à mendier la soupe populaire ! » C’est vrai que « pourtant, les horoscopes nous avaient annoncé Milei en grosse difficulté pour ce scrutin », sourit Victor 15, qui y voit « encore des horoscopes qui roulent à gauche »...

Le temps des croisades...

C’est vrai qu’en France, nos médias semblent eux aussi s’enliser : Mediapart dérape tant qu’on pourrait croire, comme Christian B., que « ces gens sont [si] déconnectés de la réalité et conditionnés par la gauche [qu’]ils sont sur une autre planète ». Dans La Croix, une tribune est partie en croisade contre le film Sacré-Cœur… cherchez l’erreur ! 

Boxer ne décolère pas, « [pourtant, il n’est] pas catholique [mais il] défend ce type de film car c’est quand même une ode à notre culture judéo-chrétienne, quelque part. [Il ne] comprend absolument pas 

 

comment un journal digne de ce nom puisse faire de la propagande à ce point. » Bercheny, de son côté, estime que « le journal La Croix est au catholicisme ce que la Macronie est à la démocratie ».

Macron, quant à lui, n’en finit pas de s’enfoncer dans les sondages. Rien à voir, bien sûr, avec sa nouvelle croisade à lui, si l'on peut dire ainsi, pour contrôler l’IA et les réseaux sociaux ! C’est ce que pense pourtant Pumont Doretti : « Se sentant fragilisé sur le point de pulvériser le record à la baisse de son prédécesseur, le chef qu’on ne peut désormais plus appeler d’État, aux fins de se refaire une belle cerise bien rouge en vue de 2032, veut "bâtir une réforme robuste" pour vaincre les pensées mauvaises. » D’ailleurs, notre commentateur ajoute que dans cette perspective, « les journalistes de Boulevard Voltaire, s’[ils] souhait[ent] persévérer dans la diffusion de la vérité autorisée, [devront] renommer [n]otre média ainsi : "Avenue des Champs-Élysées". » Mais c’est oublier un peu vite que les champs élyséens sont, à l’origine, un lieu des Enfers, du séjour des morts, et que BV se gardera bien d’y sombrer !

 

 

 

 

 

ET AUSSI



Laurent Nuñez coche toutes les cases de la soumission à Alger

 Laurent Nuñez, fidèle à son maître Macron, s'érige en anti-Retailleau et défend le bilan du macronisme avec Alger !
Laurent Nuñez était l'invité de LCI ce 20 octobre. © Capture écran LCI
Laurent Nuñez était l'invité de LCI ce 20 octobre. © Capture écran LCI

Quelques jours après l’adoption fracassante, à l’Assemblée nationale, d’une résolution du Rassemblement national visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec l'appui de voix LR et Horizons, on aurait pu s'attendre à ce que le nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, marche sur les pas de Bruno Retailleau. 

C'était oublier qu'il n'est que le fidèle serviteur de celui qui l'a fait préfet de police et ministre : Emmanuel Macron. 

Un Emmanuel Macron qui voulait se débarrasser de Retailleau et qui n'a absolument pas l'intention de dénoncer l'accord de 1968, comme le constate Patrick Stefanini, ancien conseiller de Retailleau, dans le JDD.

M. Nuñez veut renouer « le dialogue » avec Alger : ben voyons !

Le nouveau ministre de l'Intérieur a mis en garde, samedi 1er novembre, contre la méthode du « bras de fer » avec l’Algérie dans une interview au Parisien

Une interview publiée le jour anniversaire du début de la guerre d'Algérie et de la Toussaint rouge : chacun appréciera le symbole... 

Une interview que l'on qualifierait de surréaliste, si elle n'était pas tout bonnement scandaleuse. 

En grande partie consacrée au dossier algérien, jamais le nom de Boualem Sansal n'y est évoqué ! En revanche, toutes les cases de la soumission à l'Algérie sont cochées.

 Il prend ses distances par rapport au vote de l'Assemblée et prône une « coopération apaisée », aux antipodes de la « méthode brutale ».

Selon lui, « Ça ne marche pas, dans aucun domaine. La preuve, puisque le canal est totalement coupé, aujourd’hui, avec Alger. 

Et ceux qui pensent qu’on peut se passer de relation sécuritaire avec ce pays nous mettent en danger. »  

L'argument est bien rodé : pour notre sécurité, nous aurions besoin de la coopération bienveillante d'Alger. Certes. Mais qu'est-ce à dire ? 

On aurait aimé qu'il développe. Si la coopération bienveillante avait porté des fruits, nous n'en serions pas là. 

Et, d'ailleurs, le vote historique de l'Assemblée traduit une prise de conscience, dans le pays et chez bien des parlementaires, que le problème algérien et la question de l'immigration algérienne en France ne se réduisent pas à cette coopération antiterroriste. 

Parmi les problèmes qu'il faudra bien traiter un jour : le cas, entre autres, des députés binationaux, plus enclins à défendre Alger que Paris...

Nuñez fait porter le chapeau à Retailleau !

Nuñez en profite pour faire porter le chapeau de la situation actuelle au seul Bruno Retailleau. Facile.

 N'y a-t-il pas un Président dans l'avion, depuis huit ans, et un Président qui s'est couché devant l'Algérie à de multiples reprises ? 

Toujours est-il que le ministre fait un état des lieux alarmant : « Que ce soit avec la DGPN (Direction générale de la police nationale), la DGGN (Direction générale de la gendarmerie nationale) et avec les services de renseignement, il n’y a plus d’échanges d’informations opérationnels.

 Et, par ailleurs, la conséquence est que l’Algérie n’accepte plus ses ressortissants en situation irrégulière depuis le printemps dernier. Nous n’avons plus, non plus, de laissez-passer. »  

Et pour les OQTF ? « Ça s’est dégradé très significativement à partir de mars-avril dernier. 

On a 500 éloignements forcés, fin octobre, vers l’Algérie, là où l’on comptait plus de 1.400 éloignements forcés, l’an dernier, sur la même période. »

Les délinquants algériens engorgent les centres de rétention !

Conséquence : les centres de rétention administrative sont engorgés. 

Et le ministre avoue 

placidement la triste réalité de la délinquance algérienne en France, bien connue par ailleurs, mais régulièrement mise sous le tapis : ces centres « sont occupés à plein avec des profils qui sont problématiques en matière de délinquance. 40 % des places sont occupées par des ressortissants algériens qu’on ne peut pas reconduire, faute de coopération avec leur pays. Résultat : on n’a pas assez de places pour accueillir l’ensemble des étrangers qu’on voudrait reconduire dans leur pays. » Il ne vient pas à l'idée du ministre qu'il faudrait peut-être, déjà, diminuer les entrées pour faire baisser son stock. Et pour les chiffres, autre scandale : selon un rapport de la Cimade paru en 2024, un tiers des retenus en centres de rétention administrative étaient algériens. Avec Macron, on est à 40 % ! Mais bien sûr, c'est la faute à Retailleau ! Pourtant, Laurent Nuñez est optimiste : « Le ministre de l’Intérieur algérien m’a récemment écrit pour m’inviter. » Nous voilà rassurés.

 

 

 

 

 

[ENTRETIEN] 

« On a des cas de clientélisme chimiquement purs »

 
 
 
Pourquoi Frontières se penche sur les maires complices de l'islamisme. 
Jules Laurens répond à BV.
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Le numéro du trimestriel Frontières vient de sortir. 

Selon Jules Laurans, son rédacteur en chef, cette enquête, intitulée « Collabos, ces maires complices de l'islamisme », répond à une attente du public, notamment à l'approche des élections municipales, qui auront lieu les 15 et 22 mars 2026. 

 « Les mosquées poussent comme des champignons », affirme Jules Laurans, dans l'édito de ce numéro. La preuve ?

 En 1965, il y avait cinq lieux de culte musulmans en France ; il y en a aujourd'hui 2.800.

Ce phénomène d'islamisation de la France ne touche d'ailleurs pas que les banlieues mais, désormais, de nouveaux territoires, y compris ruraux.

 Ces toutes dernières années, aussi bien à gauche qu'à droite de l'échiquier politique, un véritable clientélisme vis-à-vis des communautés musulmanes s'est développé dans de nombreuses communes. 

Objectif, pour ces maires : leur réélection en 2026. 

Jules Laurans cite des exemples très précis dans l'interview qu'il donne ici à Boulevard Voltaire

Pour mettre en lumière ce phénomène de clientélisme, Frontières a épluché des milliers de comptes rendus de conseils municipaux. Un travail de bénédictin !

 

Pour commander le dernier numéro de Frontières, c'est ici

 


Picture of Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

 Source et Publications :  

 
Boulevard Voltaire   
https://www.bvoltaire.fr/auteur/boulevardvoltaire/
 

 

 

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