REVUE DE PRESSE !
Spectaculaire accélération de la dictature Macron-Mélenchon
Les Insoumis et les Macronistes sont d’accord sur 90 % de leur programme.
Ils haïssent la France, ils méprisent les Français, ils imposent de concert à notre pays une immigration criminelle, qui contribue à islamiser davantage notre nation.
Les nations, justement, ils n’en veulent plus, ils considèrent les frontières comme des obstacles à la libre circulation des citoyens et des marchandises.
Les uns se disent mondialistes, les autres internationalistes, mais le résultat est le même, ils ne veulent plus de France.
Ils sont encore d’accord sur l’imposture climatique, et pour rester dans l’Union européenne.
Macron veut la guerre avec la Russie, et Mélenchon regarde vers la Palestine, laissant le chef de l’État mettre en danger notre pays.
Enfin, ils sont du côté de Big Pharma, et sont prêts à vacciner de force les Français.
Surtout, ils sont complices, comme on l’a vu en juillet 2024, pour empêcher par tous les moyens, y compris ceux dignes d’une dictature, une alternative patriote que souhaitent de plus en plus de Français.
Et, conscients que la situation leur échappe de plus en plus, ils accélèrent la mise en place d’une dictature qui n’a qu’un seul but : réduire au silence la dissidence, et détruire ceux qui mènent le combat au service de la France.
Ils ont compris que le mensonge climatique est la pierre angulaire de la restriction de toutes les libertés qu’ils veulent mettre en place, au nom du mortel péril climatique.
Ils ont lavé le cerveau de la jeunesse autour de cette imposture et de la culpabilisation de l’homme dans le changement climatique.
Et comme en même temps ils veulent tuer CNews, contre laquelle l’Arcom, officine soviétoïde du régime, s’acharne de manière récurrente, ils ont fait d’une pierre deux coups.
Pendant que le ministre fou Jean-Noël Barrot, avec ses yeux exorbités de drogué, appelait les nations du monde entier à protéger la science, donc à interdire toute critique de la thèse du GIEC, la chaîne CNews subissait sa 54e condamnation, 20.000 euros, pour avoir organisé un débat de 18 minutes où le climato-sceptique Philippe Herlin avait parlé seulement 2 minutes, laissant une climatologue parler 7 minutes.
Eh bien, ce furent deux minutes de trop, et le Conseil d’État socialiste a validé la condamnation des maîtres-censeurs de l’Arcom, à la grande colère de Jean-Yves Le Gallou.
Dans le même temps, les gauchistes de Sleeping Giants, soutenus par tous les LFI, lançaient une grande offensive contre Frontières, en intimidant ceux qui, par leur publicité, aident le site à vivre, malgré le harcèlement judiciaire qu’ils subissent, ce que nous ne connaissons que trop bien.
Et donc, le premier, Leroy-Merlin a cédé, mais en plus s’est senti obligé de calomnier le site qu’ils soutenaient quelques heures auparavant.
Bien sûr, la sphère patriotique a réagi, et de nombreux internautes ont ouvertement appelé au boycott de Leroy-Merlin.
Mais on peut penser que l’offensive, qui avait déjà frappé Boulevard Voltaire et Breizh-Info, va se poursuivre avec les menaces habituelles contre les marques qui tiendront tête aux petits commissaires politiques gauchistes.
Dans leur fuite en avant contre la liberté, mais aussi contre une France profonde qu’ils détestent, les miliciens de gauche voulaient même interdire aux Bretons de participer au banquet du « Canon Français », après avoir fait interdire une fête du Cochon et s’en prendre aux oeuvres culturelles comme « Murmures de la Cité » dans le Bourbonnais.
Enfin, la semaine dernière, de manière grotesque, Jean-Eudes Gannat avait été mis en garde à vue pour 48 heures, sur l’initiative du procureur de la République Éric Bouillard qui lui reprochait d’avoir diffusé une vidéo montrant le réel, à savoir des glandeurs Afghans en situation irrégulière vautrés devant l’entrée d’un super-marché.
Certes, il n’était pas passé en comparution immédiate, à la grande déception du procureur, mais il sera jugé en mai 2026, et, en attendant, il doit subir un contrôle judiciaire, ne peut poster sur Twitter et Facebook pendant un mois, et, de manière ridicule, se voit interdit de faire ses courses, jusqu’au procès, dans le supermarché !
Eh bien, cela n’a pas suffi aux duettistes Nunez, nouveau ministre de l’Intérieur, et Faure, nouveau préfet de Paris.
Celui-ci a inauguré ses nouveaux galons en envoyant ses sbires, dès 6 heures du matin, coffrer et menotter de jeunes militants patriotes, coupables d’avoir honoré la mémoire des victimes du 13 novembre 2015 avec des fumigènes, et en ayant évoqué la religion des assassins.
À l’heure où nous bouclons cet édito, nous ignorons s’ils ont été remis en liberté ou s’ils vont être maintenus en détention pendant 48 heures.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, nous apprenons en dernière minute que les chaînes publiques déposent plainte contre le JDD, CNews et Europe 1, coupables d’avoir rendues publiques les magouilles entre Patrick Cohen, Thomas Legrand et les socialauds pour flinguer la candidature de Rachida Dati à la Mairie de Paris et promouvoir celle de Glucksmann en 2027.
Chacun dans leur rôle, les crapules macronistes et la gauche Pol Pot s’entendent comme larrons en foire pour briser par tous les moyens les dissidents qui osent résister à leur politique mortifère pour la France.
Les uns en utilisant l’appareil d’État, les autres la violence de la rue. Mais n’oublions jamais qu’ils sont cul et chemise, rappelez-vous Marseille…
Au peuple français de soutenir les amoureux de la France et de les aider à débarrasser le pays de ces deux cancers.
ET AUSSI
Les gauchistes menacent les publicitaires de Frontières : Leroy-Merlin se couche !
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LEROY-MERLIN SE COUCHE DEVANT LES GAUCHOS MAIS SE PREND UN BOYCOTT MASSIF !
Erik Tegnér explique fort bien la situation que subit Frontières, harcelé de procès coûteux, et victime d’une campagne de gauchistes et de LFI qui menace leurs annonceurs.
Une seule solution : boycottons ceux qui se couchent !
https://www.frontieresmedia.fr/divers/les-sleeping-giants-attaquent-frontieres-leroy-merlin-cede
L’ARCOM DÉCRÈTE LE DÉLIT CLIMATIQUE
Il faut traiter sérieusement ce scandale absolu que constitue la condamnation de CNews par l’Arcom, confirmée par le Conseil d’État, pour « désinformation climatique ».
C’est la première fois qu’un média est condamné pour cela, et c’est la 50e condamnation d’un média Bolloré.
La gauche exulte, et les médias de propagande, qui devraient défendre la liberté de la presse, se réjouissent.
Il est intéressant de décortiquer le cheminement qui amène à un tel scandale.
D’abord l’émission. Elle dure 18 minutes.
Sur ces 18 minutes, une climatologue pro-GIEC parle 7 minutes, et Philippe Herlin, incriminé, ne parle que 2 minutes, et exprime ses réserves sur le fait de lier le réchauffement climatique, qu’il ne nie pas, à l’activité humaine.
C’est tout.
https://publish.twitter.com/?url=https://twitter.com/ArnaudAvocat/status/1990180526712312221#
Une association inconnue, QuotaClimat, dirigée par une nommée Ève Morel, qui apparaît être attachée parlementaire, mais on ne précise pas de qui.
Par ailleurs, le pedigree et la gueule de la nana sont parlants.
https://soifdesens.fr/episode/197-quotaclimat-fait-payer-cnews-et-les-intox-sur-le-climat
https://www.ut-inscription.com/intervenants/eva-morel
C’est donc sur ces seules bases que l’Arcom, dont la décision a été confirmée par le Conseil d’État, a condamné CNews, signifiant que non seulement on n’a plus le droit de contester le GIEC et ses complices, mais qu’il est même interdit désormais d’organiser un débat sur cette question si on invite un climatosceptique. Énorme !
CÉLÉBRER LE VAINQUEUR DE VERDUN, UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ ?
Autre scandale liberticide, les suites de la messe de Pétain à Verdun !
Déjà rappeler que le préfet a envoyé les flics pour interdire l’entrée de l’église aux militants du Parti de la France, et ne la réserver qu’aux membres de l’ADMP, qui défend la mémoire de Pétain.
Le maire de gauche Samuel Hasard a organisé une contre-manif en faisant venir les gauchos devant l’église.
Mais les suites sont cocasses.
Une enquête est ouverte pour contestation de crime contre l’humanité, rien de moins.
Donc, célébrer le général vainqueur de la bataille de Verdun, c’est contester un crime conter l’humanité, sous le prétexte que, par ailleurs, le président a affirmé que Pétain a sauvé 700.000 Juifs.
Encore mieux, le procureur, Delphine Moncuit (on évite la blague et Moncuit c’est du poulet…) va également poursuivre le curé qui a fait la messe, Gauthier Luquin.
Quant au vaillant préfet de Verdun, Xavier Delarue, il se flatte de faire un signalement au procureur, et on parle de possible décision du ministère de l’Intérieur de dissolution de l’association !
Grandiose !
CE RACISME DE CRÉPOL QUE LES JUGES REFUSENT DE VOIR
Crépol. Clairement, le mobile raciste de l’agression des arabo-musulmans du quartier de la Monnaie, à Romans, est totalement occulté par les autorités.
Seule chance que ce soit reconnu, le recours judiciaire déposé par l’Agrif et Résistance républicaine, dont il a été question hier sur CNews par Erik Tegnér et ce jour sur Boulevard Voltaire.
https://www.bvoltaire.fr/crepol-deux-ans-apres-le-presume-mobile-raciste-est-toujours-tabou/
LES JEUNES MUZZ VEULENT ISLAMISER LA FRANCE
Pas de surprise, les jeunes muzz veulent islamiser la France et lui imposer la charia. La seule question est : qui propose quoi ?
Et pas de surprise, les doubles nationalités rêvent de conquérir un maximum de villes françaises…
PHILIPPOT À BISTRO LIBERTÉS
Intéressant Bistro Libertés avec Florian Philippot comme invité principal, et Paul-Marie Coûteaux parmi les chroniqueurs.
Enflammé, Paul-Marie, après avoir démoli copieusement Bardella (suivi en cela par Philippot) se déchaîne contre la perspective électorale de 2027, estimant que les élections sont une arme du système pour mieux domestiquer les peuples.
https://preview.tvlibertes.com/un-bistro-libertes-de-combattants-avec-florian-philippot
LES MIRAGES ET LES FACTURES
La facture Macron-Zelensky, pendant que nos pantins de députés taxent toujours plus les Français pour baisser le déficit.
https://lemediaen442.fr/la-facture-macron-zelensky-nos-impots-partent-en-rafale/
LA GAUCHE EN COLÈRE CONTRE JORDAN
La gauche vent debout contre Bardella, qui a l’a accusé d’avoir voté les pouvoir spéciaux au maréchal Pétain. Ils disent que ce n’est pas vrai et que le RN et Pétain, c’est pareil ! Ils font même le coup de l’antisémitisme à Bardella, parce qu’il a allumé Borne, et que le grand-père de Borne a été déporté. Tout est bon !
https://x.com/dassouline/status/1990392341266301333
https://x.com/J_Bardella/status/1990031073624064050
VAINCRE OU MOURIR
L’agriculteur Pierre-Guillaume Mercadal affirme que les agriculteurs n’ont plus le choix, et qu’il leur faut faire la guerre, à cause du Mercosur.
https://www.youtube.com/live/QoJxqcK95XE?si=teVK2mM-YVHr_G9Y
LES DÉPARTEMENTS RUINÉS PAR L’IMMIGRATION
Nos départements au bord de la faillite. On évite d’expliquer que c’est parce qu’ils financent les MNA et les CADA.
SOUCHON DUCON
Inversion accusatoire classique, les médias de gauche victimisent Alain Souchon, qui a juste insulté les électeurs du RN, et accusent les médias Bolloré de le lyncher. Bien sûr, rien sur le mépris du peuple de Souchon, puisque Libé partage cette aversion.
https://www.causeur.fr/alain-souchon-rn-suisse-rtl-progressisme-mondain-318846?
https://observatoiredumensonge.com/2025/11/17/lettre-ouverte-a-alain-souchon/
VALLS RÊVE DE 2027
Valls, qui était ministre de Macron il y a quelques semaines, déclare la guerre à Choupinet et rêve de 2027…
LES VACCINS ROSBIFS
Grande-Bretagne : le gouvernement reconnaît qu’il cache les données sur les conséquences du vaccin Covid pour ne pas effrayer le peuple. Et en France ?
APRES LE YÉTI, L’ANDOUILLE MONTE SUR SCÈNE
L’andouille de Guénolé monte sur scène pour décrire les horribles tortures qu’il a subies de la part des sionistes…
Source et Publications : https://ripostelaique.com/
Foutez la paix au Maréchal !
« Il faut que la France ait toujours deux cordes à son arc.
Il lui fallait alors la corde de Gaulle mais il lui fallait aussi la corde Pétain. »
(Propos tenus par de Gaulle au colonel Rémy en 1947)
Dans mon article d’hier, je fustigeais notre époque dégénérescente où l’intransigeance et la violence (verbale voire carrément physique) ont remplacé les échanges entre gens qui n’ont pas les mêmes convictions politiques.
J’avoue que j’en ai marre des injures, menaces ou invectives de ces ayatollahs de la bien-pensance qui se nourrissent d’une haine féroce, recuite et revancharde, matin, midi et soir.
Certains, surtout à gauche, en prennent même en infusion sur les coups de seize heures ou avant d’aller se coucher.
Mais je suis tout aussi remonté contre cette pseudo-droite qui bêle avec les moutons ou qui hurle avec les loups dans l’espoir – pourtant illusoire ! – de se dédiaboliser et de devenir fréquentable.
Ce qui motive ma grogne c’est, une nouvelle fois, le battage autour de la messe du 15 novembre à Verdun, en hommage au maréchal Pétain.
Cette affaire prend une ampleur injustifiée et les cris d’orfraie, les indignations surjouées des partis politiques et des médias qui leur servent la soupe ne sont là que pour culpabiliser la droite pour son antisémitisme, ce qui est un bon moyen de ne plus parler de l’antisémitisme de l’extrême gauche islamo-gauchiste.
Et voilà qu’après Sébastien Chenu, vice-président du RN, c’est Jordan Bardella, son président, qui en remet une couche.
Le RN new-look n’a toujours pas compris qu’en crachant dans la soupe on la rend immangeable.
On nous dit que le président de l’Association pour Défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP) et le prêtre qui a célébré la messe du 15 novembre seront poursuivis pour négations de crime contre l’humanité.
Mais de qui se moque-t-on ?
À l’issue de son procès, en août 1945, le maréchal Pétain a été condamné pour intelligence avec l’ennemi.
On n’a pas réussi à l’accuser de haute trahison et la notion de crime contre l’humanité est née après le procès de Nuremberg, clos le 1er octobre 1946.
Au nom du principe même de la non-rétroactivité des lois, comment pourrait-on nier des crimes contre l’humanité alors que le maréchal Pétain n’a pas été condamné pour ce motif ?
Notre pays, qui se targue d’être un État de droit, devient fou !
Je voudrais vous rappeler une anecdote qui date de 1973. Mais faisons, préalablement, un bond en arrière.
Le 15 août 1945, Pétain était condamné à mort (et à l’indignité nationale).
De Gaulle avait bien compris que des millions de Français étaient pétainistes jusqu’en mai 1944, et gaullistes après le débarquement en Normandie.
Il savait aussi que, durant la guerre, beaucoup avaient cru que de Gaulle était le glaive, et Pétain le bouclier.
Dès le 17 août, il commua la peine du Maréchal en réclusion criminelle à perpétuité pour ne pas se mettre à dos une grande partie de l’opinion.
Philippe Pétain sera d’abord interné au fort du Portalet dans les Pyrénées, puis transféré le 16 novembre 1945 au fort de la Citadelle, sur l’île d’Yeu. Le 29 juin 1951, eu égard à sa santé, il est logé dans la maison de Paul Luco, à Port-Joinville.
Il y meurt le 23 juillet 1951, puis est inhumé le 25 juillet dans le cimetière de la commune.
Or, en 1938, il avait exprimé dans son testament le souhait d’être enterré à Verdun, parmi les Poilus de 14-18 dont il avait été le chef.
Après sa mort, la translation de sa dépouille a été très régulièrement réclamée par l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain qui invoquait la nécessité d’une réconciliation nationale.
En mai 1954, l’ADMP lançait une pétition, soutenue par de nombreuses associations d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale, qui recueillait 70 000 signatures.
Cette demande sera refusée par le gouvernement qui ne voulait pas faire oublier le maréchal de 1940 au profit du général de 1916, et pourtant, pour les anciens combattants de 14-18, Pétain restait le vainqueur de Verdun.
C’est à la suite de plusieurs refus que va débuter une affaire de Pieds-nickelés qui m’a beaucoup amusé à l’époque (et qui m’amuse encore).
Dans la nuit du 18 au 19 février 1973, un commando de six hommes volait le cercueil de Pétain dans le cimetière de Port-Joinville.
Son but était de transférer sa dépouille à l’ossuaire de Douaumont, pour qu’il soit inhumé selon sa volonté.
Le cerveau de l’opération était l’avocat et homme politique Jean-Louis Tixier-Vignancour.
Tixier se rend sur l’île d’Yeu en janvier 1973 pour un repérage, et pour connaître les horaires du ferry La Vendée, liés aux heures de marée.
Il prépare son coup avec Hubert Massol (1).
Ce dernier recrute quatre personnes, auxquelles se joint un artisan funéraire de Thiais. Les conjurés retiennent la date.
Symboliquement, Tixier-Vignancour et Massol veulent qu’elle ait lieu avant le 21 février, jour anniversaire du début de la bataille de Verdun.
Le vendredi 16 février, une complice, Solange B…, commerçante dans l’Essonne, et Armand G…, qui se fait passer pour son mari, se rendent sur l’île d’Yeu avec une Estafette Renault de location.
Leur couverture pour ce déplacement est la vente de vêtements sur le marché de Port-Joinville.
Le dimanche suivant, les cinq autres membres du commando arrivent sur l’île par le ferry, comme de simples touristes, en laissant leur véhicule dans le port de Fromentine.
Le commando est hébergé à l’Hôtel des Voyageurs, tenu par un ami de Tixier-Vignancour. C’est chez lui que résidait l’épouse du Maréchal, pendant la détention de son mari.
Dans la nuit du dimanche 18, les six hommes dirigés par Hubert Massol pénètrent avec l’Estafette dans le cimetière de Port-Joinville.
En une demi-heure, ils ouvrent la tombe du Maréchal et dérobent son cercueil.
La pierre tombale est remise en place, les joints sont refaits et les abords ratissés pour enlever les traces de pas et les éclats de ciment dus à l’ouverture de la tombe.
Le cercueil, très bien conservé après plus de vingt ans, est chargé dans l’Estafette qui est poussée hors du cimetière, moteur coupé.
Le commando retourne à l’hôtel et trinque au champagne.
À 4 h du matin, toute l’équipe embarque, avec la fourgonnette, sur le ferry qui quitte le port à la marée haute ; l’opération a parfaitement réussi.
Mais tout va très vite déraper !
Vers 9 h, l’employé municipal Jean Taraud fait sa ronde et se rend sur la tombe du maréchal Pétain pour vérifier son état après les visites du week-end (2).
Il s’aperçoit que les abords de la tombe sont étonnamment propres, mais surtout que les joints de la pierre tombale sont frais ; il prévient aussitôt les gendarmes.
Les pandores alertent le préfet de Vendée et le procureur de la République, qui avisent à leur tour le ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin.
C’est l’affolement général !
Préfet et procureur, accompagnés d’un juge d’instruction des Sables-d’Olonne, accourent sur l’île d’Yeu (pour cause de marée, un hélicoptère est mis à leur disposition).
Sur place, ils font ouvrir la tombe : le Maréchal s’est évadé !
Et aussitôt les pistes les plus fumeuses voient le jour.
On parle d’une équipe, sur un bateau en provenance de l’Espagne franquiste, qui aurait été chargée de voler le cercueil.
La piste paraît tout à fait crédible car l’Espagne abrite encore d’anciens collabos comme Darquier de Pellepoix ou le dirigeant fasciste belge Léon Degrelle qui avait, en son temps, promis d’aller libérer le maréchal Pétain.
Dans la matinée, le commando s’arrête à côté de Challans, au château de la Vérie, propriété d’un ancien délégué départemental à l’Information sous le régime de Vichy.
Ne trouvant personne au château, le commando repart.
À midi, les six hommes s’arrêtent pour déjeuner dans un restaurant et apprennent par la radio que le rapt du cercueil a déjà été découvert.
Ils décident d’abandonner leur destination originale, Verdun, trop risquée, et se dirigent vers Paris qu’ils atteignent dans l’après-midi.
Là, après avoir symboliquement fait descendre les Champs-Élysées au cercueil, le commando se sépare.
Hubert Massol s’en va consulter Tixier-Vignancour et constate que le domicile de l’avocat fait déjà l’objet d’une surveillance policière.
Le cercueil est transféré dans un autre véhicule et Massol va, seul, le cacher dans un box en proche banlieue parisienne, à Saint-Ouen.
L’affaire fait la une de la presse et des informations à la radio et à la télévision.
Le ministre de l’Intérieur remonte d’urgence à Paris.
On renforce la surveillance aux frontières. Pour que le cercueil de Pétain ne soit pas enterré secrètement à Verdun, des barrages de gendarmerie sont établis dans la région et la nécropole de Douaumont est étroitement surveillée.
La surveillance tourne parfois au gag : à Paris, des flics déguisés en touristes surveillent même la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.
Les médias émettent un tas d’hypothèses plus ou moins loufoques pour vendre du papier : provocation de l’extrême-gauche, opération de nostalgiques de Vichy, etc. Mais dans les milieux d’extrême-droite, le bruit court déjà que c’est un coup de Tixier-Vignancour (3).
L’enquête progresse très vite.
La police identifie la fourgonnette louée à Puteaux, et remonte jusqu’à la commerçante qui est arrêtée chez elle. Interrogée, elle reconnaît qu’elle s’est bien rendue sur l’île d’Yeu pour y vendre des vêtements, mais elle affirme tout ignorer des membres du commando.
Jacques Isorni, l’avocat de Pétain, se doute que c’est un coup de son rival Tixier-Vignancour.
Il lui fait cracher le morceau, l’engueule copieusement et arrive à le convaincre de mettre un terme à l’opération.
Ils échafaudent une sortie qu’ils jugent honorable : obtenir une inhumation provisoire aux Invalides, puis obtenir que Pompidou se déclare favorable à une inhumation à Douaumont.
Le 21 février, il faut bien en finir : Hubert Massol va se dénoncer, mais sans impliquer Tixier qui doit le défendre à son procès.
Le soir même Massol convoque des journalistes à une conférence de presse improvisée au Café Cristal, avenue de la Grande-Armée.
Il leur déclare qu’il est prêt à révéler le lieu où se trouve le cercueil s’il reçoit un engagement écrit du Président de la République que le cercueil va être déposé aux Invalides en attendant sa translation à Douaumont.
Mais la police fait irruption dans le café et arrête Massol.
Ce dernier, qui ne manque ni de courage ni de panache, accepte d’indiquer aux policiers l’adresse du box s’il y est accompagné par des journalistes et des photographes.
Consulté, Raymond Marcellin, le ministre de l’Intérieur, finit par céder.
Le cercueil du Maréchal est retrouvé à Saint-Ouen peu après minuit le 22 février, trois jours après son enlèvement.
L’évasion du maréchal Pétain aura été brève !
Le cercueil du vainqueur de Verdun est déposé dans l’église du Val-de-Grâce.
Recouvert d’un drapeau tricolore, il est veillé durant toute la nuit par une section de gardes mobiles.
Le lendemain, à 8 h 30, la cavale se termine.
Le cercueil est ramené, en avion militaire puis en hélicoptère, à l’île d’Yeu.
Après une brève cérémonie religieuse, il est remis en terre en présence des autorités du département de la Vendée – préfet, procureur de la République, juge d’instruction, etc. – de nombreux anciens combattants, d’une foule de curieux et, bien sûr, des habituels charognards de presse.
Georges Pompidou fait envoyer des fleurs qui seront déposées sur la tombe lors de la ré-inhumation.
Saluons, au passage, la beauté du geste !
Le dénouement de cette affaire rocambolesque est aussi cocasse que son début :
Les quelques membres du commando arrêtés, brièvement incarcérés à la prison de la Santé, sont présentés au juge d’instruction Louis Calvet qui les inculpe, mais… les remet en liberté le jour même. Tixier-Vignancour, faute de preuves, n’est pas inquiété.
En fait, les membres du commando ne seront jamais jugés ; aucune instruction ni procès n’interviennent dans les mois suivants.
Officiellement, on raconte que, ni la Justice, ni le Gouvernement ne souhaitaient un procès qui risquait de donner une magnifique tribune à Tixier-Vignancour.
Le délit a été couvert, un an plus tard, par l’amnistie collective décrétée par Valéry Giscard d’Estaing après son élection à la présidence de la République en mai 1974.
Officieusement, on raconte que Tixier aurait menacé l’entourage de Giscard de révéler le rôle (et le nom de code) de ce dernier dans la préparation de l’attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle le 22 août 1962. Mais il s’agit sans doute de ragots complotistes.
Cette histoire, je l’ai dit, m’a beaucoup amusé. Je suis resté un éternel gamin, mais un gosse avec une morale et des valeurs.
Or jadis, nous, peuple dit civilisé, nous respections le sommeil des défunts, fussent-ils des ennemis, et tant pis si ça déplaît à la députée LFI Danièle Obono qui nous a invités à manger nos morts, le cannibalisme nécrophage ne fait pas partie de nos coutumes.
Maurice Barrès prônait le respect de la terre et des morts, or je me revendique barrésien. J’ai salué l’exhumation du corps du maréchal Pétain.
Elle est faite pour une cause juste et noble ; elle répondait au souhait du défunt de reposer parmi ses soldats, à Verdun.
Mais j’ai l’impression que les caciques du RN new look ne comprennent pas ses choses-là ?
Par Éric de Verdelhan
1) Hubert Massol a été président de l’ADMP de 2009 à 2020. Il a aussi été adhérent du FN ;
2) Car à l’époque beaucoup de gens venaient prier sur la tombe du Maréchal ;
3) Rappelons que la droite nationale n’a jamais pardonné à Tixier-Vignancour d’avoir appelé à voter pour François Mitterrand au second tour de la présidentielle de 1965.
Depuis il était surnommé TV : Tourne-Veste dans plusieurs journaux et hebdomadaires de droite.
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