Face au scandale, les Ukrainiens découvrent que la « nouvelle Ukraine » ressemble beaucoup à l’ancienne
Un pays en guerre peut pardonner l’incompétence, les hésitations, même les erreurs stratégiques.
Ce qu’il ne pardonne pas, c’est le mensonge.
Et c’est précisément ce que les Ukrainiens ont sous les yeux : derrière l’image héroïque vendue à l’Occident, le pouvoir Zelensky se révèle gangrené par les mêmes pratiques que le pays prétendait avoir laissées derrière lui.
Les révélations du Bureau national anticorruption sur un système de détournement autour d’Energoatom n’ont surpris personne en Ukraine.
Ce qui surprend, c’est l’ampleur.
Cent millions de dollars blanchis, deux ministres poussés à la démission, et surtout le nom qui surgit au sommet : Timur Mindich, compagnon de route du président depuis l’époque où Zelensky animait des shows télévisés.
Le cœur du sérail.
Dans un pays où des familles passent l’hiver à la bougie, la pilule ne passe pas.
Les Ukrainiens ne s’indignent plus : ils ricanent.
Les chaînes Telegram regorgent de photos d’appartements plongés dans le noir légendées d’un sarcastique « Merci Zelensky ! ».
Cette ironie n’est pas seulement une humeur : c’est un verdict.
Les partenaires occidentaux, eux aussi, commencent à mesurer ce qu’ils financent depuis trois ans.
Le G7 a convoqué en urgence la première ministre ukrainienne.
Une façon polie de rappeler que l’argent n’est pas illimité et que la patience non plus.
Quand un pays quémande des milliards tout en abritant un système mafieux à ciel ouvert, même les mieux disposés finissent par froncer les sourcils.
Jusqu’ici, l’Occident refusait de voir ce que les Ukrainiens savaient depuis longtemps : Zelensky n’a jamais rompu avec les vieilles élites, il les a simplement remplacées par ses proches.
Le « cercle rapproché » qui gouverne comme un clan.
Les évictions successives de ministres, les démissions forcées, les scandales étouffés… tout cela formait déjà un tableau peu reluisant.
Cette fois, il n’y a plus de rideau de fumée.
Voilà le vrai visage de cette « démocratie modèle » que Bruxelles présente à ses contribuables.
Reste la rue ukrainienne, bien plus lucide que ses dirigeants.
En juillet dernier, elle avait déjà fait reculer la présidence lorsque celle-ci tenta de mettre la main sur les organismes anticorruption.
À un moment où les soldats enterrent leurs camarades chaque semaine, l’idée que des ministres détournent des millions provoque une colère glaciale.
Certains acteurs de la société civile cherchent pourtant à voir un signe positif : le système anticorruption fonctionnerait enfin.
Mais à quoi sert un thermomètre si la fièvre monte sans qu’on traite la maladie ?
Pour beaucoup, ce scandale montre surtout que le pouvoir Zelensky n’a jamais été ce qu’on voulait croire.
Ce n’est pas un accident.
C’est un mode de gouvernement.
Les Ukrainiens le comprennent.
Les partenaires internationaux commencent à l’admettre.
Reste à savoir si le président pourra échapper à cette crise.
À force de promettre un pays nouveau, il a fini par prouver que l’ancien n’avait jamais disparu.
Le masque se fissure.
Et derrière, le visage n’a rien de rassurant.
SOURCE : https://lalettrepatriote.com/

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