TRIBUNE LIBRE !
Narcotrafic : qui dira que la DZ-mafia est algérienne ?
Les quartiers nord de Marseille concentrent des populations essentiellement issues d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne.
La DZ-mafia tient ces quartiers d’une main de fer. La police n’y rentre pas.
C’est mieux pour elle : les caves des cités regorgent d’armes lourdes.
Les médias sont d’une discrétion de violette sur l’origine de l’appellation DZ-mafia. « DZ », est l’abréviation courante pour désigner l’Algérie (de « Djazaïr » ou « el-Djazaïr » en arabe).
Ce nom souligne les liens ethniques de ses caïds, d’origine algérienne.
Faire le lien entre l’immigration et le narcotrafic est une preuve de mauvaise éducation.
J’ai écouté ce qu’ont dit à la presse les sieurs Darmanin et Nunez, de visite ce jour à Marseille : ils ont soigneusement évité, l’un et l’autre, de parler du premier des fléaux qui gangrène la seconde ville de France, à savoir l’immigration.
Ils n’ont pas osé nous faire le coup des « quartiers défavorisés où sévit un chômage endémique ».
Ils ont laissé ça aux journalistes de la grosse presse dont c’est le métier.
Chacun son job.
Darmanin a déclaré : « Il y a des personnes qui ont pignon sur rue, des responsables qu’on pourrait qualifier de notabilité locale, qui peuvent (sic) avoir fermé les yeux sur l’arrivée de la mafia dans la vie économique et dans la vie sociale. »
Il a ajouté : « Il faut que chacun se réveille : les consommateurs, l’État, qui doit prendre son rôle, mais toute la société marseillaise également. »
C’est élégamment dit. Marseille est une ville pourrie par l’immigration et le narcotrafic, mais aussi par la corruption.
Amine Kessaci appelle de son côté à la mobilisation générale.
Invité de France Inter ce jeudi, le militant engagé contre le narcotrafic invite les Français à se rendre devant les mairies samedi à midi « pour observer une minute de silence » en hommage à son frère Mehdi, assassiné il y a une semaine à Marseille.
« Plus on sera nombreux, plus notre sécurité sera garantie à toutes et tous« , insiste-t-il, car, ajoute-t-il avec une naïveté confondante, « on ne peut pas tuer tout un peuple, on ne peut pas tuer toute une nation ».
« Vous pouvez vous mobiliser en parlant de Mehdi, en racontant son histoire, en racontant qui il était« , ajoute-t-il.
Amine Kessaaci est considéré par ses frères de sang comme un « harki ».
Étymologiquement, ça veut dire membre d’une « harka », c’est-à-dire d’une brigade de supplétifs arabes de l’armée française durant la guerre d’Algérie.
Lors d’une séance de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale le 29 octobre 2025, le député LFI Abdelkader Lahmar a traduit « harki » par « traître ».
Pour ce député, se mettre au service de la France relève de la traîtrise.
On voit parfaitement à quel pays il a fait allégeance. Ce qui vaut pour Lahmar vaut pour l’ensemble des députés de son groupe.
Emmanuel Macron s’est rendu à Marseille une vingtaine de fois depuis le début de son mandat en 2017, ce qui en fait la ville française la plus visitée par le président après Paris.
Ces déplacements ont souvent été marqués par des annonces fortes et des engagements concrets, notamment autour du plan « Marseille en grand » lancé en 2021, doté de 5 milliards d’euros d’investissements de l’État sur plusieurs années.
Les Marseillais n’en ont pas vu la couleur.
La Cour des comptes s’en est inquiétée, pour l’instant sans résultat.
Vous avez dit « prévarication » ?
C’est Marseille. C’est Macron.
Marseille aujourd’hui, demain la France.
Par Henri Dubost
ET AUSSI
jeudi, 20 novembre 2025
Education, Immigration, Religion, Sociétal Islamisation de la jeunesse : une fracture française qui se creuse
Arthur Keraudren, Breizh Info cliquez ici
Les données publiées par Le Figaro à partir d’une étude Ifop dressent le portrait d’une mutation profonde au sein de la jeunesse musulmane en France. François Kraus, directeur du pôle politique de l’Ifop, résume le phénomène : « Cette enquête dessine très nettement le portrait d’une population musulmane traversée par un processus de réislamisation, structurée autour de normes religieuses rigoristes et tentée de plus en plus par un projet politique islamiste. »
Les chiffres confirment un basculement net depuis 1989.
La fréquentation de la mosquée chez les moins de 25 ans passe de 7 % à 40 %.
Le respect strict du ramadan bondit de 51 % à 83 %, tandis que le port du voile grimpe de 16 % à 45 % chez les filles de cette tranche d’âge.
Parallèlement, 42 % des jeunes musulmans éprouvent « de la sympathie pour l’islamisme », et selon le JDD, 59 % des 15-24 ans souhaitent l’application de la charia dans les pays non musulmans.
L’étude note aussi l’évolution des comportements : 47 % des moins de 25 ans refuseraient de faire la bise à une personne de l’autre sexe.
Une adhésion croissante aux mouvances islamistes
L’étude observe une montée rapide des sympathies envers diverses mouvances islamistes.
Les Frères musulmans recueillent un quart de soutien chez l’ensemble des musulmans et un tiers chez les moins de 25 ans.
Viennent ensuite le salafisme (9 %), le wahhabisme (8 %), le tabligh (8 %), le takfir (8 %) et le djihadisme (3 %).
Au total, souligne le Figaro, 38 % des musulmans partagent « tout ou partie des positions islamistes en France », contre 19 % en 1998.
Cette progression s’accompagne d’un rapport fragilisé aux lois nationales : 57 % des 15-24 ans considèrent les lois françaises « moins importantes » que la charia.
L’Ifop juge cette évolution « préoccupante », une dynamique « loin des discours convenus sur une sécularisation » et qui « dépasse même les estimations les plus pessimistes ».
Une contestation du diagnostic… mais une tendance jugée alarmante
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, conteste l’interprétation de l’étude. Dans un billet, il affirme : « La radicalisation des musulmans ? Souvent, [ce] n’est que la réplique tardive d’une humiliation durable. »
Il dénonce aussi une mauvaise lecture des données : « L’erreur ici n’est pas de calcul : elle est de regard. »
Mais pour l’Ifop, les tendances sont claires : les jeunes musulmans apparaissent « systématiquement plus rigoristes et plus radicaux que leurs aînés » sur presque tous les indicateurs.
L’institut conclut que « rien ne semble enrayer ce processus » et que ce mouvement « pose avec une acuité nouvelle la question de l’adhésion aux valeurs républicaines », porté par « une jeunesse de plus en plus désireuse de marquer son identité musulmane face à une société française perçue comme hostile ».
23:06 Publié dans Revue de presse | http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2025/11/20/education-immigration-religion-societal-islamisation-de-la-j-6571295.html
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