vendredi 31 octobre 2025

LE PÉRIL DE L' ANGÉLISME ! L' EXTRÊME GAUCHE ET LES ISLAMISTES , MÊME COMBAT ?

 REVUE DE PRESSE !

Ingérences iraniennes : la République islamique tisse sa toile en France

 

Photo : Mostafa Meraji

C’est un rapport qui glace. Rédigé par douze experts sous la houlette du think tank France2050, il dresse le tableau minutieux d’un patient travail d’infiltration mené par Téhéran depuis plus de quarante ans.

 Espions, agents d’influence, réseaux universitaires ou politiques : la République islamique d’Iran n’aurait cessé de tisser, dans l’ombre, une toile d’influence et de manipulation jusque dans les allées du pouvoir français.

 

Le document, remis au ministre de l’Intérieur et aux présidents des deux chambres du Parlement, parle d’un « danger qu’on ne veut pas voir ».

 Et pour cause : derrière la diplomatie mielleuse d’un régime que certains milieux continuent de présenter comme « réformable », se cache une machine idéologique et religieuse dont la finalité est claire — étendre la loi islamique et réduire au silence toute dissidence, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières.


Un « djihad constitutionnel »

Comme le rappelle l’avocat franco-iranien Hirbod Dehghani-Azar, la Constitution de la République islamique érige le djihad en mission nationale.

 Les Gardiens de la Révolution ne sont pas un simple corps d’armée : ils ont pour vocation d’exporter la révolution, d’étendre la souveraineté de la loi de Dieu au monde entier. 

Ce djihad constitutionnel s’appuie sur une diplomatie de l’infiltration, mêlant alliances religieuses, manipulations politiques et usage méthodique du terrorisme.

Les auteurs du rapport citent à l’appui les nombreux projets d’attentats déjoués en Europe et en Australie, les opérations de harcèlement contre des opposants ou journalistes exilés, et la collaboration croissante de Téhéran avec des réseaux criminels — du Maghreb aux Balkans.

Les relais français : de LFI aux campus

Mais ce qui choque le plus, c’est la description précise des relais iraniens sur le sol français. 

Des associations « culturelles » aux milieux universitaires, des mosquées financées par des circuits opaques aux réseaux politiques liés à l’extrême gauche, les connexions se multiplient. 

 

Le rapport cite notamment La France insoumise comme « nouveau levier » d’influence, via des intermédiaires du Front populaire de libération de la Palestine, formation armée directement entraînée par la force iranienne al-Qods.

L’objectif : instrumentaliser la cause palestinienne pour miner la cohésion nationale et faire progresser, dans l’opinion, l’idée d’une France islamophobe et coloniale.

 À ce titre, les slogans, les drapeaux et les manifestations en faveur du Hamas ne sont pas de simples élans militants : ils participent, selon les auteurs, d’une stratégie de déstabilisation.

L’extrême gauche et les islamistes, même combat ?

Pour Emmanuel Razavi, co-directeur du rapport, la France revit le scénario de l’Iran des années 1970 : la jonction entre islamistes et révolutionnaires d’extrême gauche.

 Hier à Téhéran, aujourd’hui à Paris, les mots d’ordre sont les mêmes — antisionisme, anti-impérialisme, lutte contre « l’Occident satanique ». 

Un terreau idéologique commun qui sert aujourd’hui de levier à la propagande iranienne, notamment auprès de la jeunesse connectée, nourrie par des réseaux sociaux saturés de contenus anti-israéliens et de vidéos victimaires.

La diplomatie des otages et le silence des bien-pensants

Pendant ce temps, en Iran, les exécutions se multiplient : 856 depuis le début de l’année, des milliers de prisonniers politiques, des journalistes réduits au silence. 

Et pourtant, l’Europe détourne le regard. 

Trop de voix « progressistes » se montrent promptes à dénoncer Israël ou la France laïque, mais muettes devant les crimes d’un régime qui pend ses enfants sur les places publiques.

L’activiste Hilda Dehghani-Schmit dénonce ce « silence assourdissant des droits-de-l’hommistes » qui, au nom du dialogue et de la lutte contre l’islamophobie, se font complices d’un totalitarisme religieux. 

« On ne défend pas les droits de l’homme à moitié », conclut-elle.

Le péril de l’angélisme

Ce rapport de France2050 n’est pas une œuvre partisane : c’est un signal d’alarme. Il montre que Téhéran ne se contente plus de menacer Israël ou de réprimer sa jeunesse. 

La République islamique infiltre, influence, manipule — et elle le fait chez nous.

Face à cette guerre silencieuse, la France ne peut plus se réfugier dans l’angélisme diplomatique. Nommer le danger n’est pas stigmatiser une religion, c’est défendre une civilisation.

 Gilles Platret, initiateur du rapport, le résume sans détour : « Une démocratie comme la nôtre ne peut tolérer d’être infiltrée, puis demain attaquée. »

Le constat est posé : la République islamique avance ses pions, et la France dort. À quand le réveil ?

 

Source et Publication :  https://lalettrepatriote.com/ 




LA DHIMMITUDE POUR LES NULS ! LA CHRONIQUE DE RICHARD PRASQUIER !

REVUE DE PRESSE !

 

La dhimmitude pour les nuls

La chronique de Richard Prasquier


La dhimmitude pour les nuls
Image d'illustration.

Se demander dans quelle mesure la notion discutée de “dhimmitude” (statut social du dhimmi, en terre d’islam) deviendrait aujourd’hui en Occident un comportement pré-adapté avant même d’être un statut est une question très provocatrice, mais qui ne peut plus totalement être balayée. 

 

Analyse.


Le terme de dhimmitude a été popularisé il y a trente ans par Gisèle Littman dans un livre intitulé La chrétienté d’Orient entre djihad et dhimmitude.

 C’est peu dire qu’il a été critiqué, provenant d’une historienne non académique publiant parmi des spécialistes de l’islam qui, à cette époque où la Shoah s’imposait dans la mémoire de l’Occident, soulignaient en général que l’islam par contraste avait laissé une place à ses minorités et pour qui l’Andalousie du Moyen Âge était l’exemple continuellement cité d’un glorieux «vivre ensemble», une image que les historiens d’aujourd’hui ont beaucoup nuancée.

Gisèle Littman, qui avait pris le surnom de Bat Ye’or, la fille du Nil, était née en Égypte, en avait été chassée comme la totalité de la communauté juive de ce pays et suspectait que l’argument de lutte contre le sionisme, appliqué à une communauté entière, cachait en réalité une hostilité plus diffuse à l’égard du judaïsme.

Si dhimmitude sent le soufre, le terme de dhimmi est bien connu

Si Bat Ye’or forgea le mot et le concept de dhimmitude, le terme dhimmi était déjà largement employé. 

Il est celui dont le statut relève de la dhimma, un pacte d’alliance. 

Ce mot apparaît dans la neuvième sourate, dite Tawba, une des toutes dernières, à une époque où Mahomet avait assuré son pouvoir.

 Il est écrit dans le Coran lui-même que les dernières révélations peuvent corriger des révélations plus anciennes. 

C’est dire l’importance de la sourate Tawba, le repentir, techouva en hébreu. 

Mais, contrairement à ce qu’on en dit, le mot de dhimma n’y vise ni les juifs, ni les chrétiens, mais les «hypocrites» ces soi-disant alliés de Mahomet qui ne l’ayant pas soutenu lors d’une expédition contre les byzantins, avaient brisé le pacte qui les liait à lui.

C’est plus loin dans la même sourate, mais sans le mot dhimma, qu’apparait l’obligation pour les «gens du Livre» de verser un impôt spécifique, la jaziya, attestant le caractère dominant de l’islam sur les autres monothéismes, une mesure plus douce que l’alternative réservée aux polythéistes, la conversion ou la mort.

 Un siècle plus tard un calife peu connu mais s’appelant Omar et hostile aux chrétiens et aux juifs, donna le nom de dhimma à cette obligation spécifique aux non-musulmans vivant en terre d’islam, accompagnée de diverses interdictions. 

Il fut prétendu que c’était là un pacte de protection.

A lire aussi, David Duquesne: «Cent tribalistes auront toujours raison de mille individualistes»

 

La dhimma a été appliquée avec une rigueur variable suivant les lieux et les époques dans l’immense espace islamique. 

Beaucoup d’historiens soulignent que la jaziya a été souvent légère, que la protection des minorités a été réelle, notamment dans l’empire ottoman où ces communautés s’administraient elles-mêmes sur le plan civil, et que, au fond, l’impôt de la dhimma remplaçait une obligation de combattre qui n’incombait qu’aux musulmans.

 ll y a en fait beaucoup à dire sur cette vision irénique de la domination de l’islam, comme en témoignent les conversions forcées, les restrictions religieuses, les persécutions des Almohades ou celles des Safavides d’Iran. Bat Ye’or, qui a utilisé des sources peu exploitées avant elle, a montré une situation des minorités en terre d’islam loin d’être idyllique.

Au cours du XIXe siècle, dans une série de réformes juridiques et administratives qu’on appelle les Tanzimats, les sultans ont aboli la pratique de la dhimma dans l’empire turc, une mesure qui a théoriquement transformé les non-musulmans en citoyens comme les autres. Théoriquement….

Comme on le sait, il n’y a aujourd’hui presque plus de juifs en terres musulmanes et les représailles exercées contre les juifs iraniens à la suite de la guerre des Douze jours montrent comme leur situation est fragile.

 Des minorités chrétiennes ont fait et font  aujourd’hui encore l’objet de persécutions dans plusieurs pays  musulmans, dans un silence général. 

La revendication de la supériorité intrinsèque de l’islam sur les autres religions, est indiscutablement un des moteurs les plus faciles à activer dans l’extension de ces violences.

Dans la neuvième sourate, il est précisé que lorsque les monothéistes paieront leur impôt, ils devront le faire en état d’humiliation. 

Le terme utilisé est ṣāghirūn

Beaucoup de ce que représente la dhimma provient de l’interprétation de ce mot.

 L’adjectif saghir, très courant, renvoie au champ sémantique de la petitesse. 

La plupart des exégètes musulmans d’aujourd’hui, y compris Qaradawi ou la mosquée el-Azhar écrivent que la dhimma, originellement liée à la rupture du pacte d’alliance par les hypocrites, fait référence à une situation de guerre qui était celle de l’islam des origines et n’a plus lieu d’être aujourd’hui. 

 

Ambiguïté

Mais il y a une ambiguïté à ce sujet: ce qui fut la dhimma dans l’histoire provient d’une situation différente, celle de domination qui fut pendant de nombreux siècles celle de l’islam par rapport à ses minorités, qui l’est encore dans certains endroits du monde et que certains islamistes rêvent de rétablir.

 Une telle situation laisse des traces dans les mentalités. 

Après la disparition officielle de la dhimma dans l’empire turc, il y eut beaucoup de réactions de mécontentement qui furent reprises et amplifiées par les réformateurs religieux du XXe siècle tels Rashid Rida puis son disciple Hassan el-Banna, créateur des Frères Musulmans.

La mise en cause d’un sentiment de supériorité considéré comme naturel et légitime est très difficile à accepter et est souvent vécue elle-même comme une humiliation, alors que dans le livre sacré, c’est le privilège du musulman que d’infliger une humiliation à autrui. 

Quand s’y ajoutent le succès de celui qui devrait être un inférieur et plus encore la défaite au combat face à lui, le ressentiment devient très fort. 

Ces réactions émotionnelles, qui ne se limitent d’ailleurs nullement à l’islam, laissent peu de traces dans les archives. 

Elles jouent un grand rôle dans l’histoire des hommes.

Quant à la dhimmitude, état de résignation devant une situation qu’on ne pouvait pas modifier, ce fut longtemps le lot des populations juives en terre chrétienne comme en terre d’islam. 

Cette résignation était une stratégie de survie efficace mais elle se payait par l’humiliation intériorisée. 

Le sionisme fut en quelque sorte une révolte contre la dhimmitude en milieu chrétien. 

Cette révolte fut réussie et rares sont les juifs qui voudraient revenir à l’état antérieur. 

Quant à l’attitude de soumission résignée que l’on peut voir ici et là dans un monde d’origine chrétienne essayant de ne pas voir la guerre qui lui est menée, je ne suis pas surpris que le terme de dhimmitude lui soit souvent attribué, même si les explications en sont évidemment bien plus complexes…

ANTISÉMITISME .......... LA CHRONIQUE DE BALBINO KATZ .........

 CHRONIQUE !

Antisémitisme quand Le Figaro préfère la cécité à la réalité

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Par Balbino Katz

Le jour n’était pas encore levé sur Léchiagat quand j’ai poussé la porte du bar des Brisants.

 Le comptoir sentait le sel et le café brûlé, comme une vieille prière marquée par les embruns. 

Dehors, la houle battait les digues, obstinée, indifférente, murmurant des secrets que les hommes préfèrent ignorer. 

Je venais de passer la nuit à suivre les débats au lendemain des élections argentines, ce lointain écho d’un monde qui ose encore nommer les tempêtes. 

Et c’est en feuilletant distraitement Le Figaro du matin que je suis tombé sur un titre solennel : « Les universités minées par un antisémitisme persistant. »

Je l’ai lu d’un trait, avec ce mélange de lassitude et de colère qu’on éprouve devant un journal qui écrit encore, mais ne pense plus. 

Le papier se voulait courageux. 

Il n’était que prudent, comme un pêcheur qui affûte son harpon sans oser frapper la bête.

 On y parlait de « militantisme propalestinien », de « cause islamiste », de « radicalisation ». 

Autant de mots pour éviter celui qu’il faudrait oser : mutation. 

Mutation démographique, culturelle, mentale. 

Depuis des décennies, la France se transforme sans jamais accepter de se regarder.

L’antisémitisme qui gangrène nos universités n’est pas tombé du ciel.

Il ne procède pas d’une idéologie abstraite, mais d’un glissement profond du corps social. 

Quand un pays modifie la composition de sa jeunesse, il modifie aussi les passions qui l’habitent. 

Et quand la mémoire collective vacille, les haines anciennes retrouvent leur voie. 

Ce que les journalistes appellent « islamisme » n’est souvent qu’une manière de nommer sans le dire un nouvel état du monde : celui où la foi, l’origine et l’histoire recomposent le paysage français.

 

Dans les amphithéâtres de Paris 8 ou de Nanterre, les keffiehs flottent comme des drapeaux de ralliement. 

Les étudiants juifs s’y font discrets, tandis que le discours victimaire de la cause palestinienne s’impose comme un rite d’appartenance. 

Ce n’est plus un orage idéologique, c’est une marée montante.

 Les chiffres le disent : la France comptera près de 12 % de citoyens de tradition musulmane d’ici 2050, même sans nouveaux flux migratoires.

 Dans les grandes villes, la moitié des naissances appartiennent déjà à ce nouvel horizon culturel.

 Or les cultures ne se juxtaposent pas impunément : elles s’influencent, se confrontent, parfois s’opposent.

 

Les études récentes de l’IFOP ou de Pew Research rappellent que les perceptions entre communautés se sont durcies.

 Les jeunes générations, toutes origines confondues, réinvestissent les mythes politiques du Proche-Orient, importés, amplifiés, transformés en slogans. 

 

L’antisémitisme d’aujourd’hui n’a plus le visage de Maurras ou de Drumont, mais celui d’un ressentiment postcolonial, d’une fracture identitaire que la République ne sait plus nommer.

Les journalistes du Figaro, tout en s’indignant des faits, ces 115 incidents recensés dans les universités, ces slogans « Mort aux Juifs » à Nanterre, ces professeurs interrompus par des groupes fanatisés, continuent de croire que tout cela n’est qu’un accident moral.

 Ils voient dans le chaos une dérive, non une tendance. 

Ils prennent la tempête pour un grain.

 Pourtant, le mal n’est plus un orage : c’est une marée. 

Et nulle digue morale ne l’arrêtera.

 

Jean-Yves Le Gallou l’a souvent écrit dans Polémia : « L’identité, c’est la démographie incarnée. »

 Entre 2000 et 2020, la natalité, les flux migratoires, la concentration urbaine ont fait émerger une autre France, plus jeune, plus composite, plus éloignée du socle historique qui l’avait formée.

 Les convictions, les réflexes et les colères ne sont plus les mêmes. 

Ce n’est pas une faute, c’est une transformation, mais nier cette transformation revient à nier la réalité.

 

Et dans cette tempête, il est une trahison plus subtile, plus tragique aussi : celle des élites communautaires qui prétendent parler au nom des Juifs de France.

 Depuis un demi-siècle, certaines organisations institutionnelles, le CRIF, l’UEJF et leurs relais médiatiques, se sont peu à peu confondues avec les réflexes du pouvoir.

 Leur discours, d’abord soucieux de défendre la mémoire et la justice, s’est figé dans la posture morale.

 À force de vouloir préserver l’alliance républicaine et de combattre toute critique de l’immigration par peur de « faire le jeu de l’extrême droite », elles ont perdu le contact avec la réalité du terrain : celle des familles juives qui, dans les banlieues, ferment leurs commerces plus tôt, déplacent leurs enfants vers des écoles privées ou fuient tout simplement vers d’autres quartiers.

 

Cette fracture est visible, douloureuse, presque irréversible : d’un côté, une intelligentsia juive, parisienne, mondaine, obsédée par la morale publique ; de l’autre, un peuple juif discret, inquiet, qui n’attend plus rien de la République.

 L’un parle encore de vivre-ensemble ; l’autre apprend à survivre. 

Ce divorce moral illustre à merveille la grande déconnexion des élites françaises : incapables de reconnaître les conséquences du multiculturalisme qu’elles ont encouragé, elles se retrouvent prisonnières de leurs propres illusions.

 

Le paradoxe est cruel : ceux qui dénonçaient hier l’antisémitisme latent de la droite nationale découvrent qu’il a ressuscité là où ils ne voulaient pas le voir. 

Ils ont combattu les sentinelles du danger au lieu de regarder venir la houle. Aujourd’hui, ils se retrouvent seuls sur le pont, à contempler un horizon qu’ils ne comprennent plus.

Les campagnes d’« éducation à la tolérance », les cours obligatoires sur la Shoah, les lois votées pour moraliser les campus ne produisent qu’un effet inverse : le rire ou l’indifférence.

 

 L’État croit encore qu’on guérit le réel par la pédagogie.

 Il ne voit pas qu’il a changé de peuple.

La bourgeoisie conservatrice, elle, s’indigne sans rompre. 

Elle ne veut pas admettre que la France vit déjà, en sourdine, une séparation de civilisations. 

L’université de Saint-Denis n’est pas un incident, c’est un avant-poste. 

Ce n’est pas l’extrême gauche qui convertit les foules, c’est la fatigue d’une nation qui ne sait plus ce qu’elle est.

J

’ai connu, en mer, des capitaines qui ignoraient le sondeur.

 Ils préféraient leurs certitudes à l’écume, la théorie à la houle.

Et quand le navire sombrait, ils accusaient le vent. 

La France ressemble aujourd’hui à ce bâtiment en perdition, conduit par des officiers qui refusent d’admettre que les brisants sont là.

 Le commandant qui nie la côte finit par s’y fracasser. 

Et le navire de la République, aveuglé par ses principes et ses pudeurs, se déchire lentement sur les récifs du réel.

 

Ernst Jünger aurait pu dire que « la décadence n’est pas la chute des corps, mais la perte des âmes. 

» Nous y sommes.

 La France, qui fut un continent spirituel, s’abandonne au confort de la lâcheté.

 Le journaliste du Figaro, en croyant ménager la vérité, en devient complice.

 Il regarde la mer, mais il n’entend plus son grondement.

 

Le vent s’est levé quand je suis sorti du bar.

 Le large était d’un gris profond, chargé de promesses et de périls. 

Les pêcheurs étaient déjà partis pour la marée du matin. 

 

Eux au moins savent que le réel ne pardonne pas. Le monde, comme la mer, ne se discute pas : il s’affronte.

Source : breizh.info

 


 

AFFAIRE PIERRE GENTILLET : LA SORBONNE A TENU BON ET N' A PAS CÉDER À LA MEUTE .........

 REVUE DE PRESSE !

jeudi, 30 octobre 2025

Malgré les injonctions de l'extrême gauche, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ne lache pas Pierre Gentillet

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Un communiqué de Pierre Gentillet :
 
Aujourd’hui, j’ai reçu un appel de la Direction de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. 
 
Je suis pleinement maintenu et conforté dans mes fonctions d’enseignant. 
 
En outre, dans un communiqué de presse, l’Université a rappelé que : "Chacun a droit au respect de sa liberté de conscience et de sa liberté d’opinion. 
Nul n’en sera jamais exclu du fait de ses convictions personnelles, tant que le droit et la neutralité du service public sont respectés. 
En l’occurrence, aucun incident concernant l’enseignant vacataire en question n’a été signalé dans le cadre de son activité au sein de l’établissement. 
Dans ces conditions, aucune raison ne justifie l’arrêt de ses enseignements prévus cette année universitaire."
 
 
La Direction de la Sorbonne m’a également indiqué que je pourrais, dans les prochains jours, saisir la direction juridique pour bénéficier de la protection fonctionnelle, et que mes cours se tiendraient désormais dans un centre dont l’accès sera assuré par des agents de sécurité.
 
Je salue cette décision et considère donc que mes demandes ont été entendues et satisfaites.
 
Je ressens un profond soulagement.
 La Sorbonne a tenu bon. 
Elle a choisi la raison et le droit plutôt que la pression et la rumeur. 
 
Certains auraient voulu que la Sorbonne cède à la meute déchainée d’extrême-gauche ; elle a préféré rester fidèle à ses principes.
 
Ces agitations, nées d’un esprit de haine et de fanatisme politique, sont aujourd’hui sèchement désavouées. 
La Sorbonne a parlé, calmement, avec la force tranquille des institutions qui savent ce qu’elles doivent défendre.
 
Cette décision n’est pas seulement une victoire personnelle, c’est aussi celle d’un principe : la liberté d’enseigner.
 
La Sorbonne ne sera donc pas un EverGreen : ici, encore, le droit s’impose, pour l'instant, à la meute. 
 
Une poignée de fanatiques, emportés par la fièvre de la dénonciation, ont voulu me réduire au silence au nom de leurs haines ; ils se trouvent aujourd’hui sèchement désavoués par l’institution qu’ils prétendaient souiller de leurs passions.
 
 
Je demeure donc enseignant à la Sorbonne, soutenu par ma hiérarchie, et je m’en réjouis. 
 
Mais il y aura, pour moi, un avant et un après.
 
 La traversée des couloirs n’aura plus la même innocence. 
 
Par ailleurs, j’ignore encore si je serai reconduit l’an prochain mais je me contenterai, à ce stade, du présent. 
Nous verrons bien.
 
Enfin, je veux dire ma gratitude à ceux, innombrables, qui m’ont témoigné leur soutien : collègues de toutes sensibilités, étudiants d’hier et d’aujourd’hui, et tous ceux nombreux, attachés à la liberté d’esprit. 
 
Qu’ils sachent que leur soutien m’a porté dans cette bataille.
 
Dans quelques jours, je retrouverai donc mes cours et mes étudiants dans le même esprit d’exigence et de liberté.
 
 
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00:28 Publié dans Communiqués de presse |

 

jeudi, 30 octobre 2025

IL ARRIVE !

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