samedi 16 mars 2024

TÉLÉVISION : L' INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE !UNE PRESTATION PITOYABLE ET GROTESQUE !

 



vendredi, 15 mars 2024

Interview d'Emmanuel Macron : une prestation pitoyable et grotesque.

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Retenez-moi ou je fais un malheur !

Synthèse nationale

Prisonnier de sa posture jusqu’au-boutiste, plus matamore que matador, un chiffon rouge dans une main, en guise de muleta, et un cure-dents dans l’autre, en lieu d’épée : Emmanuel Macron est apparu  , une fois de plus, dans sa criante, sa cruelle vérité.

 Celle d’un moulin à paroles creuses et à formules alambiquées qui prend ses désirs pour des réalités, brasse de l’air et, en fin de compte, ne produit que du vent.

Sa France, financièrement dans le rouge, est en quasi-faillite. 

Elle est l’un des États européens les plus désindustrialisés. 

Son taux de chômage reste à un niveau inquiétant.

 Son agriculture est au bord de l’asphyxie. 

Elle se révèle incapable de reprendre la main en matière d’immigration et sa communauté nationale se divise, se délite. 

Le wokisme abrutit ses universités et grandes écoles. 

Une partie de ses flics et de ses profs déclarent vivre désormais dans la peur.

 Une partie de ses maires jettent l’éponge. 

Ses banlieues menacent en permanence de s’enflammer au moindre prétexte tandis que des mafieux en noir y règlent leurs comptes à la kalachnikov. 

Son armée, dont le budget a jusqu’ici servi de variable d’ajustement, se trouve réduite à la portion congrue ; matériellement échantillonnaire,  manquant de munitions, sans véritable réserve, elle est incapable pour l’heure de faire face à une guerre de haute intensité… 

Et notre omniprésident, omniprésent, omniscient, omnipotent, nous parle de « fin de l’insouciance », de « guerre existentielle », de « sécurité des Français qui se joue en Ukraine ». Il nous enjoint d’être forts et de ne fixer aucune limite à notre soutien à Kiev…

Cette détermination feinte, ce virilisme de pacotille, ces coups de gueule surjoués, qui inquiètent notre population et nos alliés bien plus qu’ils ne les galvanisent, doivent bien faire rire à Moscou… 

Pathétique et grotesque : que dire, que retenir d’autres de ces trente-six minutes d’entretien ? 

Décidément, les trois années à venir vont être bien longues…

15:42 Publié dans Editoriaux |

 


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Macron, un Napoléon d’opérette télévisée

dans Politique  

 par 15 mars 2024

L'allocution 'guerrière' d'Emmanuel Macron, 15 mars 2024
L’allocution ‘guerrière’ d’Emmanuel Macron, 15 mars 2024

« Folie, grandeur, fantasmagories napoléoniennes postmodernes, orgueil et porte-monnaie blessés par les revers de la Franceafrique… un mélange explosif qui a forgé le nouveau Napoléon de l’Elysée. 

Une allocution hallucinée. » Macron vu de l’autre côté des Alpes après son allocution ‘guerrière’ d’hier soir.

Le blog géopolitique italien Piccole Note analyse de l’autre côté des Alpes l’intervention d’Emmanuel Macron. 

 Ce dernier voulant entraîner les autres pays européens dans l’envoi de troupes otaniennes au sol en Ukraine, les affirmations guerrières du Jupiter qui se prend maintenant pour Napoléon, en oubliant la défaite de l’armée napoléonienne en Russie, ne peuvent rester anodines pour les autres nations européennes.

L’inspiration hallucinée de l’Elysée pour la troisième guerre mondiale

« Dans l’interview accordée à la télévision hier soir par Macron, le président français a voulu relancer de la manière la plus solennelle possible sa nouvelle position sur l’Ukraine et sur la possibilité d’envoyer des troupes pour soutenir Kiev, en proposant à nouveau le défi zéro à la Russie » commence Piccole Note.

« Folie, grandeur, fantasmagorie napoléonienne postmoderne, qui brillent de temps en temps dans ses poses et dans sa prose, l’orgueil et le portefeuille blessés par les revers de la Francafrique, qui, abandonnant l’ancien parrain colonial, a commencé à regarder le multi-polarisme dont les Russes se sont fait les champions… un mélange explosif qui explique l’inspiration hallucinée de l’Elysée pour la troisième guerre mondiale.

« Un mélange auquel il faut ajouter la non-nouvelle pression de l’étranger pour déclencher une guerre à grande échelle en Europe et la confier aux serviteurs, réservant à l’Amérique la mission de régler ses comptes avec la Chine, puisque, comme il était clair au début de l’année la guerre en Ukraine, et plus clairement maintenant que la guerre est perdue, les États-Unis ne peuvent pas soutenir deux fronts (trois si l’on compte aussi le front du Moyen-Orient, mais ce dernier est une variable folle dans le puzzle géopolitique mondial).

« Dans l’interview, Napoléon en marche a dit beaucoup de choses, mais l’essentiel est qu’il a réitéré qu’il n’exclut pas l’envoi de troupes en Ukraine – tout en laissant entendre qu’il se réserve une ambiguïté stratégique qui pourrait signifier qu’il ne le fera jamais – parce que la Russie ne doit pas gagner, parce que la guerre ukrainienne est de nature existentielle.

« Mauvaise chose quand on évoque l’existentiel car, si on s’élève à ce niveau, tout est permis.

À tel point que Macron a tenu à rappeler que Paris possède aussi l’arme nucléaire.

Macron : le jeu risqué du Napoléon ressuscité

« Bien sûr, le président français joue à son propre jeu, en essayant de se tailler un rôle de leader de l’Union européenne et d’interlocuteur privilégié des Etats.

« Et pourtant, c’est un jeu de massacre, si l’on considère que, s’il est vrai que de nombreux dirigeants internationaux ont renoncé à l’idée d’envoyer des soldats en Ukraine, il est également vrai que d’autres ont suivi dans la foulée le fou napoléonien, notamment le président lituanien, qui, la veille de l’interview susmentionnée, s’est déclaré favorable à cette démarche.

« Mais apparemment, Macron ne semble pas se soucier des dangers liés au déclenchement d’une troisième guerre mondiale.

Sa nouvelle posture repose sur la plaisanterie habituelle selon laquelle si Poutine gagne en Ukraine, il ne s’arrêtera pas.

« Thèse catégoriquement démentie par l’histoire récente.

En fait, lorsque Kiev a attaqué les républiques autonomes du Donbass en 2014, il y avait un premier embryon de la guerre actuelle à grande échelle, avec l’OTAN soutenant les agresseurs – c’est Kiev qui a alors déclaré la guerre – et les Russes soutenant les autonomistes.

L’armée ukrainienne, fragile et mal armée, a été littéralement incinérée lors des affrontements. Poutine aurait pu suggérer que le Donbass se sépare de Kiev et rejoigne la Russie ; il aurait même pu conquérir confortablement Kiev elle-même, désormais sans défense.

« Aucune armée européenne ou américaine ne pourrait alors venir à la rescousse, car la mobilisation prendrait du temps, que les Russes mettraient à profit pour achever et consolider la conquête.

Au lieu de cela, Poutine a accepté d’ouvrir des négociations entre Kiev et le Donbass dans le cadre d’un accord-cadre préservant l’intégrité territoriale ukrainienne.

C’est ça.

 

Macron croit pouvoir gérer le jeu mais il n’a ni la force ni les compétences pour gérer un match aussi élevé et risqué

« Au-delà des plaisanteries, les risques demeurent, encore accrus par la désindustrialisation progressive en cours en Europe en raison du naufrage du Nord Stream 2, qui a fait flamber et rendre instable le prix de l’énergie, et les sanctions suicidaires contre la Russie.

Des facteurs qui ont précipité l’économie déjà précaire de l’UE, mise à l’épreuve par les crises récurrentes et la pandémie.

La pauvreté peut engendrer des monstres, comme le démontre la fragile République de Weimar.

Et la guerre est parfois considérée dans certains milieux comme une possible stratégie de sortie de crise.

« Bien sûr, il est évident que Macron croit pouvoir gérer le jeu qu’il a commencé peut-être pour tenter d’ouvrir une négociation clandestine avec Poutine sur la Francafrique ou autre chose.

Mais il n’a ni la force ni les compétences pour gérer un match aussi élevé et risqué. […]

«Enfin, conclut Piccole Note,  une note de couleur : il est intriguant que Ridley Scott ait sorti cet été le film Napoléon, dans lequel il met à nu la nature férocement agressive de l’Empereur, qui a fait tant de morts en Europe.

Un film qui se termine par la défaite sur le sol russe et qui apparaît, post hoc, comme une sorte d’avertissement sur la dynamique actuelle. »

 

Mensonges en série et instrumentalisation de la peur pourrait être l’autre constat de cette intervention télévisée d’Emmanuel Macron, Napoléon d’opérette télévisée.

Par Francesca de Villasmundo     https://www.medias-presse.info/

 

 

 




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