On parle beaucoup de Maurice Ravel, ces derniers temps. 

Hélas, les discussions ne portent pas sur son célèbre Boléro, mais sur un tout autre attribut vestimentaire : le voile islamique.

La polémique a débuté le 28 février dernier, au sein d’un lycée parisien portant le nom du célèbre compositeur français.

 Selon le parquet, le proviseur de l’établissement aurait « rappelé à trois élèves leur obligation de retirer leur voile », tentant de faire appliquer la loi sur l'interdiction des signes religieux à l’école.

 L'une d'elles, majeure et scolarisée en BTS, a alors ignoré l’injonction et provoqué une altercation.

 Des menaces de mort à l'encontre du proviseur ont ensuite été proférées sur internet, une plainte pour acte d'intimidation envers une personne participant à l'exécution d'une mission de service public a été déposée et un homme de 26 ans a été interpellé.

 

Classique victimisation islamiste

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’était compter sans la propension qu’ont certains à se poser en victimes.

 Il se trouve en effet que l’élève musulmane a tenté d’inverser le récit et prétendu avoir été « tapée violemment au bras » par le proviseur.

 Et si sa plainte a rapidement été classée sans suite, la jeune fille n’a pas manqué d’aller pleurer dans les jupons du Collectif contre l'islamophobie en Europe (CCIE), une réminiscence du Collectif contre l'islamophobie en France qui avait été dissous en 2020 pour sa proximité avec les réseaux islamistes.

 « Il m'a crié dessus. Il m'a poussée violemment. Franchement j'étais choquée, raconte-t-elle dans deux vidéos publiées sur le réseau social TikTok. 

Dans les médias, ils disent n'importe quoi. On déforme ma version ! »

 

Peur des enseignants, lâcheté de l’administration

Sous pression, le proviseur a préféré jeter l’éponge et quitter ses fonctions. 

Dans un message adressé aux élèves et leurs parents, l’homme explique sa décision, évoquant « des raisons de sécurité ».

Le rectorat, en revanche, en donne une autre version et parle de « convenances personnelles ».  

« Le proviseur du lycée Maurice-Ravel arrivant à quelques mois de sa retraite, il a été décidé, au vu des évènements qui ont marqué ces dernières semaines, de leur médiatisation et de l'impact qu'ils ont pu avoir sur lui, de lui accorder, en accord avec la direction de l'académie de Paris, un départ anticipé », explique-t-il.

 Pas-de-vaguisme, quand tu nous tiens…

 

Mois après mois, l’islamisme gagne du terrain à l’école. 

Enfreindre les préceptes de cette idéologie y devient pratiquement impossible, le coût à payer est trop élevé. 

On l’observe au lycée Maurice-Ravel, mais on l’a vu aussi dans les affaires Mila ou Samuel Paty

Demandez à une élève de retirer son voile et vous serez menacé de mort. 

Critiquez l’islam et vous serez exfiltré de votre lycée et condamné à vivre dans un bunker. 

Montrez des caricatures de Mahomet en classe et vous serez décapité. 

Comble de l’injustice, ce sont toujours les victimes qui paient le prix fort. 

Jamais leurs agresseurs. 

Nos institutions administratives et judiciaires ne sont plus adaptées à ce qu’est devenue la société. `Elles ne savent pas gérer efficacement des situations où certains n’hésitent pas à recourir à l’intimidation et la violence physique pour imposer leurs mœurs.

Mais, au lieu de remédier à cette incurie, notre gouvernement préfère déclarer que « l’islamisme n’est pas une religion » et poursuivre sa politique migratoire inconsidérée. 

C’est pas gagné.