lundi 25 mars 2024

ÉLECTIONS EUROPÉENNES : MALIKA SOREL No 2 SUR LA LISTE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL .!

 REVUE DE PRESSE !

Européennes : l’essayiste Malika Sorel, numéro 2 de la liste de Jordan Bardella

Le 24 mars 2024, l’essayiste Malika Sorel-Sutter annonce, dans une interview au Figaro, qu'elle rejoint la liste de Jordan Bardella pour les élections européennes de juin 2024.

Née en France de parents algériens, Malika Sorel-Sutter a fait ses études primaires et secondaires dans le système éducatif français et a vécu une quinzaine d'années en Algérie.

 Ingénieur formée à l'École polytechnique d’Alger, elle est également diplômée de Sciences Po (1996). 

Elle travaille et écrit sur l'éducation et la formation des jeunes générations, la politique familiale, les problématiques de l'immigration ainsi que la politique étrangère de la France.

En septembre 2009, elle est nommée par Nicolas Sarkozy membre du Haut Conseil à l'intégration jusqu'à la dissolution de ce Conseil par François Hollande, le 24 décembre 2012.

Surnommée « l'icône laïque » de François Fillon, proche de Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, elle choisit de rejoindre le Rassemblement national car elle souhaite « participer à la recomposition française » et estime que « le Rassemblement national est le seul parti qui défende les intérêts supérieurs de la France et du peuple français ».

 Elle explique ne pas avoir trouvé chez LR « de personnalité qui ait suffisamment de courage politique pour redresser la France et bâtir l'Europe des nations et des peuples qui s'impose ».

 Une annonce qui intervient au lendemain du meeting de lancement de la campagne des européennes des LR.

Malika Sorel-Sutter figurera en deuxième position sur la liste RN, suivie par Fabrice Leggeri, autre ralliement notoire, derrière Jordan Bardella pour ces élections européennes.

 

 

Malika Sorel rejoint Jordan Bardella : « Je souhaite participer à la recomposition française »

Malika Sorel et Jordan Bardella au siège du RN, à Paris. SEBASTIEN SORIANO / Le Figaro

COMMENTAIRE – 

Cet entretien a été publié dans l’édition du Figaro.de ce matin. 

En le reprenant, nous ne nous situons pas dans une perspective électoraliste. 

Ce qui nous intéresse c’est le désir de Malika Sorel – grandissant chez nombre de Français et de personnalités en tous domaines de se mobiliser pour « un projet apte à redonner aux Français la capacité de se rassembler à nouveau pour que le pays triomphe des défis et qu’il ne soit pas effacé. » 

 Qui l’incarnera, sous quelle forme ? 

Cela dépendra des circonstances, c’est à dire de la pression des nécessités. 

Que cette volonté existe, grandisse, s’enhardisse : tel nous paraît être, pour l’instant, l’essentiel.  

     

 

ENTRETIEN EXCLUSIF – Dans une interview au Figaro, l’essayiste annonce devenir numéro 2 de la liste du RN pour les européennes.

« Un projet apte à redonner aux Français la capacité de se rassembler à nouveau pour que le pays triomphe des défis et qu’il ne soit pas effacé. »

Essayiste, Malika Sorel-Sutter a été membre du Haut Conseil à l’intégration et de sa mission laïcité.

 

LE FIGARO. – Après avoir plutôt gravité à droite, vous rejoignez aujourd’hui la liste du RN. Pourquoi ?

MALIKA SOREL. – Mon choix relève de l’évidence.

 Il y a quelques années, j’ai fait le constat de la décomposition française. 

Aujourd’hui, en soutenant Marine Le Pen, en étant numéro 2 de la liste conduite par Jordan Bardella, je souhaite participer à la recomposition française.

 J’ai travaillé avec Dominique De Villepin, Nicolas Sarkozy et François Fillon : désormais, j’estime que le Rassemblement national est le seul parti qui défende les intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

 Lors de mon audition par Simone Veil dans le cadre de la réforme du Préambule de la Constitution, j’avais évoqué ma crainte d’une libanisation de la France.

 Elle est en train de se produire, avec en prime le chaos sous nos yeux : migratoire, sécuritaire, scolaire, etc…

Vous auriez pu choisir d’aider LR…

J’ai été traumatisée par les conditions antidémocratiques dans lesquelles François Fillon a été éliminé en 2017.

 Depuis, je suis orpheline : je n’ai pas trouvé, chez LR, de personnalité qui ait suffisamment de courage politique pour redresser la France et bâtir l’Europe des nations et des peuples qui s’impose.

Le macronisme a montré les limites de la société civile en politique. Ne craignez-vous pas d’échouer ?

Je me suis toujours vécue comme une intellectuelle en politique.

 Il faut se garder de jeter l’opprobre sur la société civile, ce n’est pas elle qui a échoué, mais le projet d’Emmanuel Macron, et quelques personnalités mal choisies.

 Le président Macron a consacré le triomphe du mépris social, du mépris de classe et du mépris intellectuel.

 En Algérie, où j’ai longtemps vécu, j’ai côtoyé tant de personnes sans diplôme ni formation, et trouvé chez elles bien plus de sagesse que chez certains qui, ici, se réclament de l’élite des grandes écoles !

Marine Le Pen s’attaque régulièrement à ce qu’elle appelle «l’oligarchie» et «le système». Vous aussi ?

Oui, totalement.

 Je cite souvent Albert Einstein : «On ne règle pas un problème avec le système de pensée qui l’a engendré».

 Le poisson pourrit par la tête ! 

Si nous voulons un sursaut, il faut absolument réinjecter du sang neuf dans la politique, dans les médias. Il faut desserrer l’oligarchie. 

C’est un enjeu démocratique.

Le RN est isolé au Parlement européen. Pourrez-vous agir ?

Nul ne peut présager la composition du prochain Parlement ! 

L’enjeu est d’avoir le maximum de députés pour peser sur chaque décision. 

Nous agirons grâce à des alliances thématiques et bloquerons les projets nocifs. 

Sur le pacte migratoire, les peuples sont opposés au fait que l’Europe reste une maison sans portes, ni fenêtres, ni toit.

 Sur le pacte vert, il faut mettre un terme au règne de l’écologie punitive et entendre les cris d’alarme lancés par nos entreprises. 

Il faut réinjecter de la cohérence à tous les étages : comment prétendre vouloir sauver la planète et protéger la biodiversité, tout en important des denrées de l’autre bout du monde ?

 

Le programme du RN est davantage protectionniste-social que libéral-conservateur, comme François Fillon que vous souteniez…

Un mauvais procès lui a été fait.

 Il savait que la dette obérait nos capacités d’investissement et de protection sociale. 

Il n’a jamais dit qu’il n’y aurait pas de filet de protection pour tous ceux qui en ont besoin. 

Il était soucieux de ne laisser personne sur le bas-côté. 

Je suis une pragmatique, comme lui, et je reste pour la liberté. 

Je me retrouve dans ce que porte le RN : liberté d’entreprendre, liberté pour les Français et les peuples européens de reprendre les manettes du pouvoir.

 

La Russie a été meurtrie vendredi soir par un attentat terroriste revendiqué par l’État islamique. Quelle est votre réaction ?

Ce terrorisme est un défi majeur pour la sécurité, la stabilité et la cohésion de nos sociétés.

 Nul n’est à l’abri de telles attaques.

 L’Europe n’a pas pris la mesure de sa propre vulnérabilité.

 Pire, elle s’emploie à l’accroître.

 

Quelle est votre position sur la guerre en Ukraine ?

Je condamne toute agression contre un pays souverain et le viol de ses frontières.

 Me reviennent souvent à l’esprit les paroles de Dominique de Villepin aux Nations unies, lorsqu’il a eu le cran de tenir tête aux Américains qui voulaient entraîner tout l’Occident dans une guerre en Irak en 2003. 

Je regrette que nous n’ayons pas suffisamment utilisé la carte de la diplomatie. 

Nous avions sous la main des émissaires de grande envergure comme Dominique de Villepin, Hubert Védrine ou Nicolas Sarkozy qui, en 2008, avait fait la preuve que l’on peut, lorsque l’on veut, agir pour la paix.

 C’est là que l’on attendait la France, mais Emmanuel Macron a ratatiné l’image du président : il n’est plus en position de donner des leçons aux autres alors que son propre pays est confronté à un chaos sécuritaire grandissant.

Douze ans après la dissolution du Haut Conseil à l’intégration, faut-il un Haut Conseil à l’assimilation ?

C’est un sujet interministériel. 

L’assimilation ne peut être imposée car elle se joue sur le registre moral et affectif, mais il faut tout faire pour ne pas la rendre impossible.` 

Or nombre de mauvaises décisions politiques l’ont entravée : flux migratoires ; discrimination positive ; repentance qui crée et alimente le ressentiment ; octroi de la nationalité quand bien même l’assimilation a échoué – ce qui alimente le sentiment d’impunité, etc. 

Nous ne devons pas tolérer que les principes républicains soient bafoués sur le territoire français !

En choisissant Jordan Bardella, vous rejoignez un candidat aux européennes ou un futur premier ministre ?

Je trouve magnifique que deux enfants issus de l’immigration s’engagent main dans la main pour rendre à la France l’amour qu’elle leur a donné.

 Je suis époustouflée par le parcours sans faute de Jordan Bardella. 

Son mérite est extraordinaire.

 Il aura un grand avenir, c’est une évidence.

 

Soutiendrez-vous la candidature de Marine Le Pen en 2027 ?

Marine Le Pen a démontré une solidité qui m’inspire une profonde admiration. 

Je souhaite qu’elle réussisse à sauver la France.

 Le projet qu’elle porte est un projet apte à redonner aux Français la capacité de se rassembler à nouveau pour que le pays triomphe des défis et qu’il ne soit pas effacé.

 

Avez-vous prévenu Nicolas Sarkozy, François Fillon, ou Dominique de Villepin, de votre décision ?

Je n’ai pour l’instant prévenu personne, mais je vais maintenant écrire aux personnes qui m’importent. 

Et ils en font bien sûr partie.   ■     

Par   et 

 

ET AUSSI

 

 

Libé attaque Malika Sorel : elle a osé parler aux “islamophobes de Riposte Laïque” !

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La remarquable Malika Sorel a donc décidé de rejoindre la liste de Jordan Bardella, dont elle sera le numéro deux.

 Une décision courageuse, qui lui vaut, bien sûr, les foudres des réseaux sociaux, les insultes des Insoumis, et un article à charge des plumitifs de Libération, qui ne font que reprendre comme un copier-coller une dépêche de l’AFP qui circulera donc dans l’ensemble des médias français.

https://www.liberation.fr/politique/elections-europeennes-qui-est-malika-sorel-sutter-numero-2-sur-la-liste-du-rn-20240324_4TN7CMFYGBFOBHDXBT64P3RYT4/

 

La gauche éructe et reproche à Malika Sorel ses propos sur l’immigration, et surtout son amour de la France. 

Cette femme brillante incarne, dans un registre complémentaire à celui de Jean Messiha, ce que les collabos exècrent : d’origine algérienne, elle dénonce la repentance, la non-intégration de trop d’immigrés africains, et surtout leur haine de la France, leur violence, verbale et parfois physique, contre les Français. 

Un discours de vérité qu’elle tient depuis une quinzaine d’années, qui bien sûr ne plaît pas. 

À gauche, on préfère Médine, Houria Bouteldja ou Taha Bouhafs.

Riposte Laïque est cité dans cet article, où il est reproché à Malika Sorel d’avoir accepté qu’une dizaine de ses articles soient repris par nous et, encore plus grave, d’avoir accordé deux entretiens au “site virulemment islamophobe” Riposte Laïque.

 Un casus belli aux yeux de l’AFP et de Libération ! 

Cela remonte à une quinzaine d’années, dans les années 2010.

https://ripostelaique.com/malika-sorel-des-quon-dit-des-verites-sur-limmigration-cela-declenche-une-hysterie-collective-des-medias.html

https://ripostelaique.com/malika-sorel-longtemps-anesthesies

Malika Sorel était alors membre du Haut Conseil à l’Intégration, mis en place par Nicolas Sarkozy, que François Hollande dissoudra dès son arrivée pour mettre en place l’Observatoire de la Laïcité, présidé par Jean-Louis Bianco, une structure ouvertement favorable aux accommodements raisonnables avec l’islam.

Dans le HCI, Malika avait fait la connaissance de notre fidèle contributeur Maurice Vidal, professeur de philosophie, qui avait été retenu dans cette structure. 

Maurice y croisait régulièrement Mohamed Sifaoui, qui, à chaque rencontre, le saluait ainsi publiquement : “Bonjour Riposte Merdique”. 

Un poète, Mohamed, qui faisait encore illusion dans les milieux laïques et républicains de gauche, parce qu’il affirmait lutter contre les islamistes, et racontait qu’il les avait combattus en Algérie.

 Depuis, les masques sont tombés.

https://ripostelaique.com/les-patriotes-ont-besoin-de-malika-sorel.html

 

Grâce à Maurice, j’avais pu rencontrer Malika Sorel, et l’échange avait été agréable.

 Elle m’avait fait part de sa stratégie. 

Son objectif, au service de la France, était d’influencer favorablement les hommes politiques qui pourraient exercer de hautes responsabilités, pour qu’ils ne se laissent pas entraîner dans des choix contraires aux intérêts de notre pays. 

Et elle m’avait évoqué les noms de trois personnalités de premier plan avec lesquels elle était en contact : Dominique de Villepin, Manuel Valls et Jean-François Copé.

 Je lui avais fait part de mon scepticisme, mais lui avais souhaité bonne chance.

 Je ne commenterai pas, par élégance, la pertinence de ces choix, et surtout le parcours et le nombre de trahisons de ces trois hommes.

C’était encore l’époque triomphante de l’UMPS, et pour Malika Sorel, femme qui se voulait pragmatique, il ne fallait pas se griller inutilement avec des personnes qui n’avaient aucune chance d’accéder au pouvoir, et dont la proximité ne pouvait que discréditer le nécessaire combat qu’elle menait. 

C’est pourquoi elle m’avait fait part de son désaccord quant aux initiatives que nous avions prises avec le Bloc Identitaire, lors de l’Apéro saucisson pinard ou des Assises internationales contre l’islamisation de nos pays.

 Selon elle, c’était un choix suicidaire. Je lui avais dit que nous respections ses choix, bien que les pensant perdus d’avance, et que les nôtres étaient différents. 

Bien entendu, dans cet esprit, il était hors de question pour elle de participer aux Assises contre l’islamisation de nos pays, où pourtant elle aurait eu toute sa place. 

Sa stratégie n’était pas de combattre l’islam, mais de défendre la République. 

Approche respectable, mais différente de la nôtre.

Nous avons suivi avec sympathie son parcours, et ses positions, toujours courageuses et lucides, sur l’évolution dramatique de la France.

 Nous l’avons vue, sans surprise, dans le Comité de soutien à François Fillon, en 2017. 

Toujours dans sa démarche d’influencer le pouvoir en place, elle pensait sans doute que le vainqueur de la primaire de la droite allait accéder à l’Élysée (ce qui aurait été le scénario inévitable – sans le coup d’État médiatico-judiciaire mis en place contre lui) et qu’elle l’influencerait positivement.

https://ripostelaique.com/malika-sorel-des-quon-dit-des-verites-sur-limmigration-cela-declenche-une-hysterie-collective-des-medias.html

https://ripostelaique.com/malika-sorel-longtemps-anesthesies.html

https://ripostelaique.com/les-patriotes-ont-besoin-de-malika-sorel.html

En 2022, elle est restée à l’écart de tout engagement, alors que le discours d’Éric Zemmour était sans doute le plus proche du sien. 

Et à présent, la voilà donc qui rejoint la liste de Jordan Bardella, après la venue de l’ancien président de Frontex, Fabrice Leggeri.

 Deux recrues (les médias diraient des prises) très différentes, mais remarquablement symboliques, pour le camp de Marine Le Pen.

Malika Sorel a donc enfin franchi le Rubicon, et fait le choix politique conforme à ses discours de toujours. 

Là voilà dans le camp du mal absolu, et elle sera forcément la cible de nombre de campagnes de presse, pour la discréditer, et à travers elle, le Rassemblement national.

Bienvenue au club, Malika…

 

Par Pierre Cassen

Chèque à Riposte Laïque : BP 32, 27140 Gisors

 

Source et Publication : https://ripostelaique.com/

 

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