TRIBUNE LIBRE !
France Info : un journaliste suspendu pour avoir collaboré avec Jordan Bardella !
Coup de tonnerre à Radio France.
La terrible nouvelle est tombée mercredi soir : un journaliste du service public aurait participé à l’écriture d’un livre avec Jordan Bardella.
Rendez-vous compte !
L’identité de celui qui aurait ainsi vendu son âme au diable et basculé du côté obscur a été révélée dans Le Monde.
Il s’agit de Jean-François Achilli, journaliste qui officie quotidiennement en fin d'après-midi et coprésente le talk-show d'actualité Les informés de France Info.
Une enquête immédiatement diligentée
Devant la gravité de la situation, France Info a réagi sans tarder.
Dès le lendemain de l’annonce, l’homme était suspendu « à titre conservatoire » par sa direction.
L’accusé nie les faits qui lui sont reprochés et affirme qu’il aurait refusé toute proposition de collaboration, mais peu importe.
Dans certains domaines, accusation vaut condamnation. « La direction de France Info a reçu, ce matin, Jean-François Achilli après l’article publié par Le Monde hier (mercredi) soir », a indiqué la radio à l’AFP, jeudi.
Cette privation d’antenne effective « à compter de ce jour » doit durer « le temps de clarifier la situation ».
De son côté, l’eurodéputé a, lui aussi, nié les faits et assuré que seul son « entourage proche » participe à la relecture de son ouvrage.
Il s’est étonné, au passage, du traitement réservé au journaliste mis à pied.
« J’apprends que Radio France suspend l’un de ses journalistes pour un échange "supposé" autour d’un livre d’entretien avec moi qui n’a pas vu le jour, a ainsi tweeté le patron du RN.
Ces méthodes pratiquées par le service public sont dignes des pires régimes et font honte à la démocratie. »
Une intransigeance à deux vitesses
La promptitude du service public dans cette affaire ne laisse d’étonner, en effet.
D’autres employés, coupables de faits bien plus graves, ont pu tranquillement rester à l’antenne et n’avoir pour toute sanction qu’un simple avertissement.
Mais n’est pas Guillaume Meurice qui veut…
On se souvient, également, de certains journalistes de service public qui n’avaient reçu qu’un malheureux rappel à l’ordre, après de longs mois de tergiversations, pour avoir publié des messages ouvertement antisémites…
Il faut croire qu’une éventuelle collaboration avec Jordan Bardella constitue un crime bien plus grave, encore.
« Tout cela relève d’une certaine érosion des digues avec l’extrême droite », veut croire Libération, dont le logiciel de pensée ne s’est pas renouvelé depuis les années 80.
L’épouvantail de « l’extrême droite » et des « heures les plus sombres » est la dernière arme en stock de la gauche ringarde.
Elle voit d’un très mauvais œil la sortie prochaine du livre de Jordan Bardella - et son éventuel succès populaire - sans savoir comment y répondre sur le fond.
Alors, il ne lui reste que les postures morales et les procès d’intention.
« Qui, sans aucune expérience professionnelle ni accomplissement majeur, aurait l’idée de se lancer, à 28 ans, dans une autobiographie ?
Pas grand monde, sûrement. Sauf à avoir un ego surdimensionné et de grandes ambitions, comme Jordan Bardella », s’indigne Libération, qui avait pourtant réservé un accueil très favorable au livre publié par l’influenceuse Léna Situations, âgée de 23 ans…
De son côté, L’Obs assure que l’ouvrage maudit pourrait être publié par l’éditrice d’Éric Zemmour au sein des Éditions Mazarine, propriété du « milliardaire ultra-conservateur » Vincent Bolloré.
Glaçant !
Là encore, Jordan Bardella a apporté un démenti, mais les enquêteurs à la petite semaine n’en ont cure.
L’essentiel est de salir le RN et freiner sa progression.
Censure, diabolisation ou mensonge, tous les moyens sont bons.
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