dimanche 17 mars 2024

SI LAURENT FABIUS N' EXISTAIT PAS , IL FAUDRAIT L' INVENTÉ ! BIENTÔT À L' ACADÉMIE FRANÇAISE ?



 

Fabius et sa course aux honneurs sans fin : et maintenant l’Académie française ?

Laurent Fabius à l'Académie française ?

 Le non-scoop par excellence. 

Pas de quoi en faire une lettre à la Sévigné : Monsieur... Monsieur, Monsieur le Président, plus jeune Premier ministre, épousera, le mois prochain, quai Conti, Madame, Oui, vous y êtes ! La Vieille Dame ! 

L'Académie devrait donc accueillir en son sein l'ex-plus jeune Premier ministre, si l'on en croit Le Figaro, détrôné depuis par Gabriel Attal qui fête, ce 16 mars, ses 35 ans. 

Ultra-prévisible, donc, pour ce fort en thème, normalien, énarque, hiérarque socialiste, éléphant en quête de cimetière. 

L'Académie, on y meurt. 

Aucune surprise, tellement cela semble déjà écrit, déjà lu, comme dans cette nécrologie que RFI avait publiée par erreur il y a quatre ans. Toujours selon Le Figaro, Laurent Fabius « n’avait pu s’empêcher de la parcourir [...] il avait été tenté de retourner le texte amendé de ses remarques ».

À ce sujet — Le RN majoritaire à l’Assemblée en cas de dissolution ? 

Le sondage secret qui fait waouh !

 

Donc toute la Macronie, le mandat de Laurent Fabius au Conseil constitutionnel s'achevant en 2025, doit bruisser des noms de ses potentiels successeurs.

 Là non plus, aucune surprise : Édouard Philippe (tiens, on le croyait pourtant déjà à l'Élysée !), Élisabeth Borne, Richard Ferrand, François Bayrou ? 

Ce jeu de chaises musicales, chez ces cumulards (de la nomination) défenseurs du stupide non-cumul des mandats pour les élus locaux, jette à nouveau une lumière impitoyable sur l'emprise socialiste sur l'appareil d'État en France, puisque la Macronie, jusqu'à son ultime avatar Attal, est issue du PS. 

Pensons à l'indéboulonnable Jack Lang, à Pierre Moscovici, à la Cour des comptes. 

Éric Zemmour n'avait pas tort de dénoncer cette mainmise : « Aujourd'hui, l'État de droit, c'est l'État socialiste. » 

 Et l'épisode de la censure de la loi Immigration a confirmé le positionnement politique de l'institution que préside Fabius.

 Et ce gouvernement des juges est revendiqué sans honte par la Macronie : « Dans l'hypothèse où la victoire du RN en 2027 est envisagée, le futur président du Conseil constitutionnel sera plus important que le futur chef de l'opposition », confie un conseiller de l'exécutif au Figaro.

 Fabius est bien le parfait représentant de l'entrisme socialiste dans toutes les institutions de la République - et même de la monarchie.

Si Fabius devait rejoindre le Quai Conti, au siège de Giscard évidemment, en quittant le Palais royal, ce serait l'un des signes que la page ouverte en 1981 est en train de se tourner. 

Est-ce, d'ailleurs, un hasard si la nouvelle est tombée le jour de la divulgation de ce sondage qui donne une possible majorité absolue au RN en cas de législatives anticipées ?

 L'Académie a souvent été le cimetière des gloires passées, elle deviendrait, avec l'arrivée de Laurent Fabius en grand équipage, après celle de MMe Agacinski, épouse de Lionel Jospin, l'ultime témoignage vieillissant du socialisme mitterrandien.

 
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Frédéric Sirgant

Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire
 
https://www.bvoltaire.fr/ 
 





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