TRIBUNE LIBRE !
Quel est le vrai problème avec Aya Nakamura ?
La réponse d’Aristide Ankou
Par Aristide Ankou.
Comme toujours, cet article est une analyse fine, savoureuse et désopilante du sujet.
Elle se termine par une sorte d’intention ou d’injonction très radicale qui, vu l’état des choses, nous paraît s’imposer.
Merci pour ce talent jubilatoire.
Se crever les yeux et les oreilles pour se soustraire à un tel assaut contre les sens.
Vous voulez VRAIMENT savoir quel est le problème avec Aya Nakamura et pourquoi l’idée qu’elle pourrait chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques soulève le cœur à tant de gens ?
Parce que tout chez elle est laid ; d’une laideur à pleurer, à mordre un caillou à pleines dents, à se fracasser la tête contre un mur, à se crever les yeux et les oreilles pour se soustraire à un tel assaut contre les sens.
Sa *musique* est pathétiquement grossière et racoleuse, ses *paroles* une bouillie sonore d’où émergent, comme des grumeaux malodorants, des bribes de sens d’une grossièreté à faire tourner de l’œil une péripatéticienne aguerrie, son physique est une vivante incitation à suivre l’exemple déplorable d’Origène, qui crut devoir prendre au pied de la lettre (et du couteau) le passage de l’Evangile où il est question des eunuques du royaume des cieux.
Tout chez elle est un appel à ce qu’il y a de plus vulgaire en chacun de nous, un triturage de nos appétits les moins raffinés et les plus abrutissants.
Tout chez elle est à l’opposé de la beauté, de l’esprit, de la finesse, du raffinement, de la délicatesse.
Lorsqu’il m’arrive de croiser, visuellement ou auditivement, le chemin d’Aya Nakamura, j’éprouve une violente envie de me retirer sur le mont Athos jusqu’à la fin de mes jours.
Il n’y a, à mon avis, guère de choses plus repoussante sur nos écrans et nos ondes en ce moment, si ce n’est, sans doute, les hommes et femmes politiques qui se croient obliger de faire semblant d’aimer Aya Nakamura, ou, pire encore ! qui peut-être aiment réellement Aya Nakamura (Oh, horribile dictu !)
On ne sait lesquels sont les plus consternants : ceux qui trouvent réellement plaisant cet antéchrist femelle du bon goût, ou ceux qui font semblant de l’aimer par idéologie, parce qu’elle est noire, femme, Malienne et bête à manger du foin, et qu’elle incarne ainsi merveilleusement la France d’après, la Françafrique mâtinée d’égalitarisme niveleur dont ils ont fait l’horizon radieux de leur politique.
La seule
chose qu’ils puissent inspirer, tous autant qu’ils sont, à ceux qui
aiment encore le vrai, le beau et le bien, c’est : tout cramer pour
repartir sur des bases saines. ■
* Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur, (le 14 mars 2024).
Par Aristide Ankou
https://www.jesuisfrancais.blog/2024/03/15/16242255/
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