mercredi 20 mars 2024

LE " WOKISME " ET LA SANTÉ MENTALE DES ADEPTES DE CE DÉLIRE .....( SCANDINAVIAN JOURNAL OF PSYCHOLOGY )

 

Le wokisme et l’humour, avec Chappatte, Xavier Gorce, Vigousse et Madeleine von Holzen
mer. 2 février 2022, à 18:00
 
Dans le cadre de l'exposition «Chappatte - Gare aux dessins!», la Ville de Genève et le Musée des Beaux-Arts du Locle, en partenariat avec «Le Temps» et la Société de lecture, co-organisent une table ronde «Le wokisme et l’humour (et autres enjeux du dessin de presse aujourd’hui)» mercredi 2 février à 18h à l’auditoire du Commun (Bâtiment d’art contemporain, 28 rue des Bains, 1205 Genève).

 

 

REVUE DE PRESSE !

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Santé. Le gauchisme, une maladie mentale au sens médical ? 

Serez-vous réellement surpris par les conclusions de deux études réalisées par des chercheurs finlandais au sujet du « wokisme » et de ses incidences sur la santé mentale des adeptes de ce délire ?

Le 14 mars dernier, ces conclusions étaient publiées par le Scandinavian Journal of Psychology.

 Dans ces deux études réalisées à grande échelle, des chercheurs finlandais ont demandé à plus de 5 800 étudiants et professeurs d’université, ainsi qu’à plusieurs membres du grand public, d’évaluer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec des affirmations polémiques symboles du wokisme.

 

Le wokisme source de dépression chez ses adeptes

Traduites du finnois, ces affirmations comprenaient des phrases telles que : « Si les Blancs ont en moyenne un niveau de revenu plus élevé que les Noirs, c’est à cause du racisme » et « Les femmes transgenres sont des femmes ».

C’est ainsi que les chercheurs finlandais ont constaté que les individus qui s’alignaient sur les idéaux « woke » présentaient des taux plus élevés d’anxiété et de dépression.

Un public qui s’est également caractérisé par un niveau de bonheur plus bas que la moyenne puisqu’il est apparu comme moins heureux que les personnes interrogées qui n’étaient pas d’accord avec ces affirmations.

Autre point à relever de ces travaux, les femmes étaient plus susceptibles d’être d’accord avec ces affirmations « woke » que les hommes. 

Trois femmes sur cinq voyant les idées « woke » d’un bon œil, contre un homme sur sept.

 

Le gauchisme, maladie mentale au sens médical ?

Par ailleurs, les opinions politiques entreraient fortement en ligne de compte dans ces conclusions selon les deux études : les chercheurs finlandais ont notamment constaté que le fait de se situer à gauche de l’échiquier politique était davantage associé à une baisse du bien-être mental. Bien que les auteurs de l’étude ne semblent pas le noter, il faut tout de même rappeler que wokisme et gauchisme sont deux notions intimement liées.

Quant aux autres affirmations soumises aux 5 800 individus ayant pris part à ces travaux, elles étaient les suivantes :

– « Les listes de lecture des universités devraient inclure moins d’auteurs blancs ou européens ».

– « Les microagressions devraient être remises en question souvent et activement ».

– « Les femmes transgenres qui participent à des compétitions sportives avec des femmes ne contribuent pas à la défense des droits des femmes ». (notation inversée)

– « Nous n’avons pas besoin de parler davantage de la couleur de la peau des gens ».

– « Une personne blanche ne peut pas comprendre ce que ressent une personne noire aussi bien qu’une autre personne noire ».

– « Un membre d’un groupe privilégié peut adopter des caractéristiques ou des éléments culturels d’un groupe moins privilégié ». (notation inversée)

 

L’ethnomasochisme ne rend pas heureux…

D’autre part, Oskari Lahtinen, auteur principal de l’étude et chercheur au Centre de recherche INVEST de l’Université de Turku en Finlande, a déclaré que si le wokisme a commencé aux États-Unis, il est désormais présent dans presque tous les pays occidentaux.

Dans le détail, l’expérience a d’abord été menée auprès de 851 membres du personnel et étudiants de l’université de Turku.

 Elle a ensuite été menée auprès de plus de 5 000 participants dans tout le pays.

En ce qui concerne les adeptes de l’idéologie woke en Finlande, le Dr Lahtinen a également souligné que les personnes qui étaient d’accord avec l’affirmation « Si les Blancs ont en moyenne un niveau de revenu plus élevé que les Noirs, c’est à cause du racisme » étaient les plus susceptibles d’être anxieuses ou déprimées. 

Et présentaient également les scores de bonheur les plus bas…


ET AUSSI !

À décrire au quotidien les évolutions sociétales françaises, nous pensions avoir tout vu (ou presque) en matière de ridicule, grotesque, absurde.

Un constat un peu trop présomptueux qui en oubliait les capacités de certains parlementaires à nous étonner, encore. En effet, il était difficile de prédire, voilà encore quelques temps, que l’Assemblée nationale examinerait le 28 mars 2024 un texte qui vise à sanctionner la « discrimination capillaire », notamment dans le milieu professionnel.

À l’origine de cette initiative, Olivier Serva, député de Guadeloupe (LIOT), pour qui « s’aplatir ses cheveux, c’est s’aplatir sa personnalité », en citant Jean-François Amadieu, professeur à la Sorbonne.

Des cheveux perçus comme « non professionnels » ?

La proposition de loi avait été enregistrée par l’Assemblée nationale en septembre dernier. En consultant celle-ci, on peut ainsi lire que si « les discriminations liées au style et à la texture capillaires sont des problématiques largement traitées aux États-Unis et au Royaume-Uni, ces dernières sont largement ignorées en France ». Un constat corroboré par « les différentes décisions de justice rendues récemment », précise le texte.

Pour justifier l’adoption d’une telle loi, le document s’appuie également sur une étude menée aux États-Unis, « où les sondages ethniques sont autorisés », et qui serait parvenue à la conclusion que « 2/3 des femmes afro-descendantes changent de coiffure avant un entretien d’embauche. Leurs cheveux sont 2,5 fois plus susceptibles d’être perçus comme non professionnels ».

En cas d’entrée en vigueur,  cette proposition de loi sur la « discrimination capillaire » déposée par Oliver Serva viendrait réprimer pénalement les distinctions fondées sur « la texture, la couleur, la longueur ou le style capillaire d’un individu ».

Discrimination capillaire : aucune étude sur le sujet en France

Toutefois, l’exposé des motifs de la proposition de loi fait feu de tout bois en citant par ailleurs une étude britannique de 2009 qui « montrait par exemple qu’une femme blonde sur trois se colorait les cheveux en brun afin d’augmenter ses chances professionnelles et d’« avoir l’air plus intelligente » en milieu professionnel ». Cette argumentation est-elle vraiment sérieuse ?

Quant aux affirmations de Jean-François Amadieu sur la potentielle influence des coiffures sur les évolutions de carrière en France, aucune étude d’aucune sorte ne permet corroborer cela.

Ne restent pour les auteurs de la proposition de loi que quelques cas très marginaux de discrimination capillaire dans l’Hexagone. Le texte évoque ainsi celui d’un steward d’Air France qui s’était vu reprocher ses tresses en 2012. En 2022, la Cour de cassation a finalement reconnu ces faits comme une discrimination en raison d’une différence de traitement entre les hommes et les femmes. Tout comme elle aurait pu rendre une décision similaire au motif d’une discrimination liée à l’apparence physique.

Voilà donc de bien maigres arguments pour justifier une nouvelle loi !

Crédit photo : Pexels.com (CC) (photo d’illustration)
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     Source :https://www.breizh-info.com/2024/03/20/231183/



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