samedi 16 mars 2024

INJUSTICE : UNE HISTOIRE DE SQUAT À VOUS RENDRE CHÈVRE ! L' INSTITUT POUR LA JUSTICE !

 


 

Une histoire à rendre chèvre

 

Chère Madame, cher Monsieur, 
 

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’une histoire qui finit bien
 

Oui, pour une fois, un message signé Axelle Theillier vous donnera (à la fin) le sourire et je m’en réjouis. 
 

En juin dernier, avec mon équipe de l’Institut pour la Justice, nous avons décidé de prêter main forte à Marie-Hélène. 
 

Elle nous avait écrit, sans nous connaître. A cette époque, elle jetait des bouteilles à la mer car elle ne savait plus comment dénouer son problème et frappait à toutes les portes. 
 

Marie-Hélène était victime de squat. 
 

23 000 euros envolés 
 

Nous sommes dans le Var. 
 

Cette enseignante à la retraite a vécu 5 années cauchemardesques pour essayer de régler la situation. 
 

Sa famille possède un petit appartement destiné à la location. Cet appartement est très utile car, il doit substantiellement aider à payer l’Ehpad dans lequel son beau-père doit entrer.
 

La locataire est une personne correcte, sans histoire, qui règle ses loyers… jusqu’au jour où elle décide de ne plus payer. Sa situation n’a pourtant pas changé, mais pour Marie-Hélène c’est le début de sérieux ennuis. 
 

La “locataire”, toute honte bue, nargue même la propriétaire. Elle se sait en sécurité, c’est sûr. Et juridiquement, elle l’est…
 

Honnête et novice en la matière, Marie-Hélène emprunte les voies légales pour remédier au problème, quoi de plus normal. 
 

Mais les mois et les années défilent et RIEN ne se passe.  L’appartement est tout simplement squatté. Marie-Hélène est coincée. 
 

Début 2021, à bout, voulant simplement récupérer le logement, alors que l’arriéré de loyer s'élève déjà 16 000 euros (!), Marie-Hélène et son mari proposent à leur “locataire” une remise de dette totale contre son départ. 
 

Ce qu’elle refuse… 
 

Pensez-vous, elle est confortablement logée à l'œil, la place est chaude !
 

Le 16 décembre 2021, le couple obtient finalement une décision de justice d’expulsion immédiate. Ils se réjouissent, enfin la situation va bouger. 
 

Mais en vain, le préfet, qui a le pouvoir de dépêcher la force publique pour déloger la squatteuse ne fait RIEN. Imaginez la colère de Marie-Hélène, qui croise régulièrement sa “locataire” dans la rue. Mais qui ne peut rien faire ! 
 

En juin 2023, lorsque nous avons eu Marie-Hélène, nous ne pouvions croire tout ce qu’elle nous disait. Je fais un résumé dans ce message et ne peux pas tout écrire dans les détails, mais je vous garantis que cette situation était édifiante. 
 

La famille de Marie-Hélène a perdu 23 000 euros en tout. Ils ont aussi perdu leur patience, une partie de leur santé et la confiance qu’ils avaient en la Justice. 
 

L’Institut pour la Justice entre en scène !
 

L’Institut pour la Justice ne fournit pas d’aide juridique aux victimes, malheureusement, nous sommes une petite équipe et la tâche serait trop grande. 

 

Notre travail est avant tout de rédiger des propositions de loi ou des études sur des sujets très concrets qui pourraient améliorer la Justice. Il y a du travail… 

 

Par exemple, l’année dernière lorsque le député Guillaume Kasbarian (devenu ministre de logement depuis) a proposé la loi sur le squat au parlement, nous avons transmis à la sénatrice Valérie Boyer trois amendements qui devaient durcir cette loi vis-à-vis des squatteurs. 
 

Mais dans le cas de Marie-Hélène, nous avons décidé d’alerter la population. 
 

Nous avons enregistré son témoignage et diffusé sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. 

 

Une énième bouteille à la mer pour elle… 

 

De notre côté, nous savions que l’audience de l’IPJ est très large et que, peut-être, cela pourrait porter du fruit… 
 

Et de fait, quelques jours après la diffusion de la vidéo, un journaliste de BFM Var, qui avait vu le témoignage de Marie-Hélène, l'a contactée pour faire un reportage sur son histoire ! 

 

Elle a bien sûr accepté… et quelques jours plus tard, la squatteuse ayant pris peur de l'emballement médiatique s’est sauvée. 

Prévenus par les voisins, elle et son mari sont arrivés en catastrophe et … ont changé les serrures. 

 

Enfin chez eux !

 

Je me réjouis que l’IPJ ait été à l’origine de cette délivrance pour Marie-Hélène.

 La force publique n’aura été d’aucune aide dans cette affaire, les victimes de squat, malgré le renforcement de la loi, ne sont toujours pas soutenues comme elles le devraient. 
 

Nous avons encore beaucoup de travail de lobbying à réaliser pour que des mesures concrètes soient prises.

 Pourquoi un préfet n'ordonne-t-il pas l’expulsion quand la Justice l’a, elle, décidée ?

 Comment peut-on abandonner des propriétaires démunis ? 

 

Ces dysfonctionnements nous heurtent autant que vous.

 Dès qu’une occasion de remettre ce sujet au cœur de l’agenda parlementaire se présentera, nous serons au premier rang pour l’imposer.

 Notre ténacité est sans limites. 

 

Et c’est pour cela que nous avons besoin de vous. 
 

Le travail que nous menons quotidiennement pour que des victimes comme Marie-Hélène obtiennent justice est long.

 Nous sommes sur tous les fronts, politiques, médiatiques, juridiques… nous rencontrons des victimes, nous tâchons d’être partout ! 
 

La conviction d’agir pour le bien de tous nous anime et des victoires comme celle-ci nous réjouissent.

 Mais combien d’autres Français vivent des injustices qu’ils ne peuvent ni combattre, ni dénoncer? 

Nous voulons être leur voix, à tous. 
 

Aidez-nous s’il vous plaît. 

Faites un don à l’Institut pour la Justice pour que nous continuions nos actions pour les justiciables les plus faibles. Pour les victimes. 

 

Je vous remercie d’avance pour votre engagement.
 

Avec tout mon dévouement, 

Axelle Theillier 

Présidente de l'Institut pour la Justice


Ps : L’appartement de Marie-Hélène est à nouveau loué, toutes les garanties ont été demandées, son locataire semble sérieux… Elle croise désormais les doigts pour que le calvaire qu’ils ont enduré ne se renouvelle pas… 
 

L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.

 

 

 


 

 


 

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