samedi 16 mars 2024

DANS LE MARBRE DE LA CONSTITUTION ? ( MARC LE STAHLER )

 TRIBUNE LIBRE !

« DANS LE MARBRE DE LA CONSTITUTION ? »


Seigneur, qu’ils sont heureux, ces macronlolâtres, de voir leur idole s’efforcer d’effacer ainsi sa prestation désastreuse du Salon de l’Agriculture ! 

Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées, tout se joue maintenant sur l’ « IVG » et son inscription (ridiculement) solennelle « dans le marbre de la constitution ».

« Dans le marbre »… ça leur plait bien, cette expression !

 On aura tout entendu, notamment ce slogan ridicule « la France est le premier pays à inscrire ce droit dans la constitution ».

En entendant cette rengaine, serinée sur les ondes depuis quelques jours, on ne peut s’empêcher de penser à la remarque acide que fit un jour (à juste titre) Marie-France Garaud à Jacques Chirac :

 « je vous croyais de marbre dont on fait les statues, vous n’êtes que de faïence dont on fait les bidets ! ».


Qu’on ne se méprenne pas. 

Je n’ai rien contre l’IVG, ni contre Simone Veil qui eut le courage de l’imposer en 1975, répondant à un vrai besoin sociétal et faisant la ruine de celles qu’on appelait alors horriblement les « faiseuses d’anges ». 

Il y eut simultanément le développement de la contraception et, dans l’esprit même de Simone Veil, l’IVG était une solution de rattrapage, un pis-aller à l’absence ou à l’échec de la contraception. 

On peut observer que ce n’est plus le cas.

Je veux juste évoquer autre chose. 

Tout en gravant donc l’IVG « dans le marbre de la Constitution », Macron s’agite dans tous les sens et bombe le torse en menaçant carrément Poutine.

 Échec, là encore, quand on dénombre les chefs d’états et de gouvernements qui se sont positionnés en chœur dans le rejet immédiat des dangereuses et belliqueuses harangues de Macron, précisant qu’ils ne se sentaient pas impliqués par ces menaces. 

Il joue avec le feu, le garnement… « malheur au pays dont le prince est un enfant ».

Et puis, il faudrait aussi rappeler à l’énarque qu’il fut que ce qui a été voté par le Parlement (c’est-à-dire les 2 Chambres – Assemblée Nationale et Sénat – réunies en Congrès à Versailles) peut être annulé par la même méthode… 

Ainsi que par référendum.

Car la Constitution de 1958, prévoyante et sage, fut bien la première à prévoir dans son article 89 ses propres réformes, afin d’éviter révolutions, coups d’états et autres joyeusetés.

Elle fut modifiée 22 fois depuis sa création, dont une fois par référendum et les autres par le Parlement. 

Pas toujours à très bon escient, d’ailleurs (voir ICI le détail des réformes constitutionnelles).

Une majorité de citoyens considèrent aujourd’hui que le passage au quinquennat (essentiellement décidé par Chirac pour des motifs opportunistes) fut une erreur magistrale.

Enfin, et surtout, n’y a-t-il pas d’autres urgences, sérieuses et vitales celles-là, à mettre en œuvre ? 

Sur l’éducation, l’économie, l’énergie, le social, la santé, la sécurité, l’immigration, la Justice, l’Europe, en un mot sur la Gestion de l’Etat et l’avenir de la France…

Tout ce que les derniers présidents, successeurs de Pompidou, ont allégrement détruit par incompétence, faiblesse, populisme, voire intérêt personnel…

En particulier le passage du septennat au quinquennat, décidé par Chirac pour des raisons plus opportunistes (faire un second mandat et déclencher la simultanéité avec les élections législatives), que par un réel intérêt pour la France !

Et enfin, puisqu’il s’agit des femmes, que fait-on concrètement pour leur assurer la première des libertés, la SÉCURITÉ ?

Dans cette ambiance générale d’insécurité objective (ce n’est pas seulement un « sentiment »), elles sont plus que jamais en danger dans les rues, dans les transports, dans les centres commerciaux, partout, cibles et victimes de cinglés qui ne voient en elles que des êtres inférieurs devant être soumis non seulement chez elles, mais aussi et surtout en public.

 

 *** Citation de Marie-France Garaud s’adressant à Jacques Chirac.

Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! 

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire