Brest. Un Guyanais arrêté avec plus de 500 g de cocaïne, un SDF de Djibouti incendie le Crédit Agricole
Brest et les trafiquants de drogue guyanais, c’est une longue histoire !
Qui vient de connaître un nouvel épisode puisqu’un Guyanais âgé de 38 ans a été interpellé le 6 mars dernier à la gare de la ville finistérienne par les douaniers locaux.
L’homme en question a été arrêté pour une bonne raison : il avait avalé pas moins d’un demi kilogramme de boulettes remplies de cocaïne (573 g précisément, répartis dans 48 sachets), foulant ainsi le quai de la gare brestoise avec environ 40 000 € de drogue sur lui.
Sa garde à vue s’est déroulée à l’hôpital de la Cavale Blanche, les policiers récupérant la totalité de la cocaïne 48 heures plus tard.
Moyennant une rémunération de 3 000 €, cette « mule » guyanaise avait auparavant pris un vol depuis Cayenne à destination de Paris, avant de rejoindre Brest en train afin de livrer la marchandise.
Remis en liberté à sa sortie de l’hôpital, il est dorénavant convoqué le 13 janvier 2025 sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Curieusement, le Guyanais disposait par ailleurs d’une adresse de domiciliation en Normandie…
Crédit Agricole : l’incendiaire présumé est originaire de Djibouti
Toujours à Brest, où la délinquance et la criminalité sont très protéiformes, une agence du Crédit Agricole située dans le quartier « prioritaire » de Bellevue a subi de gros dégâts suite à un incendie d’origine criminelle survenu le 4 mars dernier.
Tandis que l’agence va devoir garder portes closes pour une durée de plusieurs semaines minimum, un individu était interpellé à Brest deux jours plus tard, le 6 mars, aux abords de la place de la Liberté après avoir été identifié par la vidéosurveillance.
Les images montrèrent effectivement le prévenu mettant le feu à deux guichets automatiques bancaires à l’aide de briquets.
Le migrant africain percevait une allocation
Quant au prévenu brestois, ce dernier n’a « jamais pu travailler en raison de troubles psychologiques », rapporte pour sa part le quotidien le Télégramme.
Et, à ce titre, il perçoit l’allocation adulte handicapé (AAH).
Mais l’homme originaire de Djibouti semble fâché avec les établissements bancaires français puisque plusieurs dégradations de distributeur automatique de billets commises entre les mois de mars et décembre 2023 lui sont reprochées.
La porte d’une agence de la Caisse d’épargne avait également fait les frais de ses humeurs.
Autre symbole de la clémence de la justice française, l’homme se trouvait déjà en état de récidive au moment des faits précités après avoir été condamné le 17 janvier 2023 pour des délits similaires.
Manifestement, son placement sous contrôle judiciaire au cours des derniers mois n’aura pas eu d’incidence notable sur son comportement…
Lors de l’audience du 8 mars, et face à l’obligation d’une expertise psychiatrique, l’affaire a finalement été renvoyée au 14 juin prochain.
Une date que le djiboutien attendra derrière les barreaux.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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