vendredi 7 novembre 2025

MÉDIAS , ATTENTAT D' OLÉRON : ILLUSTRATION TOUTE L' IDÉOLOGIE ET TABOUS DE DU SYSTÈME EN PLACE !

 

REVUE DE PRESSE !

Français, blond, caucasien : le profil du suspect d’Oléron révélé sans scrupule

Le traitement médiatique de cet attentat illustre toute l’idéologie et les tabous du système en place.
Capture écran CNews
Capture écran CNews

Scène d’horreur sur l’île d’Oléron. 

 

Mercredi 5 novembre, un homme a semé la panique sur le paisible archipel charentais en percutant volontairement plusieurs piétons avec son véhicule. 

 Cinq personnes ont été blessées, deux étaient en urgence absolue le soir du drame.

La stigmatisation à géométrie variable

Que sait-on du chauffard ? 

Très rapidement, plusieurs éléments ont été communiqués par la presse.

 Il a ainsi été annoncé qu’il s’agissait d’un individu « de nationalité française ».

 Son prénom supposé a également circulé à une vitesse folle, avant même le début de l’enquête : « Jacques » selon les uns, « Jean », pour les autres. Histoire de lever tout doute, Le Parisien a ajouté qu’il s’agissait d’un « grand blond »

Contrevenant à tous les usages, BFM TV et France Bleu ont même précisé que le suspect était « d’origine caucasienne ».

 Bref, un Français bien blanc.

 

Cette avalanche de détails ethno-culturels a de quoi étonner. 

Si la nationalité des suspects est couramment précisée dans les articles de presse, il n’en va pas de même pour les prénoms. 

Souvenez-vous : dans l’affaire du meurtre de Thomas à Crépol, les médias de gauche s’étaient indignés lorsque le JDD avait révélé les prénoms des « jeunes » incarcérés. 

 « Les prénoms deviennent ici des symboles politiques. 

Ils sont mis au service d’une entreprise identitaire, un logiciel raciste ciblant une partie de la société française », avait alors dénoncé Le Nouvel Obs. 

 « Les média réac’ exploitent les prénoms des coupables », avait aussi persiflé Arrêt sur images

Évidemment, l’indignation n’est plus de rigueur lorsque le prénom révélé se trouve, pour une fois, être franco-français.

 

Même incohérence avec l’appartenance ethnique. 

Les médias ne sont-ils autorisés à préciser la couleur de peau des suspects que lorsque ces derniers sont des « Caucasiens » 

BFM TV et France Bleu avaient-ils indiqué à leurs lecteurs l’origine ethnique du délinquant qui a tué Mathis, à Lille, vendredi dernier ? 

 Non. Avaient-ils spécifié celle du terroriste qui a poignardé plusieurs innocents à bord d’un train, en Angleterre, samedi dernier ?  Non plus.

L’effacement des données gênantes

Afin de flouter le réel et de maintenir la population dans la croyance d’un vivre-ensemble apaisé, les médias rechignent d’ordinaire à donner le profil des malfaiteurs. 

En 2013, un rapport publié sur le site web du Premier ministre les enjoignait de ne mentionner « la nationalité, l'origine, l'appartenance ethnique, la couleur de peau, la religion ou la culture que si cette information est pertinente », car « désigner c'est stigmatiser », était-il écrit. 

L’indication d’origines étrangères, qu’il est de bon goût de célébrer dans la presse lorsque la « diversité » brille dans les arts ou dans le sport, devient subitement inconvenante voire suspecte dans les récits moins flatteurs. 

 « Les meurtriers et meurtrières ne peuvent être ramenés à une couleur de peau, une religion ou une nationalité, sauf à tomber dans les heures les plus sombres de l’humanité », s’était indignée Sandrine Rousseau sur X, le 18 octobre 2022, choquée que certains osent évoquer la nationalité algérienne de la tortionnaire de la petite Lola, violée et tuée la veille en plein Paris.

 

 

Dans l’attentat commis sur l’île d’Oléron, la volonté de manipulation médiatique crève les yeux. 

Tandis que l’origine autochtone du suspect a été surlignée au marqueur fluo, sa motivation religieuse a été volontairement gommée. 

On a échappé de peu au refrain du « ça-n’a-rien-à-voir-avec-l’islam »

Certes, le fameux Jacques/Jean s’est exprimé en arabe lors de son interpellation, certes, il a poussé le cri de ralliement des djihadistes, certes, il a confirmé ensuite avoir obéi aux ordres d’Allah, mais rien ne pourrait en être déduit pour le moment.

 Ses propos seraient tellement « confus et lunaires » qu’aucune hypothèse ne saurait être formulée quant à son mobile.

 Auxiliaire habituel du déni médiatique, le Parquet national antiterroriste ne s’est d’ailleurs toujours pas saisi de l’affaire.

 Il se dit « en observation ».

C’est effectivement important de bien « observer ».

 À condition de ne pas avoir les yeux grands fermés.

 

 Picture of Jean Kast

Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

 Source et Publication :https://www.bvoltaire.fr/francais-blond-caucasien




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