lundi 3 novembre 2025

L' ALARMISME CLIMATIQUE EST DEVENU LE DOGME MÉDIATIQUE ET POLITIQUE ! ( J -Y LE GALLOU )

 AVEC LE FORUM DE LA DISSIDENCE .......

 

Jean-Yves Le Gallou avant la COP30…et le forum de la Dissidence : « L’alarmisme climatique est une propagande aussi méthodique que massive »

Alors que la COP30 s’apprête à déferler sur les écrans du monde entier depuis Belém, au Brésil, le Forum de la Dissidence organisé par Polémia entend offrir une bouffée d’air frais — et de libre pensée. 

Le 15 novembre à Paris, essayistes, philosophes, scientifiques et journalistes s’y retrouveront pour questionner l’alarmisme climatique devenu dogme médiatique et politique.

Derrière les slogans écologiques et les promesses de transition verte, une question centrale : peut-on encore débattre du climat sans risquer l’excommunication ? 

Alors que la température mondiale s’élèverait de 1,5 °C depuis la fin du Petit Âge glaciaire, les voix discordantes sont marginalisées, exclues des financements et des plateaux. 

Ce forum, placé sous le signe de la « désintoxication », vise à rendre la parole à la science, à la raison et à laliberté intellectuelle.

Pendant que les jets privés convergeront vers Belém, c’est en métro ou en taxi que les esprits libres se donneront rendez-vous à la salle Athènes Services, à Paris, pour redonner sens au débat public.

Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polémia, invite à une véritable désintoxication intellectuelle face à ce qu’il qualifie de « propagande climatique » : un système d’endoctrinement permanent, orchestré par les élites politiques, médiatiques et économiques.

Dans cet entretien accordé à Breizh-info.com, il dénonce la fin du débat scientifique, l’instrumentalisation de la peur et la dérive quasi-religieuse d’une écologie devenue outil de contrôle social.

 

Breizh-info.com : Pourquoi avoir choisi cette année de consacrer le Forum de la Dissidence à l’alarmisme climatique ?

Jean-Yves Le Gallou : Parce que si nous ne le faisons pas, personne ne le fera ! 

Et que le rôle de Polémia est de déplacer les limites et d’ouvrir la fenêtre d’Overton.

 

Breizh-info.com : Le mot « désintoxication » revient dans votre présentation. 

En quoi estimez-vous que le discours dominant sur le climat relève d’un lavage de cerveau collectif ?

Jean-Yves Le Gallou : Réfléchissez : en une seule journée, vous recevez au moins une trentaine de messages alarmistes climatiques.

 Répétition, orchestration, simplification — ces messages émanent de partout : de l’Éducation nationale, des actualités, des chartes d’entreprise, des publicités, des films et des séries. 

Nous sommes face à une propagande aussi méthodique que massive.

 

Breizh-info.com : À la veille de la COP30 à Belém, la question climatique occupe tout l’espace médiatique. 

Pensez-vous que le débat scientifique est devenu impossible ?

Jean-Yves Le Gallou : La science n’existe pas sans le libre débat. 

Or, dans les universités, le libre débat a été remplacé par l’anathème. 

Le monde universitaire est en rupture complète par rapport aux valeurs académiques (esprit critique, libre examen) qui devraient le fonder.


Le climato-réaliste François Gervais, professeur honoraire, a pu dire qu’il déconseillerait à un jeune chercheur de reprendre les thèses qu’il défendait, car il ruinerait sa carrière.

 

Breizh-info.com : Peut-on encore, selon vous, contester les dogmes écologiques sans être immédiatement marginalisé ?

Jean-Yves Le Gallou : Non. 

Dans les médias, quiconque s’écarte de la doxa se voit rappeler à l’ordre d’un sévère : « Vous n’avez pas le droit de dire cela. »

 Un député d’extrême centre veut même faire voter une loi de « vérité climatique » qui sanctionnerait les « fausses informations ».

 On pense à Staline, qui avait imposé les thèses environnementalistes de Lyssenko aux généticiens soviétiques.

 

Breizh-info.com : Le Forum réunira des scientifiques, philosophes et essayistes. 

Quelle place donnez-vous à la science véritable dans un débat aujourd’hui saturé d’idéologie ? 

Et comment faites-vous pour ne pas tomber non plus dans le complot ou dans la pseudo-science — car la sphère Internet et dissidente regorge aussi de faux prophètes sur l’écologie ?

Jean-Yves Le Gallou : Le philosophe Olivier Battistini, spécialiste de la pensée grecque, posera la question clé : peut-il y avoir une vérité scientifique sans libre débat ? 

Il rappellera les règles de la disputatio, constitutives de la pensée occidentale, qui sont piétinées aujourd’hui.


Sans prendre parti sur le fond, Yohann Hardoy, auteur Polémia, présentera les thèses dissidentes de prix Nobel, d’anciens du GIEC, de physiciens, de géologues, de glaciologues, de spécialistes du système solaire qui s’écartent de la doxa. 

Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? 

Nous ne trancherons pas, mais leurs déclarations et leurs travaux suffisent à montrer qu’il n’y a pas de consensus scientifique sur l’origine anthropique du réchauffement. 

Ou, plus exactement, il n’y a apparence de consensus scientifique que parce qu’on écarte du débat ceux qui pensent autrement : plus de médias, plus d’invitations aux congrès, plus de crédits de recherche pour les mal-pensants !

 

Breizh-info.com : Certains vous reprocheront de « nier » le réchauffement climatique. 

Quelle est votre position réelle : contestation des faits ou critique de leur interprétation ?

Jean-Yves Le Gallou : La traversée de la Meije, dans l’Oisans, est ma plus belle course d’alpinisme et était l’une des plus belles courses des Alpes.

 Elle n’est plus réalisable aujourd’hui, car le glacier Carré s’est effondré et, depuis, cela « parpine » sur la voie d’accès. 

En cinquante ans d’alpinisme, j’ai vu les glaciers reculer, les Alpes et les Pyrénées changer.  Cela me peine.
 

Mais est-ce pour autant une catastrophe ?

 Je ne le crois pas : depuis la sortie du Petit Âge glaciaire, la température en Europe a augmenté de 1,5 degré. 

Néanmoins, il fait moins chaud aujourd’hui que lors de l’optimum climatique médiéval (Xe siècle) ou au siècle d’Auguste. 

Ceci étant, un peu plus de soleil et de chaleur ne sont pas forcément un mal : le vin est plus tannique et on va même pouvoir faire du champagne dans le Kent…

 

Breizh-info.com : Ce réchauffement est-il anthropique ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est la doxa.

 Mais d’autres causes sont possibles : géologiques ou astronomiques. 

Ce sont celles-là qui expliquent les variations du climat à l’âge historique et préhistorique comme aux temps géologiques. 

L’activité solaire joue évidemment un rôle.

 

Breizh-info.com : Vous insistez sur la liberté de recherche et d’expression. 

Le climat est-il devenu un tabou comparable à d’autres sujets interdits dans le débat public ?

Jean-Yves Le Gallou : Oui. On parle de « négationnistes du climat » !

 C’est dire.
Il faut, me semble-t-il, distinguer trois choses, qui sont confondues délibérément par les propagandistes :

  1. La mesure objective du réchauffement. C’est plutôt factuel (même si la notion de température mondiale moyenne n’a pas grand sens).
  2. L’origine du réchauffement : c’est là qu’il doit y avoir libre débat scientifique, d’autant plus que le climat est un système infiniment complexe et que réduire l’explication du réchauffement au seul monothéisme du carbone paraît bien simpliste.
  3. Les mesures à prendre pour éviter (mais est-ce possible ?) ou s’adapter au réchauffement climatique : cela relève du débat politique, mais il faut rester vigilant et ne pas accepter de brader nos libertés pour des chimères.

 

Breizh-info.com : Plusieurs intervenants, comme Fabien Bouglé, évoquent le business vert.

 L’écologie est-elle devenue, selon vous, une industrie de la peur ?

Jean-Yves Le Gallou : La peur est un moyen de contrôle des populations : peur de l’épidémie (le Covid), peur de la guerre (l’affrontement russo-ukrainien), peur des catastrophes naturelles (le dérèglement climatique). 

Ce sont les trois cavaliers de l’Apocalypse, représentés dans les médias par les médecins de plateau, les généraux de plateau, les climatologues de plateau.
Et tout cela peut rapporter gros : aux investisseurs dans l’éolien ou le solaire, comme aux chasseurs de primes « Rénov’ ».

 

Breizh-info.com : La transition énergétique est souvent présentée comme un impératif moral.

 Comment analysez-vous ce mélange de morale, de culpabilité et d’argent ?

Jean-Yves Le Gallou : Morale, culpabilité et argent, ça ne vous rappelle rien ? C’est une secte. 

La secte climatique qui a ses clercs (les médias), ses inquisiteurs (les associations) et ses escrocs (les marchands de moulins à vent et les chasseurs de primes).
Le plus grave, sans doute, est que l’alarmisme climatique rajoute une couche de culpabilité aux jeunes Européens : après la Shoah, l’esclavage et la colonisation, ils devraient aussi se repentir du réchauffement climatique. 

C’est le nouveau fardeau de l’homme blanc.

 

Breizh-info.com : Derrière l’idéologie climatique, y voyez-vous une forme de contrôle social comparable à ce que fut hier la peur du virus ? 

Et y voyez-vous également une forme de maintien permanent de la jeunesse sous angoisse extrême ?

Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr. 

Quand on voit un jeune homme ou une jeune femme qui disent ne pas vouloir d’enfant par peur de l’avenir ou pour « sauver la planète », on mesure les effets pervers de l’alarmisme climatique. 

Une technique de manipulation qui permet aussi de justifier l’accueil de « réfugiés climatiques ».

 La doxa climatique, c’est du carburant pour l’idéologie dominante.

 

Breizh-info.com : Comment reconnecter les jeunes à une écologie enracinée, loin du catastrophisme ?

Jean-Yves Le Gallou : Le souci de l’écologie est louable : au sens étymologique, c’est la science de la maison, le souci de la proximité.

 Il est légitime de vouloir protéger son coin de terroir, d’en respecter les équilibres. Or, l’écologie abstraite et les affairistes de l’alarmisme climatique bousculent tout cela : les éoliennes et les « fermes solaires » saccagent les paysages, les DPE et les pratiques d’isolation thermique saccagent le patrimoine immobilier rural. Quel gâchis !

Breizh-info.com : Et pour les jeunes ?

Jean-Yves Le Gallou : Reconnecter les jeunes à une écologie enracinée est un beau programme, surtout quand on sait que 80 % d’entre eux n’ont jamais dormi — ne serait-ce qu’une seule nuit — à la belle étoile, ce qui leur aurait permis de découvrir la beauté du monde mais aussi la dure réalité du froid et de l’humidité.
 

Mais cela, c’est le travail du scoutisme, des camps de jeunes, des universités d’été, la pratique de la marche en forêt, de la randonnée, de la chasse ou de la cueillette. 

En attendant de « sauver la planète », qu’ils découvrent donc la nature !

 

Breizh-info.com : Le Forum de la Dissidence existe depuis dix ans. En quoi cet événement est-il devenu un lieu incontournable de la contre-culture française ?

 Quelle continuité voyez-vous entre les précédents thèmes (censure, dette, gouvernement des juges…) et celui de cette année ?

Jean-Yves Le Gallou : Il faut toujours avoir un coup d’avance. 

C’est la vocation de Polémia : être en première ligne, être des éclaireurs, taper dans la butte. 

Vous allez voir, d’autres nous suivront. 

Les beaux jours de l’alarmisme climatique sont derrière lui.

 

Breizh-info.com : Enfin, quel message souhaitez-vous adresser aux Bretons — et aux Français — qui s’interrogent ou doutent de ce discours climatique dominant, mais n’osent plus le dire publiquement ?

Jean-Yves Le Gallou : Sortez de la tranchée !

Propos recueillis par YV

 

Infos pratiques

XIe Forum de la Dissidence
Salle Athènes Services
8 rue d’Athènes, 75009 Paris


Début à 9h30 – Fin à 18h30
Billetterie : weezevent.com/forum-alarmisme-climatique

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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