jeudi 14 mars 2024

SCIENCES PO LA FABRIQUE DES ÉLITES EN FAILLITE ? LE REPAIRE DES ISLMO-GAUCHISTES .......

 


Les étudiants pro-Palestiniens de Sciences Po sont les nouveaux nazis

 
Nous avons appris que des étudiants pro-Palestiniens avaient bloqué Sciences Po, en soutien à la lutte de Gaza. 
Encore plus grave, ils se sont permis, sans réaction des autorités, ni des associations juives, d’interdire à une étudiante de rentrer sous prétexte qu’elle était sioniste et juive.
 
Donc, selon ces étudiants, dont nombreux sont musulmans et d’autres gauchistes, il doit être interdit aux Juifs de fréquenter les universités, à cause de leur origine.
 
Et ils se permettent, oubliant le soutien à Adolf Hitler du mufti de Jérusalem, Al Husseini, de traiter de nazis les Israéliens qui protègent leur peuple et leur pays, et les Français qui défendent l’identité de leur pays. 
Quelques rappels historiques ne feront pas de mal à ces étudiants qui, eux, sont les héritiers des nazis par l’antisémitisme qu’ils professent sans le moindre complexe.
 
Hitler a été nommé chancelier de l’Allemagne le 30 janvier 1933. Les lois de Nuremberg, codifiant qui est juif et qui ne l’est pas (en remontant jusqu’aux huitièmes de sang juif, donc jusqu’aux arrière-grands-parents) datent de 1935.
 
Mais dès le 7 avril 1933, avec la “Loi sur la restauration de la fonction publique”, les nazis ont exclu les Juifs des universités allemandes : donc les nazillons de Sciences Po viennent de mettre en œuvre la toute première mesure prise par les nazis, dès leur arrivée au pouvoir.
 Après avoir exclu les Juifs des universités, d’autres lois interdirent aux Juifs d’exercer dans les hôpitaux, d’être avocats, notaires, etc. ; puis de jouer dans des films et des pièces de théâtre ; puis de monter dans les tramways ; puis de s’asseoir sur les bancs des jardins publics, etc.
 
La question à poser : après avoir exclu les étudiants juifs de Sciences Po, comme les nazis le firent par la loi du 7 avril 1933, les “pro-Palestiniens” (pro-Hamas en réalité) vont-ils interdire aux Juifs d’entrer dans les hôpitaux ? d’exercer la médecine ? d’être avocats ? de jouer dans des films et des pièces de théâtre ? de monter dans le métro ? de s’asseoir sur les bancs publics ? Etc.
 
 
SOURCES :
 
1) La “Loi sur la restauration de la fonction publique” (en allemand : Gesetz zur Wiederherstellung des Berufsbeamtentums, GWB), promulguée le 7 avril 1933, exclut les Juifs des postes universitaires et limite le nombre d’étudiants juifs dans les écoles et universités allemandes.
Loi allemande sur la restauration de la fonction publique du 7 avril 1933
 
2) Le 7 avril 1933, le nombre d’étudiants juifs dans les écoles et les universités allemandes fut limité par la loi.
Ce même mois, la législation nazie réduisit de façon draconienne “l’activité juive” dans les professions médicales et juridiques. Des lois et décrets ultérieurs limitèrent le remboursement des médecins juifs à partir des fonds d’assurance publics. 
La ville de Berlin interdit aux avocats et aux notaires juifs de travailler sur des questions juridiques, le maire de Munich interdit aux médecins juifs de soigner des patients non-juifs, et le ministère de l’intérieur bavarois refusa l’admission d’étudiants juifs à l’école de médecine.
 
Au niveau national, le gouvernement nazi annula les permis de travail des conseillers fiscaux juifs, imposa un quota de 1,5% sur l’admission des non-aryens dans les écoles et les universités publiques, licencia les travailleurs civils juifs de l’armée, et début 1934, interdit aux acteurs juifs de se produire sur scène ou à l’écran.
La législation antisémite dans l’Allemagne d’avant-guerre :
 
Par 
Martine Chapouton        https://ripostelaique.com/


 
ET AUSSI
 

 Antisémitisme : Sciences Po Paris hors de contrôle ?

Rien ne va plus, à Sciences Po. Côté direction, la série noire continue avec l’annonce, ce 13 mars, de la démission de Mathias Vicherat, ancien camarade de promotion de Macron. 

Après s’être mis en retrait, mi-décembre, pour des histoires de violences conjugales, il avait repris son poste fin janvie.

 Mais son renvoi (ainsi que celui de sa compagne) devant un tribunal correctionnel l’oblige maintenant à démissionner de Sciences Po « afin de préserver l’institution ».

Une institution qui ressemble à un bateau ivre.

 Dans cette atmosphère d’interrègne, les étudiants s’en donnent à cœur joie. Mardi 12 mars, l’amphithéâtre Boutmy a été occupé par des activistes à l’occasion de la Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. 

Un communiqué de l’école relate des incidents avec des pudeurs de violette : « Un membre de la communauté étudiante a été empêché d’accéder à l’amphithéâtre. Des propos accusatoires ont été prononcés à l’encontre d’une association étudiante. » 

Ancien élève de Sciences Po, le député RN Jean-Philippe Tanguy fustige, sur X, la lâcheté des mandarins universitaires incapables de nommer l’antisémitisme.

 Car l’association concernée n’est autre que l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la personne empêchée d’entrer, sa représentante.

 

Le témoignage de l’UEJF auprès de BV

« Identifiée comme juive - tout le monde se connaît, à Sciences Po -, elle a été bloquée à l’entrée de l’amphithéâtre, avec cette explication : "Non, les sionistes ne rentrent pas" », explique à BV Léa - elle ne donne que son prénom -, responsable presse de l’UEJF. 

Ça ne s’arrête pas là, comme elle nous le raconte : « Les orateurs ont alors déclaré que des membres de l’UEJF se cachaient dans l’assemblée, que ceux-ci allaient prendre les participants en photo et les envoyer à CNews !

 D’où l’injonction de mettre des masques pour ne pas être identifié. Les quelques étudiants juifs qui étaient présents se sont retrouvés à visage découvert au milieu des autres, avec les mauvais regards qu’on imagine à leur encontre. » 

 Sur l’estrade, le mot d’ordre est clair: « On ne laisse pas entrer les sionistes ! »

Une rhétorique antisioniste qui dissimule à peine son antisémitisme. Sciences Po en est le symbole, mais toutes les facultés sont concernées. 

 « À Paris VIII, à Saint-Denis, il n’y a plus d’étudiants juifs, explique Léa. Partout, les étudiants juifs fuient les difficultés en changeant de master, de fac, ou se font faire des certificats médicaux pour ne pas assister aux cours, ou n’assistent qu’aux cours obligatoires, ou se mettent en alternance… »

  Latent auparavant, cet antisémitisme s'est brutalement révélé au lendemain du 7 octobre. Selon Léa, on peut lire sur les boucles WhatsApp de plusieurs promotions des phrases comme : « Les sionistes, faites-vous discrets ! »

 

Une fabrique des élites en faillite?

Pour l’UEJF, ces dérives ont une origine très politique.  

« Cet antisémitisme vient de groupuscules qui instrumentalisent la cause palestinienne, respectable en elle-même, analyse Léa. Cette attitude est influencée et validée par LFI, qui ne fait pas mystère de sa position. Les idées de cette minorité se diffusent auprès d’autres étudiants. »

 

Pour Emmanuel Macron, les propos tenus dans dans l’amphithéâtre Boutmy sont - comme toujours - « inqualifiables et parfaitement intolérables »

 Mais au fait, cet amphithéâtre Boutmy, d’où tire-t-il son nom ? D’Émile Boutmy, le fondateur de l’école - un dreyfusard… 

Marqué par la défaite de 1870, il voulait aider à la création et à la formation d'« élites » aptes à gouverner. Esquissant le programme de cette école, il avertissait : « On tombe toujours du côté où l’on penche. » 

Après les deux directions du trouble Richard Descoings, décédé en 2012, et de Frédéric Mion, démissionnaire en 2021 à la suite de l'affaire Duhamel, Emmanuel Macron saura-t-il empêcher l’effondrement de Sciences Po en nommant un nouveau directeur ?

 
Samuel Martin

Par Samuel Martin

Journaliste
 
 Source : https://www.bvoltaire.fr/
 
 

 
 

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