mardi 12 mars 2024

MMA : BENOIT SAINT-DENIS KO AU 2éme ROUND ! LA GAUCHE EXULTE !

 

KO de Benoît Saint Denis : la gauche exulte

Benoît Saint Denis, jeune père de famille catholique, dit le « God of War », s’est mesuré à « The Diamond », Dustin Poirier, 3ᵉ mondial des poids légers, la catégorie reine de l’UFC, dans la nuit de samedi 9 au dimanche 10 mars. 

Il a été vaincu par KO dès le 2ᵉ round.

Fort d’une folle série de cinq victoires « avant la limite » et donné favori face au numéro trois mondial, BSD avait asphyxié son adversaire lors du premier round. 

Mais après avoir résisté aux assauts, Poirier a cueilli BSD en enchaînant trois crochets conclus d’une droite surpuissante, le laissant couché au sol en sang.

 C’est la deuxième défaite de sa carrière et la première par KO. 

Sur son compte Instagram, Benoît Saint Denis a révélé après le combat qu’il était diminué à cause de la prise d’antibiotiques du fait d’une infection.

 

Un acharnement injustifié

Ce revers n’a pas manqué de faire réagir la gauche morale, à commencer par le porte-parole des antifas, très familiers de la violence déloyale, Raphaël Arnaud, dans un tweet devenu très populaire : « Benoît Saint Denis s’est pris une extrême droite. » 

Une allusion au soutien passé, en novembre dernier,  du groupes identitaire Argos, et plus généralement d'une certaine jeunesse patriote. 

Les dénégations de sa femme, dans Libération, n'auront pas suffi à le dédouaner auprès de la gauche morale.

C'est son patriotisme qui a amené BSD à servir la France au sein des forces spéciales du 1ᵉʳ RPIMa dès l’âge de 19 ans. 

Tutoyer la mort, Benoît Saint Denis connaît.

Ce patriotisme s'exprime aussi sur sa peau, où sont dessinées la croix des Templiers et sainte Jeanne d’Arc, témoignant de sa foi catholique et de son sens du sacrifice, des vertus devenues résiduelles en France.

Un patriotisme né des récits chevaleresques qui l’ont nourri pendant son enfance et par le scoutisme dans sa jeunesse. 

Celui qui était un chevalier des temps modernes s’est plutôt mué en gladiateur, combattant dans un octogone.

Catholique assumé, un patriote incarné, un nom à consonance royale, le profil est difficilement acceptable pour ceux qui conspuent notre Histoire et notre identité.

 Cerise sur le gâteau : il a commis le péché de lutter contre le terrorisme islamiste en Afrique.

Il s’inscrit pourtant dans les standards des combattants de l’UFC en termes d’affichage. 

Il est loin d’être le seul à arborer un drapeau, mais lorsqu’il est français, cela devient problématique.

 La foi musulmane de la superstar daghestanaise Khabib Nurmagomedov n’est pas un sujet. 

De plus, BSD est sobre dans ses tatouages comparé à la norme des combattants.

 Mais dans un sport, en France, où les joueurs d'origine étrangère sont surreprésentés, un Blanc qui embrasse les couleurs de l'Hexagone et se signe de la croix avant chaque combat fait figure d’OVNI et de cible !

De nombreux « trolls » de pro-palestiniens ont ainsi salué les « travaux » réalisés par Dustin Poirier pour mettre KO BSD. 

De l’anti-BSD qui fait suite à ses propos critiques face à la réaction de l’extrême gauche à l’attaque d’octobre du Hamas.

Difficile pourtant d'imaginer ceux-là soutenir Dustin Poirier, fier de ses origines françaises, et arborant une fleur de lys et une couronne encrées sur chacune de ses mains, et soutenu par Donald Trump, présent dans le public.

 

À des années-lumière du sectarisme et d’un communautarisme, BSD s’entraîne dans tous les milieux, avec toutes sortes de clubs. 

Il a tourné dans une vidéo d’entraînement, avec la pépite Saladhine Parnasse, deux semaines avant le match tant attendu.

Soutenu par ses frères d’armes, très fiers de son parcours, BSD aurait pu tomber dans la surenchère du communautarisme et de la provocation, comme beaucoup d’autres combattants bad boys

Mais il reste mesuré dans ses propos, il préfère incarner le meilleur visage de ce milieu.

 

BSD égal à lui-même

En pur combattant, Benoît Saint Denis n’a pas peur d’encaisser les coups. 

Dans ce sens, il n’a pas de garde.

 Il représente le guerrier occidental par excellence.

 Il possède tous les caractères du combattant : la figure apotropaïque, lui qui tire la langue comme une gorgone lors de sa pesée, son nom qui fait référence au cri de guerre royal, son parcours dans les forces spéciales de l’armée, son rejet du consumérisme.

« Fier. Vous montrez au monde que le MMA français est grand. En plus d'être un héros de nos forces spéciales, aucun doute : vous serez un jour un immense champion. » 

 C’est ainsi que le chef de l'État a salué BSD, dimanche soir, sans doute pour rallier à lui la jeunesse très friande de MMA. 

Tout est bon à prendre pour la Macronie pour augmenter son capital sympathie.

 Déjà gouverné par l’argent, le MMA est aussi récupéré politiquement.

 

BSD va au-delà de ces lynchages et de ces léchages. 

Son but : déployer toute sa fureur guerrière, telle qu'évoquée par Homère, et atteindre le sommet de sa discipline comme il l’a fait dans l’armée. 

 

En fait, Benoît Saint Denis est étranger à tout ce qui parasite le combat.

 
Gabriel Decroix

Par Gabriel Decroix

Étudiant journaliste
 
Source : https://www.bvoltaire.fr

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