mardi 12 mars 2024

MAINTENANT , ILS SONT DANS L' OUTRANCE ET LE RIDICULE !

 

 

Hayer et Attal : lancement de campagne dans l’outrance et le ridicules

Tout est bon pour salir et accuser, tous les mensonges, tous les excès.



Hayer et Attal : lancement de campagne dans l’outrance et le ridicule

Pour ceux qui en doutaient encore, le ton de la campagne macroniste pour les élections européennes est bien celui qu’ont donné Emmanuel Macron en brandissant la possibilité de l’envoi de troupes au sol en Ukraine et Gabriel Attal en assimilant le RN aux « troupes de Vladimir Poutine […] déjà dans notre pays ».

 Le ton de la dramatisation, de l’outrance et du ridicule.

 En effet, pour son premier meeting de campagne, samedi à Lille, la candidate Renaissance a repris le refrain sur Poutine en y joignant un couplet sur les heures les plus sombres de notre Histoire : « Nous devons lutter contre l’entrée et l’entrisme des amis de Poutine au Parlement européen », a-t-elle lancé au micro, ajoutant sans vergogne : « Hier Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orbán. 

Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats. 

Nous sommes à Munich en 1938. »

Le nouveau concept macronien du moment, le « sans limites », semble aussi servir à la caricature des adversaires. 

Ou, plutôt, du seul véritable adversaire : le RN. 

Tout est bon pour salir et accuser, tous les mensonges, tous les excès. 

Donc ces poutiniens et ces nazis du RN auraient un « projet caché » : on imagine le pire et on en tremble déjà.

 « C’est un Frexit, qu’ils nous proposent », un projet dont « les classes moyennes » seraient « les premières victimes »

 Mais, au fait, comment appelle-t-on cette façon de caricaturer et de jouer sur les peurs, comme ils disaient naguère ? 

Du complotisme, d’abord. 

La rhétorique macronienne, qu’elle soit proférée par une Hayer répétant son grand oral ou un Attal tentant d’habiter un habit trop grand pour lui, relève typiquement du… populisme.

 Dans son édito d’avant-hier, avant donc ce meeting lunaire, Vincent Trémolet de Villers, dans Le Figaro, avait déjà démasqué l’histrion : « Si le propre du populisme, c’est d’évacuer la nuance, surjouer l’affrontement, caricaturer l’adversaire, cibler des ennemis imaginaires, il peut se retrouver chez ceux qui s’en croient préservés… »


Et derrière cette rhétorique creuse ?

 Rien. Rien sur les grands défis du moment. 

Rien sur les errances patentes de ces dernières années : énergie, agriculture, croissance. 

Pas l’ombre d’un mea culpa

 Rien, c’est le mot qui revenait dans les messages postés par François-Xavier Bellamy ou Jordan Bardella, Valérie Hayer réussissant au moins une chose : un début d’union des droites contre elle !

À ce sujet — [ÉDITO] Les Russes sont entrés dans Paris : sur l’air d’une chanson bien connue…

 

Espérons que les stratèges de ce grand barnum se posent de sérieuses questions sur sa viabilité. Valérie Hayer a refourgué le truc des Cent Jours pour mobiliser ses troupes jusqu’au 9 juin… 

Cent jours pour faire 1938-1945 à chaque meeting : cela sera long pour elle comme pour nous.

 

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Boulevard Voltaire

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